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3,95

sur 655 notes
un régal.. des nouvelles qui ne se lisent pas mais se dégustent et qui sont criante de vérité... on a juste l'impression d'être au centre de ces histoires et de les vivre... très déstabilisant ... l'effet voulu est donné..
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On ne ressort jamais indemme après la lecture d'un roman de Karine Giebel, j'en ai déjà fait de nombreuses fois l'expérience.
Alors, des nouvelles, pourquoi pas? Peut-être que ce sera un peu plus soft.
Ben non, Karine Giebel fait du Karine Giebel, et c'est tant mieux, car j'aurais certainement été déçu si cela n'avait pas été le cas.
De petites histoires, souvent de femmes, que ce soit Aleyna, Delphine ou Juliette, et bien d'autres. Des histoires malheureusement banales, mais qui prennent toutes un sens particuliers, et décrites de façons naturellement dramatique par l'auteure qui excelle une fois de plus dans ce talent qu'on connait maintenant depuis de nombreuses années.
Je suis comblé, encore et toujours par cette écriture qui place , pour moi, Karine Giebel au top des faiseuses de romans noirs et de polars en France.
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Je découvre mon premier thriller, de Karine Giebel, dans «La morsure de l'ombre», avec lequel je fais une belle découverte, de cette auteure. C'est toujours dans mon intention de lire ses livres et je repars à la découverte, dans un autre registre.
Je choisis donc avec mon amie Colette, son recueil de nouvelles : «D'ombre et de silence». Je peux, que confirmer, qu'elle respecte sa ligne de conduite, du début, jusqu'à la fin. Je fais donc un petit retour, afin de partager mes impressions :

- Aleyna :

- C'est une nouvelle qui bouleverse, à cause de l'actualité, ainsi au niveau de la culture. Aleyna est un personnage de force et de fragilité. Elle sait m'émouvoir par le désespoir, la tristesse, et la fatalité, qui s'y dégagent.
* Elle fait partie de mes nouvelles préférées, à cause que le sujet est bien véridique, elle dénonce bien son enjeu. Il reste que c'est une terrible tragédie pour bien des familles, même encore aujourd'hui. 5/5


- Aurore :

- C'est une nouvelle, qui déstabilise, à cause de l'actualité et c'est un phénomène très préoccupant, à l'heure actuelle. Aurore et Alban, ce sont des personnages vulnérables et fragiles. Ils vivent ce que bien des élèves subissent, à l'école.
* Elle est une nouvelle, qui m'émeut à cause du sujet qu'elle aborde et c'est un enjeu très fréquent, qui touche la population et qui arrive encore bien trop souvent. 4.5/5


- Ce que les blessures laissent au fond des yeux :

- C'est une nouvelle, qui chavire, à cause, de la pauvreté, qu'elle mentionne, au coeur du contexte familial. Les personnages de Delphine et de Kilia, sont deux exemples. Elles sont amies et elles sont confrontées, à une situation désespérée et souvent à elles-mêmes.
* Elle est une nouvelle, qui me bouleverse, à cause du sujet, qu'elle invoque et la violence inouïe me touche au coeur. Elle me laisse des images choquantes, dans ma tête. 4/5


- J'ai appris le silence :

- C'est une nouvelle, qui dérange, à cause de la justice, ce qu'elle peut causer comme dommage collatéral. On retrouve un personnage, qui cherche à survivre, après une erreur fatale.
* Elle est une nouvelle, qui me démoralise, pour le sujet, qu'elle évoque et que chaque décision, peut basculer une vie. Elle est bien mais elle me laisse un peu indifférente même si elle transmet bien son enjeu ici. 3/5


- L'été se meurt :

- C'est une nouvelle, qui désenchante, à cause du désespoir, qu'elle réussit bien à transcrire. On fait la rencontre d'un homme seul, qui est très désespéré, de sa situation affligée.
* Elle fait partie de mes nouvelles préférées, à cause de l'originalité de l'histoire, du sujet bien défini, et de l'intensité d'une cause perdue, à travers le récit. 5/5


- L'homme en noir :

