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4,14

sur 1928 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Attention - SPOILER - ne pas lire la suite si vous ne souhaitez pas de détails sur ce roman.

L'intrigue est très sombre, les héros sont attachants bien que très tourmentés tous les deux, les méchants sont très méchants, il y a un peu de longueurs mais l'enquête reste haletante.

La relation entre les deux personnages principaux prend beaucoup de place mais elle est utile à l'intrigue. Par contre, après 600 pages de lecture, j'ai un peu de mal à accepter que ce roman se termine si mal. d'où grosse déception.
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Pour moi les 3 meilleurs livres de Karine Giébel sont : "Meurtres pour rédemption", "Purgatoire des innocents" et "Toutes blessent la dernière tue". En second plan arrivent "Les morsures de l'ombre", "Terminus Elicius" et "Juste une ombre". Les livres tels que "De force", "Satan était un ange" et celui ci "Jusqu'à ce que la mort nous unisse" ne sont que des courtes pauses entre les pépites citées au début.

Je n’ai pas été emballée par ce roman de Karine, on a déjà connu mieux. Ce qui n’a pas fonctionné pour moi c’est d’abord cet amas de caricatures surtout pour les personnages de Vincent, Vertioli et Servane. Cette dernière était la plus énervante, la petite fille qui a peur des araignées mais qui n’hésite pas à se frotter à de grands criminels, tout ça pour tomber dans les bras de Vincent, cela manque assurément de crédibilité.
Trop de choses sont prévisibles comme leur relation et même la finalité du récit. Aucune surprise non plus vis à vis des coupables : on sait qui ils sont et ce qu’ils ont fait. Au milieu du livre on commence à s’impatienter, on sent la longueur même si les péripéties sont là, ce n’est qu’une succession de rebondissements pour faire patienter le lecteur. J’ai néanmoins apprécié la partie enquête et découverte des paysages du Mercantour au rythme des meurtres.
Un roman sympa mais qui ne révèle pas la qualité de la grande plume de Karine. Mais ou sont les psychopathes et l’horreur auxquels nous sommes tant habitués ?
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Après avoir lu de très bonnes critiques des livres de Karen Giebel, j'ai eu envie de me lancer dans sa bibliographie. Jusqu'à ce que la mort nous unisse s'est mis sur mon chemin à l'occasion d'un vide-grenier, et c'est donc avec ce roman que j'ai commencé ma découverte de l'univers de cette auteure. Peut-être n'aurais-je pas dû commencer par celui-ci...

J'ai été terriblement blasée et cynique durant ma lecture. Des dialogues vus et revus, une écriture tantôt gauche tantôt clichée, des personnes stéréotypés au plus au point : le mec qui a été blessé et qui utilise les femmes comme des kleenex, une jeune femme distante qui semble cacher quelque chose. Et bien sûr leurs épanchements inlassables... ça se répète beaucoup et ça traîne.

J'ai cependant apprécié l'enquête, on sent que nous sommes face à un complot et que les deux héros sont seuls contre tous. L'enquête est bien ficelée et il y a de nombreux rebondissements. J'ai aussi apprécié que l'intrigue se passe au coeur des montagnes. L'idée qu'on ne regarde pas assez autour de nous, qu'on ne sait plus reconnaître le beau, la nature...

Une lecture en demi-teinte.
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Sûrement pas un des meilleurs que j'ai lu de l'auteure, mais on reste tout de même sur un thriller très efficace ! J'ai beaucoup aimé le fait que l'intrigue se met en place doucement, mais qu'on soit de suite happé par l'histoire. J'ai très apprécié les personnages de Vincent et Servane, le lien qui se tisse entre eux et cette plongée dans les montagnes. Une très bonne lecture tout de même !
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Malgré le décor montagneux l'intrigue est plate.

Le début était intéressant et prometteur mais je n'ai eu aucun intérêt pour le reste.
J'ai trouvé ça complètement quelconque et passablement ennuyeux.

J'ai même du mal à croire que ce livre soit signé Giebel et qu'il ai pu avoir reçu un titre des lecteurs...Visiblement j'ai loupé un truc, ou alors j'ai pas lu ce bouquin au bon moment.
En tout cas c'est une grosse déception !
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J'ai trouvé ce roman assez différent des autres Giebel sans pour autant aller jusqu'à la déception, ouf !
Si l'action est moins trépidante, si l'intrigue est moins mystérieuse, si les protagonistes sont moins attachants, on retrouve tout de même le talent de l'auteur qui réussit encore une fois à nous faire plonger dans l'histoire. Comme à chaque lecture d'un roman de Karine Giebel je me suis surprise à lever le nez, réfléchir à l'intrigue "mais si ce n'est pas lui alors qui est-ce ?" et sans réponse me replonger dedans pour en savoir plus.
Jusqu'à ce que la mort nous unisse offre en plus la découverte émouvante et profonde du Val d'Alos, splendide, spectaculaire, coloré, odorant. Une incarnation vivante de la Montagne ! de quoi donner envie de grimper, marcher, regarder, regarder vraiment parce qu' "apprendre à regarder c'est comme apprendre à marcher".
J'ai passé un bon moment de lecture une fois de plus. Il m'a juste manqué le souffle coupé par la fin d'un bon Giebel...
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Au risque de choquer certains lecteurs j'aimerais avertir ceux qui n'ont pas lu ce livre qu'ils cessent immédiatement de lire cette critique car je vais parler de la fin!
Bien! puisque nous sommes entre nous désormais, je peux vous livrer que mes sentiments sont partagés entre la satisfaction d'avoir lu un bon Karine Giebel et l'impression qu'elle n'a pas choisi entre une happy end et une fin digne des morsures de l'ombre.
Je m'explique : même si ce roman est suffisamment noir comme on pourrait s'y attendre, il y traîne quelques notes de glamour très féminines qui nous font presque rêver à une fin à la Mary Higgins Clark, car, je l'avoue, j'aurais préféré une fin plus soft ou plus glauque.
j'ai été "trimbalé" durant tout l'affrontement final entre l'espoir que cela se finisse dans le bonheur et la résignation que cela soit conforme au titre.
La-dessus, Karine m'a bien eu, elle a choisi un compromis, certes supportable.
En résumé j'ai beaucoup apprécié ce roman, qui pour moi reste en deçà des morsures de l'ombre, car il s'attarde parfois sur les états d'âme des personnages. Toutefois, j'en ai toujours quitté la lecture à regret, n'est pas ce que l'on recherche?
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En commençant cette lecture, j'étais terriblement enthousiaste à l'idée de retrouver la plume de Karine Giebel, mais aussi à l'idée de faire cette lecture en compagnie de @malau.readbooks et @millelectures.

