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3,95

sur 1964 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De Force de Karine Giebel est un polar déjanté ou la plupart des personnages de ce récit ont une araignée au plafond. Le mal dissimulé dans la réussite sociale et la notoriété en dit long sur notre époque où les coups bas et les paradis fiscaux demeure le centre de nos conversations et montre l'impuissance des états quand ce n'est pas tout simplement de la complicité. Bon ce qui concerne le roman que j'ai trouvé moyen avec une fin qui m'a laissé bouche bée et une impression de déjà vue ou même de déjà lu ma laissé froid.
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Chère Karine,
Je vous apprécie beaucoup. Même si parfois votre imagination morbide m'inquiète un peu par rapport à votre équilibre mental personnel.
Et comme vous avez l'air sympa, il me prend des envies de partager un chocolat chaud avec vous, dans un salon de thé rose bonbon, de regarder un épisode des bisounours, de vous offrir un doudou, tout doux, et un petit carnet parfumé accompagné d'un stylo plume chargé d'encre outremer, avec lequel vous pourrez écrire de jolis contes qui se finissent bien.
Et puis je me dis que non. le noir vous va si bien. Vous peignez les personnages torturés aussi bien qu'un impressionniste les fleurs dans un jardin anglais.
Pourtant j'ai moins aimé ce volume que certains autres que vous avez commis. ça fonctionne bien. Mais ce n'est pas mon préféré. J'ai plus tremblé avec le purgatoire des Innocents et Juste une Ombre par exemple. Mais je reste fan. Et prescriptrice.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Parce que c'est comme les Beatles : Ils ont sorti des Let it be et Hey Jude universellement sublimes, et d'autres chansons juste très belles...
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Le prologue est très prenant, avec une ambiance inquiétante, un sombre secret, une enfance sacrifiée... Il nous met l'eau à la bouche. Et le début du roman ne déçoit pas et part sur les chapeaux de roues. Donc un début plutôt enthousiasmant. le suspens restera entier jusqu'à la fin, qui en veut au professeur Reynier et pourquoi ? avec de nombreux rebondissements. Cependant même si ceux-ci ont été bien amenés, je n'ai pas été tenue en haleine. J'ai tout de même lu le livre très rapidement mais au bout des deux tiers j'attendais la chute.
(...)
Lien : http://booksandme.canalblog...
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Je continue mon exploration de cette auteure, piochant un peu au hasard dans sa pléthorique oeuvre.

Après "Toutes blessent, la dernière tue" et "Les morsures de l'ombre", mon niveau d'attente était assez élevé. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce roman, mais je l'ai trouvé plus conventionnel que les deux autres.

J'ai eu un mal fou à m'attacher aux personnages, mention spéciale à Maud, petite bourgeoise pleurnicharde et capricieuse qui, même si elle n'a finalement pas eu une vie facile (normal pour un personnage de Giébel) m'a agacé au plus haut point.

Le rythme est assez calme tout au long de l'histoire, laissant à l'intrigue le temps de se mettre en place, et au lecteur de se poser mille questions sur cette famille très légèrement dysfonctionnelle.

Tout s'accélère sur les 50 dernières pages, et la fin, bien que prévisible, est gérée de main de maître par l'auteure.

J'ai été déçu par le côté archétypique de certains personnages : le bodyguard trop BG qui fait craquer sa cliente (Kevin Costner l'avait déjà fait), le grand chirurgien plein aux as, véreux et imbus de sa personne, le méchant très très méchant...

Un bon moment tout de même mais loin d'être le meilleur de Giébel.
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Bon, on ne pas tergiverser 107 ans. de force est un bon polar.
Mais quelque part, on a perdu Karine Giebel et son suspense haletant, ses situations inextricables où tout espoir est perdu, ces endroits desquels on ne sort pas.
Alors, on se force (et pour cause) à continuer parce que la bête rode et s'approche lentement, un peu trop d'ailleurs, de sa cible.
Kariiiiine ! revient !
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Lecture audio avec la voix de Taric MEHANI (12 heures d'écoute).
Je me suis accrochée pour arriver au terme de cette écoute, je me suis beaucoup agacée, énervée mais je ne regrette pas d'être allée au bout. Difficile de dire si j'ai aimé cette histoire ou pas. Disons que je l'ai suffisamment aimé pour avoir supporté, la voix du lecteur (cette voix soufflé genre Rambo au bout de sa vie en permanence; presque le même jeu pour plusieurs personnages, c'est très fatiguant!), les longueurs, des invraisemblances, des comportements et situations peu crédibles. Il faut dire que j'ai bien vite deviné l'issue; celui peut ne pas nuire au plaisir de la lecture pour autant qu'on peut être surpris par l'évolution des personnages. Or dans ce polar en huis clos, les personnages n'ont aucune évolution du début à la fin; ils sont au taquet dès le début (gueulard et agressif, pleurnichard et traumatisé). le père abusif (Armand Reynier), macho premier degré, notable chirurgien et margoulin sur les bords, étouffe sa fille de son amour toxique et pervers. Sa fille (Maud), traumatisée par la disparition prématurée de sa mère, et dont elle se rend responsable, est gourde à souhaits et évidemment ancienne junkie. La seconde épouse du chirurgien, Charlotte, une bimbo délaissée et faire-valoir, glisse dans cette histoire sans laisser de trace. Oisive et un brin nympho, elle vit un drame maternel. Dans cette histoire les portraits de femme ne sont pas à la fête du tout; tout ce qu'on peut détester dans les représentations de la femme dans notre société y est; un peu trop d'ailleurs et surtout déjà trop vu ou lu.
Charlotte subit une agression et est secourue par un jogger, Luc, qui fait fuir l'agresseur. Il deviendra le garde du corps de la jeune Maud, car très vite la famille, en première ligne le Professeur Reynier, est menacée de mort. Il faut payer les fautes du passé.
Les rebonds sont un peu cousus de fil blanc, les personnages sont antipathiques; seul Luc, le beau garde du corps peut susciter un brin de curiosité.
Malgré toutes ces réserves, il faut dire que c'est bien écrit, assez rythmé et on a tout de même envie d'aller vérifier qu'on a bien deviné une issue écrite dans les prémices du suspense.
Il faudra que j'en lise un autre de cette auteure pour me faire une opinion définitive.
Etre autant agacée par une lecture est sans doute le signe que je dois persévérer!
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J'ai lu plusieurs romans de Karine Giebel . J'ai beaucoup aimé "Purgatoire des innocents " , "Satan était un ange " , "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" et "Les morsures de l'ombre " . Il est souvent question de vengeance assouvie dans la violence . C'est le cas dans " De force " : secrets , non-dits , traumatismes de l'enfance sont au coeur de l'intrigue . L'histoire commence très fort mais j'ai trouvé qu'elle s'enlisait un peu au milieu et je ne me suis pas vraiment attaché aux personnages . Bonne histoire mais un peu longue.... pas le meilleur livre de Karine Giebel .
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Oui oui oui, c'est bien un nouveau Karine Giébel ! Je me suis rendue compte en lisant sa bibliographie au début du livre que j'avais déjà lu tous ses romans, je suis tristesse. En voyant ça, vous allez peut-être vous demander : « mais si elle l'adore tant, pourquoi la note accordée à ce roman est-elle aussi faible ? ». Je vous explique tout ça.