- C'est une nouvelle, qui désappointe, parce que l'apparence est souvent trompeuse. Ici c'est le personnage David qui est dans sa quête. Elle comporte une plus grande part d'ombre, qui ne le pense.
* Elle fait partie aussi de mes nouvelles préférées, car l'histoire est bien construite, le sujet est bien dirigé et parfois la vérité fait plus mal, qu'on ne le croit. 5/5


- L'Intérieur :

- C'est une nouvelle qui dégoute, à cause, qu'elle exploite, un enjeu très important, qui est le pouvoir. On va à la rencontre de Virginie, qui vit du désespoir, à cause de sa situation pauvre.
* Elle est une nouvelle, qui me blesse, car elle manie très bien le sujet, dans son histoire. Elle vient te toucher, en plein coeur, car c'est un phénomène qui est moins tabou maintenant et qui préoccupe aussi la société. Elle te laisse un drôle de goût, qui te marque et c'est la plus longue du recueil. 4/5


- Le printemps de Juliette :

- C'est une nouvelle, qui trouble, à cause de la mélancolie qui ressort et dont les médias divulguent un peu plus. C'est la solitude, qui arrive à un moment redouté.
* Elle est une nouvelle, qui me remue car c'est un sujet délicat et elle sait très bien démontrer son enjeu, à travers son histoire. Elle souligne bien ici les décors, les jeux de mots et la grande détresse, que je retiens. 4/5


En trois mots : Saisissant, Déstabilisant, Révoltant. C'est des nouvelles, qui te touche à cause des sujets qu'elle expose mais surtout le malaise qui ressort, au fil de ta lecture.

Je remercie dont mon amie Colette, pour nos beaux partages et surtout pour notre belle amitié. Je déclare que l'auteure Karine Giebel possède plusieurs cordes à son arc et elle le prouve également dans son recueil de nouvelles. Elle parvient très bien à te faire ressortir toutes sortes d'émotions et elle me laisse dans une sorte de désarroi, après chaque nouvelle. Elle réussit à te faire une prise de conscience, avec les enjeux, qu'elle soulève, à travers son recueil de nouvelles.

C'est à lire mais en toute modération et ce recueil de nouvelles est surtout pour les amateurs de ce genre.

Ps : Vous pouvez aller lire la très bonne chronique, de mon amie Colette ! Je remercie mon amie Srafina qui me guide à travers ma critique et à mes autres amies (Nadou aussi) qui m'y encouragent.

Siabelle
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Ouvrir un livre de Karine Giebel c'est vouloir se frotter à ce qui existe de plus inquiétant en l'homme, à l'horreur de ses actes, aux défaillances de sa sombre psyché.
C'est à travers une lecture commune en compagnie de mon amie Siabelle que j'ai découvert ce recueil composé de huit nouvelles.
Inutile de préciser que Madame Giebel n'affectionne pas les « Happy-end », elle est bien connue pour cela et on peut dire qu'encore une fois, on est servi!

- Aleyna est une nouvelle que j'avais déjà lue dans le recueil 13 à table 2016. C'était d'ailleurs l'histoire qui m'avait le plus marquée dans ce livre. La relire a donc été un vrai bon moment.
Aleyna est une rêveuse... elle rêve d'amour, de partage et de complicité avec celui qu'elle aura choisi. Quoi de plus normal quand on a 17 ans ?
Mais les traditions le lui interdisent. Originaire d'une famille turque, elle va devoir suivre le destin que sa famille lui a dicté. Mais l'acceptera-t-elle ?
Dans cette histoire, l'auteure dénonce une réalité effrayante : celle du poids des traditions familiales et de l'honneur qui doit être respecté quel qu'en soit le prix. Dans cette nouvelle, elle alterne les points de vue entre Aleyna et Aslan, son frère jumeau. D'un côté on suit cette jeune femme opprimée et de l'autre celui qui, malgré lui est chargé de ce lourd carcan familial. Bien que cette nouvelle soit assez courte, je me suis beaucoup attachée à Aleyna. J'ai aimé son courage et sa volonté. 5/5

