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4,05

sur 2340 notes
Karine Giebel m'a donné un violent coup de poing dans l'estomac
avec ce livre .
J'ai été accroché , happé, saisi dès les premières lignes .
Avec sa plume toujours aussi acérée , Karine Giébel raconte admirablement comment la passion amoureuse peut être dévastatrice , toxique , destructrice .
Un livre fort qu'on a du mal à lâcher .

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Karine Giebel est une auteure incroyable qui sait à chaque fois me faire vivre mille émotions.
Ce livre qui dépeint la passion amoureuse, pour le meilleur et pour le pire, est terriblement addictif et envoûtant.
Il faut que je vous précise que c'est la troisième fois que je le lis avant de vous partager mon avis.
Richard, homme sur de lui et charismatique, patron d'une brigade de stup, devient un homme fou amoureux, manipulateur et possédé, ne contrôlant aucun événement depuis qu'il a croisé la route de Laëtitia.
Laëtitia est la nouvelle recrue, peu sûre d'elle, idéaliste de sa carrière de lieutenant et de sa vie familiale, qui va devenir la proie et machiavélique.
Lancez vous dans cette aventure qui n'épargne personne, pas même vous !
Alors, qui est la victime ? Qui est le coupable ? Bienvenue dans l'enfer amoureux de Laëtitia et Richard.
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Encore une belle découverte de Karine Giebel.
Richard Ménainville, commandant responsable de la brigade des stups, Laetitia Graminsky, lieutenant stagiaire, racontent la même histoire lors d'un interrogatoire.
Dans une relation malsaine, de dominant à dominé, Karine Giebel nous entraine au coeur d'une relation qui s'avèrera vite être l'intrigue à elle seule.
L'auteur manie à la perfection le suspens. On peut ne pas aimer ce jeu malsain qui se déroule sous nos yeux de lecteur, et qui peut mettre mal à l'aise. Mais il faut reconnaitre à l'auteur une puissance de narration hors du commun qui rend le lecteur accro.
En fait rien n'est simple dans les rapports entre êtres humains. Et là sous couvert d'amour nous plongeons dans une histoire diabolique .
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Huit-clos, 2 salles d'interrogatoires, d'un côté le respecté commandant Richard Menainville, de l'autre la jeune lieutenant Laetitia Graminsky. Ils sont interrogés sur les événements qui les a conduits ce jour de l'autre côté du banc des accusés. Tout à commencé le 22aout, Richard s'en souvient, car c'est à partir de ce jour précis que sa vie a basculée. Lui qui maîtrisait tout, il ne s'attendait pas à elle et encore moins à la folie qui s'est emparée de sa raison.

C'est toujours un plaisir de redécouvrir la plume de Giebel à travers une nouvelle histoire. Et celle ci est bien différente de ce qu'elle nous a raconté dans ses autres écrits. Ici, l'auteure met en scène la puissance des sentiments destructeurs, de cet amour à la frontière de l'obsession et de la haine. Les troubles qui en naîtront décupleront sa force, sa rage de vivre et cette obsession tombera peu à peu dans la folie. Mais tout ceci ...à la sauce Giebel bien entendu!

