[...] Moi, j'ai voulu t'aimer. de toutes mes forces.
De force.
Mais on n'aime pas ainsi [...]
Stupéfaction - C'est ce que je dois dire de cette deuxième oeuvre que je lis de
Giebel. Après avoir lu
post mortem (oui une nouvelle), j'entamme une vrai livre de l'auteure.
L'auteure sait très bien jouer avec les mots, les sentiments.
L'héro de l'histoire est un enfant blessé, victime des erreurs du passé, qui n'était pas les siens. En manque totale d'amour il est victime d'une totale indifférence. Je le compatis et je suis trop triste pour lui.
Je comprends ces choix, il a pu décider autrement mais bon. Il a choisi d'agir ainsi, de payer jusqu'à la fin une faute qui n'est pas les siens.
Giebel a su me porter entièrement. Chaque détail comptait, elle n'a fait aucune faille je dois avouer. Dans ces 500 pages, elle m'a fait aimer certains personnages - admirer même et détester certains.
Le livre a pu m'étonner jusqu'à la fin. Je croyais comprendre la boite de Pandore avant la fin. Mais non, j'ai tout faux.
Le livre relate avec merveilles : l'anxiété et ses effets, le goût de la vengeance et l'idée de la justice, la trahison et l'amour malgré le décor.
Mon passage préféré du livre
"...Une vie à reconstruire, un avenir à imaginer.
Des forces à retrouver.
Par où commencer… ?
Apprivoiser la mélancolie et l'oubli, s'approcher doucement du
pardon. Réapprendre l'espoir, le rêve et la confiance.
Réapprendre l'amour, peut-être. Quand le temps aura patiné la
colère, noyé le chagrin, éloigné les cauchemars jusqu'à les rendre flous.
Recoller un à un les morceaux d'une existence brisée, fragilisée à
jamais..."