- Aurore est la seconde nouvelle du recueil.
C'est aussi une lycéenne qui a des idées noires. Une rencontre va pourtant tout changer. Cela sous le regard interrogateur et bienveillant de son frère bègue qui voue un amour inconditionnel à sa soeur. Malgré les moqueries continuelles au lycée, il rêve d'héroïsme...
Dans cette histoire, j'ai adoré le petit clin d'oeil au personnage de Terminus Elicius. Écrit sous forme d'un journal, Giebel décrit bien comment la haine et le désespoir peuvent prendre la place sur tout le reste. On ressent bien la sincérité et la mélancolie qui caractérisent Alban, le jeune frère d'Aurore. Cette histoire montre le fossé qui peut exister entre les illusions d'une vie rêvée et la réalité qui est tout autre. 4/5

- Ce que les blessures laissent au fond des yeux est la nouvelle la plus longue. C'est aussi une de mes préférées.
Deux femmes, Delphine et sa voisine Kilia vivent dans un immeuble insalubre, sous le joug d'un propriétaire malhonnête et tyrannique. C'est l'histoire d'une belle amitié, d'une entraide dans les moments de galère. Cette nouvelle est particulièrement touchante car elle décrit de tristes moments emplis de détresse. J'ai ressenti une forte empathie pour le personnage de Delphine. C'est une mère qui fait preuve d'énormément de courage pour tenter de s'en sortir comme elle le peut. 4,5/5

- J'ai appris le silence est l'histoire d'un homme qui a passé vingt-deux ans derrière les barreaux. Il a été condamné à tort à perpétuité pour l'assassinat et le viol d'une jeune fille. Au bout de ces nombreuses années, on l'a innocenté. Sauf que rien ne peut effacer ce qu'il a vécu. Rien ne peut non plus effacer sa haine et son rêve de vengeance.
La fin m'a vraiment surprise! Je pense que cette histoire est la plus représentative des tournures machiavéliques fidèles à l'auteure. Elle montre bien comment la haine peut s'emparer d'un homme blessé, quand l'esprit jongle entre le bien et le mal. Mais la nature même de l'homme refait-elle toujours surface? 4,5/5

- L'été se meurt est une très courte nouvelle. On suit homme fou amoureux d'une femme. Celui-ci pense qu'elle le trompe alors il souhaite se venger.
La chute de cette histoire est également assez surprenante. Ici la psychologie est au premier plan. L'auteure nous montre comment une obsession peut parfois prendre le dessus. 3/5

- L'homme en noir, est encore une histoire de vengeance mais sous une autre forme.
Un homme retrouve par hasard, à la descente d'un train, celui qu'il cherchait depuis des années. Depuis son enfance, il n'a jamais oublié ce visage. Alors que l'occasion se présente, il décide de le suivre...
Cette histoire montre à quel point la culpabilité peut être lourde à porter. On a affaire à un désir obsessionnel de vengeance mais qui ne se passe pas du tout comme prévu. Même si j'avais en partie deviné la fin, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle. 4/5

- L'intérieur, cette histoire était assez difficile à lire car elle reflète des faits réels malheureusement très (trop) souvent racontés. Cette nouvelle nous plonge au coeur du harcèlement sexuel au travail. On suit le personnage de Virginie, qui tente de faire bonne figure malgré les souffrances qu'elle endure.
C'est une histoire prenante et percutante, mais je suis un peu déçue par la fin qui à été trop expéditive à mon goût. 4/5

- le printemps de Juliette, dans cette dernière histoire très courte, un couple âgé fait face à la maladie après quarante ans de vie commune. C'est une nouvelle qui ne fait que quelques pages et c'est celle avec laquelle j'ai le moins accrochée. Giebel termine son recueil avec une note beaucoup plus légère, avec cette histoire qui témoigne de l'amour d'une vie. 3/5

Pour conclure, c'est un très bon recueil de nouvelles que j'ai pris plaisir à lire. Je le trouve intéressant pour ceux qui veulent découvrir l'auteure. Même à travers de courtes histoires, Giebel parvient toujours à trouver les mots justes pour décrire la souffrance, la haine et le désespoir qui peuvent s'emparer d'une personne.
C'est éprouvant, oppressant, douloureux parfois... et Giebel tâche de toujours faire en sorte qu'on s'en souvienne!