Je suis toutefois mitigée, la lecture fut prenante sans aucun doute, j'ai terminé les 250 dernières pages en 2 soirées malgré mon manque de temps libre ces temps-ci. Mais je suis ressortie assez perplexe face à la multitude de sentiments, décortiqués de manière très intelligentes certes, mais déroutants. Il doit certainement exister des personnes qui se livrent à ce type de folie sentimentale, je le concède, mais je suis trop terre à terre pour tout à fait l'assimiler, d'où un avis en demi-teinte au terme de ma lecture. Difficile de se plonger entièrement dans les méandres de ce type d'amour aussi bien raconté soit il si l'on trouve les personnages principaux assez pathétiques finalement et peu attachants.
Un bon roman toute de même tel que sait les écrire Giebel mais pas le meilleur.
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Et bien je viens de cloturer ce livre... et pour un giebel c'est toujours un page turner mais celui la m'a moins bluffée... dommage! c'est pourquoi il y aura que trois etoiles. Karine ne sort pas des sentiers battus malgré le suspence...
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Perplexe. Sceptique. Pendant toute la lecture, j'ai ressenti un malaise certain, du dégoût, de la stupeur. En fait, j'ai été trompé par la quatrième de couverture. Car ici il ne s'agit pas de passion amoureuse, même extrême, mais de harcèlement. le plus abject qu'il soit. Karine GIEBEL a voulu trop en faire. Les situations , les dialogues sont surréalistes. On a du mal à croire à cette relation ,car pour moi Richard est un grand malade mental et Laëtitia quant à elle semble atteinte (d'un syndrome de Stockholm) sentimental tout en étant pas mal dérangée elle aussi. Pour conclure, je n'ai pas été touchée, plutôt déçue.
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Quand on se lance dans la lecture d'un roman de Karine Giebel, on sait à coup sûr que l'on n'en ressortira pas sans un certain sentiment de malaise. L'auteure a pris ici pour thématique la passion obsessionnelle et l'emprise qui peut en découdre. Elle place d'entrée de jeu son intrigue au coeur d'un commissariat des stups, dans un double huis clos étouffant, durant lequel un commandant et un lieutenant vont devoir répondre d'actes ayant entrainé la mort et de graves blessures chez deux de leurs collègues de brigade. Comment en sont- ils donc arrivés là ?

« Quand je repense à ces discussions surréalistes, ces conversations qui ressemblaient à du marchandage, je me demande comment nous avons pu être si odieux. Aussi inconscients de la gravité de ce que nous étions en train de dire. En train de commettre. » Quand la jeune recrue, Laëtitia Graminsky intègre la brigade des stups sous le commandement de Richard Ménainville, ce dernier ne s'attendait pas à en tomber follement amoureux. Commandant charismatique et respecté, il mène une vie familiale épanouie entre sa femme et ses deux enfants. Mais ce quadragénaire va se retrouver dépasser par la force de ses sentiments. Son statut de supérieur hiérarchique va même lui servir de prétexte pour abuser de la jeune femme, et lui imposer un marchandage ignoble.

« Il y a des moments où on aimerait disparaître, se fondre dans le néant pour ne pas avoir à subir la pire des déchéances. Des moments où on aimerait être mort ou n'avoir jamais existé. » Laëtitia tient bon, malgré la pression subie, malgré la honte ressentie. Elle a tellement voulu accéder au poste de lieutenant de police, elle souhaite tellement que son mari et sa fille soient fiers d'elle…

« La passion, la vraie. Extrême. Sans limite. Sans règles.
Cette chose fabuleuse et meurtrière, cet incendie qui ne peut être maîtrisée, ce raz de marée que rien ne peut arrêter.
Cette chose fabuleuse et mortelle. »
Des liens étranges vont se créer au fil des mois entre Richard et Laëtitia. Lui se montre machiavélique, malveillant, et elle va se montrer à la hauteur de cette obsession malsaine. A tel point que les enquêteurs de l'IGPN vont avoir à démêler la culpabilité de l'un et de l'autre… Et que même le lecteur n'aura pas lui non plus l'exacte vérité sur ce qui s'est passé le soir du drame.