Je vais commencer par ce que j'ai adoré dans ce nouveau roman, parce que j'ai réellement apprécié la grande majorité de ma lecture. J'ai retrouvé la plume de Karine Giébel, toujours aussi particulière, toujours aussi accrocheuse. Ce style ne conviendrait peut-être pas à tout le monde mais il me charme à chaque lecture, c'est très épuré tout en offrant les détails nécessaires à l'émotion, le rythme est parfaitement géré dans l'intrigue mais aussi dans les phrases les plus classiques qui soient.

J'ai également retrouvé cette capacité à nous faire aimer des personnages à priori insupportables : Armand est imbu de lui-même et égocentrique, Maud est une fille de riche pourrie gâtée, Charlotte est une séductrice insensible… apparemment. Chaque personnage a ses failles, et elles ne sont pas superficielles. Karine Giébel n'essaie pas, comme tant d'autres, de créer des personnages faussement fragiles pour qu'on s'attache à eux. II y a aussi cette façon de les présenter, de les faire dialoguer. À vrai dire, je pense que beaucoup d'auteurs ne parviendraient pas à me faire autant aimer ces personnages même s'ils avaient exactement les mêmes caractéristiques de départ.

Et maintenant, le point qui fâche : l'intrigue. J'ai accroché directement au roman, comme d'habitude, on plonge dans l'action sans se poser de questions, c'est toujours cru et violent, peut-être un peu moins que dans Purgatoire des Innocents ou Meurtres pour rédemption, mais ce n'est pas une petite balade au pays des Bisounours. J'ai été vraiment gênée par le simple fait que je connaissais la fin dès les premières pages… Je l'ai pressenti très – beaucoup trop – vite, et je me suis dit que ce ne serait sûrement pas aussi simple, que l'auteure allait m'étonner et me faire halluciner comme dans ses précédents romans, mais la fin m'a prouvé le contraire. Je l'ai déjà dit, j'aime qu'un auteur me mène complètement en bateau, si je suis agacée quand je devine la fin d'un roman en général, quand il s'agit d'un thriller, c'est encore pire.

Une autre question arrive alors, paradoxalement : « dans ce cas, pourquoi une note aussi élevée ? ». Pour les points que j'ai soulevé précédemment, mais aussi car d'autres intrigues secondaires entrent en jeu et rendent malgré tout ce roman toujours aussi fascinant, à l'image des autres oeuvres de Karine Giébel, et je ne suis pas prête à lâcher l'idée que cette auteure a énormément de talent pour les romans à suspense.

Je remercie Babelio et les éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir ce livre.
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De force est peut-être moins efficace que d'autres de ses titres (surtout quand on connait les talents de Karine Giebel pour provoquer de fortes sensations à la lecture des ces romans ou nouvelles), mais l'auteure signe quand même là un roman prenant qui se lit bien vite.
Le problème c'est que quand on a goûté à la puissance de Purgatoire des innocents (par exemple), on voudrait qu'elle nous prenne encore et encore aux tripes dans chacune de ses nouvelles publications.................................
Lien : http://libre-r-et-associes-s..
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Ma note : 15/20
Mon avis :
Le résumé m'a donné énormément envie de le lire et comme j'ai déjà lu trois romans de cette auteur ( 2 coup de coeur et 1 que j'ai beaucoup aimé ) , e me suis dit que j'allais aimer à fond : D
Eh bien j'en ressors très déçu, étant habitué à des thrillers psychologie de dingue qui prend aux tripes et ben là c'était plat de chez plat :( . Alors oui, l'histoire et les personnages intriguent pas mal mais c'est lent, il se passe pas grand-chose, on a l'impression de tourner en rond et en plus ce qui n'a rien arranger, j'avais deviné certains dénouements bien avant la fin.
Je m'attendais à un truc de ouf comme elle a l'habitude de nous faire mais à la place j'ai eu un truc tout patapouf :(
Très déçu !!!!!

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