Je vous invite à aller lire la belle critique de Siabelle. Un grand merci à toi de m'avoir accompagnée dans cette lecture d'une de mes auteures chouchous! C'est toujours un plaisir de lire en ta compagnie!
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Karine Giebel démontre ici qu'elle est aussi à l'aise dans les nouvelles que dans les romans policiers ou thrillers de plus de 600 pages.
Toutes ces nouvelles parlent... de la mort. Assassinat, suicide ou mort donnée par amour. Elles sont efficaces. Percutantes. Elles font réfléchir.
Du grand Giebel.
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On ne le répétera jamais assez, écrire une bonne nouvelle, ça n'a rien de facile. Un auteur en parlerait bien moins que moi, mais de mon humble point de vue de lectrice, il suffit d'un rien de bancale pour que ce soit un flop. Peu importe le genre, j'ai l'impression que l'exigence en termes de rythme, d'efficacité et d'intensité est encore plus forte que dans un roman. Avec son style très direct, ses phrases courtes et immédiates, Karine Giebel a bien saisi l'idée et n'a pas peur d'y aller par quatre chemins.

Je m'attendais vraiment à des nouvelles de type « thriller », mais à quelques exceptions près (« J'ai appris le silence », « L'homme en noir »), on se situe vraiment plus du côté de la chronique sociale très sombre. Karine Giebel nous parle avant tout des violences faites aux femmes et de l'oppression masculine, de misère sociale, et du désespoir qui mène aux pires extrémités. (J'avais bien dit que je déconseillais en période de déprime !) Pas de happy end en vue, même si le recueil se ferme malgré tout sur une note de tendresse.

Certains passages sont difficiles, à l'image des sévices de plus en plus terribles que doit subir Delphine pour pouvoir garder son logement dans Ce que les blessures laissent au fond des yeux, la nouvelle la plus longue, et probablement ma préférée. Mais l'autrice y évoque une réalité, celle des annonces « contre services » qui grandissent en même temps que la pauvreté. le personnage de Delphine, qui en plus de préserver son fils, tient à aider sa voisine en situation irrégulière, m'a énormément touchée.

Au final, ce sont les nouvelles qui tendent plus vers le thriller psychologique qui m'ont laissée plus circonspecte comme L'été se meurt ou L'homme en noir… Mais l'essentiel de ce recueil m'aura joliment marquée. Croyez-moi, après l'avoir ouvert et terminé la première nouvelle, Aleyna, vous aurez probablement besoin de souffler un peu… Mais si lectures qui vous remuent les tripes ne vous effraient pas, ce serait dommage de passer à côté.
Lien : https://prettyrosemary.wordp..
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Je ne vais pas dire que les deux derniers livres de l'auteur m'ont déçu mais j'avais pas retrouvé cette petite chose qui m'avait tant plu dans ces écrits. Avec ces nouvelles j'ai enfin retrouvé cette petite étincelle et que sa fait du bien. J'ai encore plus hâte de lire son prochain du coup.
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Je ne suis pas fan des nouvelles mais comme il s'agit de Karine Giebel, je ne boude pas et je me laisse tenter. Lorsque j'entame la première nouvelle, je m'aperçois que je l'ai déjà lue dans un autre recueil ! je passe donc à la deuxième mais avec une certaine pointe d'agacement, on pourrait nous prévenir quand même !!!
Mon agacement ne va pas durer, karine Giebel sait faire passer un tas de sentiments en très peu de pages. Si karine Giebel est classée comme un auteur de thriller, elle est aussi , un auteur sachant parler avec beaucoup d'intensité de la douleur, de la souffrance, de la misère, de la solidarité.
Je retiens de ce livre beaucoup plus son côté humain et sa grande sensibilité que son côté noir, même si il est indiscutablement bien présent. Toutes les fins de ses nouvelles sont soigneusement étudiées et nous bouleversent.
Une fois de plus, merci Madame Giebel, comme vous le voyez, ma réticence pour les nouvelles et mon énervement du départ ont vite fait place à de l'émotion. J'ai vraiment été bouleversée par vos nouvelles et vais maintenant attendre patiemment votre nouveau roman.