Au final, une intrigue rondement menée, parfois déstabilisante car il y a quatre narrateurs : Laëtitia, Richard, et les commandants Delaporte et Jaubert qui prennent leur déposition chacun de leur côté. le rythme est parfois un peu long, mais Karine Giebel sait choisir les mots qui prennent son lecteur aux trippes, qui font qu'il parvient à s'assimiler à l'un ou l'autre des personnages et à se poser des questions existentielles, dont l'essentielle ; « et si c'était moi, qu'aurais- je fait ? »
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Amour ? Passion ? Romance ? Difficile de trouver ne serait-ce qu'une once de romantisme, de sentiment amoureux dans ce terrible roman de Karine Giebel. Dès les premières pages, le style est percutant, le rythme implacable, et on se retrouve rapidement à ne plus pouvoir lâcher l'histoire destructrice de Laëtitia et de Richard. La construction en double interrogatoire, où les personnages reviennent chacun sur leur version des faits, est brillamment mise en place, auscultant au plus près la psychologie des protagonistes, leurs doutes, leurs sentiments contradictoires, leurs motivations, leur désespoir.
Oui, Ce que tu as fait de moi a tout du grand roman noir, tout du thriller psychologique virtuose susceptible de hanter nos nuits et transformer nos jours.
Alors pourquoi ce sentiment de malaise tout au long de cette lecture ? Pourquoi cette impression d'abord désagréable, puis dégoûtante, révoltante, purement repoussante, d'assister à un vrai cauchemar ? Sous prétexte de passion dévorante, de coup de foudre instantané, d'amour indestructible, et pour asseoir sa supériorité masculine aux yeux de tous, pour affirmer sa réputation de chef de meute, Richard fait vivre un véritable enfer à Laëtitia : viols, drogues, menaces de mort, violences physiques et verbales, harcèlement moral, surveillance morbide, entrées à son domicile par effraction, filatures quotidiennes, humiliations à répétition, destruction de sa vie privée... Ces actes, non diabolisés par l'auteure alors qu'ils ne cessent de choquer le lecteur, passent pour les gestes désespérés d'un amoureux transi, d'un homme démuni et perdu face à cette passion qui le ronge, et non ceux d'un homme profondément dérangé, irrascible et dangereux. Pire, Laëtitia, jamais vraiment consentante mais jamais totalement victime non plus, finit par céder à son bourreau, jusque dans un final totalement ahurissant de complaisance dans l'horreur et la soumission.
Impossible alors de totalement adhérer au talent indéniable de Karine Giebel, tant le roman avance toujours sur un fil, et tant les personnages ne semblent jamais remis à leurs véritables places : celle de l'agresseur et celle de la victime.
Je ne garderai pas un bon souvenir de cette lecture, trop ambigüe à mon goût, banalisant beaucoup trop la question des violences faites aux femmes (pourtant plus que jamais d'actualité) sous couvert de sentiment amoureux, mais je lirai très certainement d'autres livres de Karine Giebel, car son talent d'écriture est sans aucun doute d'une puissance ravageuse, capable de faire trembler de peur et d'émotion tout à la fois.

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Rappel

Le VIOL est défini par le Code pénal (article 222-23) comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C'est un crime passible de la cour d'assises.
La PASSION en philosophie est une notion centrale, qui renvoie à la conception de la subjectivité. Pour les philosophes de la liberté, la passion est une “maladie de l'âme” (Kant), pour les philosophes rationalistes (Platon, Descartes), elles brouillent le jugement et empêchent l'accès aux vérités.
Il est important de prendre conscience de la portée et de la définition de ces 2 mots, qui habitent l'intégralité de ce roman.
Pour ma part, je pense qu'il n'est jamais question d'Amour...
A ne pas mettre entre toutes les mains, très franchement, et surtout à l'heure où se dessine ça et là, un semblant de prise de conscience de ce que représente le viol, le harcèlement , ce livre laisse perplexe.
Alors oui, c'est un roman noir, un polar, un thriller... certes...
Donc tout est permis et la profondeur quelle importance... ?
Je l'ai lu intégralement, complètement bouleversée par la situation,( j'essaie de ne pas trop en dire, c'est parfois compliqué), surprise par l'évolution de ce huit clos, et forcément intéressée par ce qui allait en ressortir... Les bras m'en tombent, d'une situation absolument sordide, l'auteure s'autorise à terminer son livre par un vulgaire meurtre par accident, et à nous laisser entendre que nous venons de lire un roman d'amour poignant, intensif et que peut-être le coupable n'est pas coupable.
Bref.
Ce livre est globalement encensé par les critiques que j'ai pu lire. Alors je respecte. Effectivement, il interpelle, on s'interroge, on cogite, enfin je l'espère... il est addictif, ça tient en haleine, et ce n est pas très sain d'ailleurs.
Je ne retiendrai que le côté sordide de l'espèce humaine, les dérives incroyables... 550 pages à vomir... Désolée !
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Que s'est-il passé entre le commandant de police Richard Ménainville et son lieutenant Laëtitia Graminsky? A tour de rôle, ils racontent.
Dans ce roman, je suis passée par divers sentiments : attirée par une sorte de voyeurisme et en même temps dégoût et nausée puis exaspération pour ce long jeu de chat et souris pour en arriver au bouquet final ahurissant.
C'est sûr ce livre ne laisse pas indifférent.
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