Et malheureusement, c'est un flop. Une triste déception. Après avoir été subjugué par Meurtres pour rédemption, ce thriller me paraît bien fade.

Au départ, j'ai eu le plaisir de me prendre d'affection pour les deux personnages principaux, mais alors les événements qui s'enchaînent s'avèrent tristement prévisible. Et le genre de prévision qui ne fait pas plaisir.

J'ai malheureusement tout vu venir, passant à côté des effets de surprise que met en place l'auteure. Une chose m'a tout de même paru intéressante, la notion de personnage à part entière de la montagne que nous fait ressentir Karine Giebel, et encore j'aurais aimé que ce soit plus développé.

Je passe à côté de cette lecture malheureusement.
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C'est ma première rencontre avec Karine Giébel. On ne s'est retrouvé qu'à mi-chemin : je n'ai cessé d'alterner moments d'engouement et de déception.
Versant ensoleillé, j'ai trouvé l'ambiance du microcosme du bourg montagnard bien posée, l'écriture fluide (à défaut d'être élégante), et, de fait, ce thriller a rempli son office en me faisant tourner les pages comme il se doit.
Mais on n'a jamais tenu la distance ensemble, et, sur la face nord, j'ai eu bien du mal avec le rythme, souvent cassé, souvent délayé dans des sous-intrigues d'intérêt finalement réduit , alors que le roman aurait sans doute gagné à être plus ramassé. Jusqu'au dénouement, ça a été les montagnes russes entre intérêt renoué et décrochage déceptif .
Malheureusement, au final, l'impression dominante demeure tout de même celle d'un excès de clichés et de poncifs alourdissant les dialogues, assortis de plusieurs problèmes de vraisemblance, avec des méchants vraiment bêtes et méchants, et pas toujours cohérents .
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Vincent Lapaz, la quarantaine, est guide de haute montagne au Parc national du Mercantour et organise des treks. Il vit avec son fidèle compagnon, Galilée, berger des Pyrénées, dans son chalet, l'Ancolie.

Depuis que sa femme l'a quitté cinq ans auparavant pour disparaître avec un autre homme Vincent ressent de la haine et se venge sur les femmes. Il les séduit, les met dans son lit pour ensuite les jeter.

En parallèle le brigadier Servane Breitenbach, vingt-six ans, vient d'être nommée dans la vallée. Les hommes de la caserne ont du mal à l'accepter.

La rencontre entre Servane et Vincent est explosive mais petit à petit va se nouer un lien très fort entre eux.

Quand l'ami d'enfance de Vincent, Pierre Cristiani, est retrouvé mort dans un ravin, il ne peut croire à un accident. Pierre était guide et connaissait la montagne comme sa poche.

Vincent et Servane vont enquêter ensemble. de plus il semblerait que plusieurs grosses têtes de la vallée, dont le maire, soient impliqués dans des magouilles. Et les méchants sont vraiment méchants, vénaux et sans aucune pitié.

Le récit et l'intrigue sont passionnants avec des personnages attachants, des scènes tendres et même des moments où j'ai rigolé.

On croise aussi un personnage atypique qui vit quelque part dans la montagne, le Stregone, qui effraie les gens. On ne sait s'il est du côté des bons ou des méchants. Mais on se doute qu'il n'est pas dans le roman pour s'y balader.

Karine Giebel écrit vraiment bien et son talent est incontestable.
"Jusqu'à ce que la mort nous unisse" m'a vraiment emballée.
Je voulais lui laisser une deuxième chance après avoir lu "Meurtres pour rédemption" son pavé de sept cent pages auquel je n'avais pas adhéré.

Mais.... parce qu'il y a un mais, j'ai été bête de me faire des illusions. J'ai oublié en passant que c'était du Giebel.

Ouais j'ai eu de l'espoir et tout à coup... pouf!....tout s'est effondré. Plus dure est la chute! Larmes, colère... le moment de colère passé j'ai compris que la fin était inéluctable.

Certains vont comprendre mon point de vue si je dis que j'ai détesté l'auteure à la fin de ma lecture.
Elle mérite juste le sort de l'écrivain dans "Misery". Qu'on la torture comme elle torture ses lecteurs et qu'on lui fasse réécrire la fin de ses romans.

Oui je la hais de briser une belle histoire. Je la hais de faire disparaître la plupart de ses personnages.

Ce n'est définitivement pas une auteure pour moi. Giebel est juste faite pour les coeurs qui encaissent mieux que ne le peut mon petit palpitant trop sensible.

Ceci dit je conseille cette lecture qui mêle bonne intrigue et suspense et qui nous mène du rire aux larmes. L'histoire touchante d'un couple attachant et improbable avec comme toile de fond la beauté fatale des paysages montagneux.






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