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Si, par hasard, vous ne connaissez pas Karine Giebel, lire ces nouvelles sera alors une bonne entrée en matière. Parce qu'il faut bien dire qu'avec elle, on ne rigole pas. Ce que l'humain a de noirceur, elle ne cesse de nous le montrer. Amateurs de Happy End, passez votre chemin! Karine Giebel, c'est une plongée assurée dans les méandres de l'âme. Elle n'a pas son pareil pour créer des situations où le lecteur suffoque.

Toutefois, si vous êtes lecteur assidu de la dame, vous risquez peut-être de rester sur votre faim. Condensé en quelques pages ce qu'elle fait si bien dans ses nombreux romans est un exercice difficile. Certes, elle le maîtrise mais le suspens est légèrement moins à son comble que par exemple dans « Meurtres pour rédemption » . Ce que j'aime surtout chez cette auteure, c'est sa façon d'apporter de la nuance dans chacun de ses personnages. Rien n'est jamais tout blanc ni tout noir, le gris clair et le gris foncé ont la part belle dans ses écrits. C'est ce qui pousse d'ailleurs son lecteur à aimer les moins « gentils » et à ne pas absoudre complètement les victimes. Mais ici, ces nuances sont moins prégnantes, du fait, certainement, du format de la nouvelle.

Les femmes y sont, à mon avis, trop présentées en tant que victimes potentielles des hommes. D'autres ressources étaient possibles. Ainsi « Ce que les blessures laissent au fond des yeux » et « L'intérieur » présentent beaucoup de similitudes. Même si de nombreux sujets sont d'actualités et dénoncent les sévices faits aux femmes, il m'a manqué la profondeur et l'analyse que je trouve d'habitude dans ses romans.

Pour résumé, cette lecture fut agréable (si tant est qu'on supporte les situations extrêmes en littérature) mais je n'ai qu'une hâte: retrouver Karine Giebel dans un prochain roman, bien long et bien complexe!
Lien : http://jeveuxtoutlire.unblog..
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De l'émotion à l'état brut.

« Aleyna » Aleyna, 17 ans, d'origine turque, s'est enfuie chez Sam pour échapper à son mariage. Une nouvelle qui prend aux tripes. On voudrait tellement qu'elle s'en sorte.

« Aurore » Quand le désespoir, la cruauté des autres font de vous un assassin.

« Ce que les blessures laissent au fond des yeux » Par amour, sa vie n'est qu'une lente descente aux enfers.

« J'ai appris le silence » Une vengeance implacable née de l'injustice et de la haine.

« L'été se meurt » Amour, folie…

« L'homme en noir » le passé réinventé.

« L'intérieur »

« le printemps de Juliette » Des vies brisées.

En quelques pages, Karine Giebel parvient à donner vie à ses personnages, une densité et une épaisseur telles, qu'ils vous marquent au fer rouge tant ils deviennent réels. Qu'il s'agisse de dénoncer l'horreur des crimes d'honneur, le monde cruel et sans pitié des adolescents, les abus de certains propriétaires ou les ravages d'une agression, l'auteure gagne son pari. Elle n'a pas besoin de centaines de pages pour nous procurer de l'émotion à l'état brut. Chaque nouvelle évoque un monde à part entière. C'est un condensé des souffrances engendrées par la violence, la misère, la solitude, la mort, la folie… Karine Giebel a une écriture limpide, ses mots font mouche à chaque fois, ses descriptions sont d'un réalisme brutal et la psychologie de ses personnages est admirablement dépeinte.

Je remercie NetGalley et les Éditions Belfond pour l'envoi de ce Service Presse.

Des nouvelles qui font mal tant elles rapportent des faits malheureusement bien trop présents dans notre monde.
Lien : http://au-pays-de-goewin.ove..
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