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Citations sur Meurtres pour rédemption (222)

« Ils ne m’ont laissé aucune chance … Mais j’existe encore … Ca leur ferait trop plaisir que je cesse le combat … Je ne leur ferai pas cette joie … Alors, nourrir la haine, l’instinct de survie, même si l’on ne désire qu’aimer et être aimée ».

« Je ne suis pas là par hasard, je ne suis pas innocente. J’ai tué … Tout ce que je sais, c’est que je regrette … Dans le fond, je crois que j’ai seulement manqué d’amour … Le genre de manque qui vous assèche de l’intérieur ».

« Moi, Marianne, désert d’amour, océan de colère … Je préfère la mort … D’ailleurs, je la provoque, étant trop lâche pour me la donner … Mais elle ne veut pas de moi … même la mort ne veut pas de moi ».
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Il l'avait chopée au passage, l'attirait doucement contre lui, de plus en plus près. Il ne parlait plus, ne souriait plus. Ne bougeait même plus. La fixait de son regard inquiétant. Elle résistait sans y paraître. Se faisait plus lourde qu'elle n'était. Collait ses pieds au parquet. Mais elle finit par entrer en contact avec l'ennemi. Sentit ce qui le pétrifiait. Ça se passait à mi-hauteur.
Il savait qu'elle savait. Les hommes ne peuvent pas tricher. Injustice de la nature.
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Un travail épuisant, ingrat, mal payé. Un travail où il aurait voulu être utile mais où il n'avait que tourné des clefs dans des serrures. Ouvrir et fermer des grilles. Des milliers de fois. Une vie à l'ombre, jalonnée d'horreurs carcérales. Dans les entrailles pourries de la société, dans ces catacombes où personne ne voulait descendre. Là, au milieu des assassins, escrocs, dealers, violeurs, braqueurs, maquereaux. Des caïds ou des quidams devenus délinquants au gré d'un virage mal négocié. Une vie au milieu des accidentés de la vie. Et de tous les innocents qui croupissent dans les geôles.
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- Et toi ? T'es là pourquoi ? poursuivit-elle en avalant un anxiolytique comme on prend un bonbon à la menthe.
- J'ai pas envie d'en parler.
Emmanuelle fut blessée par ce refus, elle qui venait de se livrer sans retenue.
- T'as été jugée ? ajouta-t-elle après un long silence.
- Oui.
- Et combien d'années il te reste à faire ?
- Le nombre d'années qu'il me reste à vivre.
- Mon Dieu...
- Y a pas de dieu ! trancha Marianne avec fureur. Tout ça, c'est des foutaises ! Des trucs pour anesthésier les gens ! Tu comprends donc rien ?!
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Inutile d'être agressif. On est agressif quand on se trouve en situation de faiblesse.
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- Je préfère ne prendre aucun risque.
- Vous en prenez un en vous aventurant dans ma chambre. Ou en envoyant ce petit lieutenant que je pourrais tuer d'un seul geste. N'oubliez jamais que je suis un monstre sanguinaire commissaire... Même si je suis un monstre capable d'aimer...
Elle devenait provocante. Avait envie de mordre. Mais connaissant les limites à ne pas franchir. Croyait les connaître, en tout cas.
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Elle se mit à pleurer. Je dois être cinglée de vouloir me rendre! Non, pas cinglée. Seulement amoureuse. Ça revient peut-être au même. Peut-être que l'amour rend fou...
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Arriver à donner était une puissance bien supérieure à la rage, la haine ou le pouvoir. Elle venait simplement de comprendre que la force ne se résumait pas à donner des coups ou à les encaisser en serrant les dents.
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- Arrête de te ronger les sangs ! chuchota-t-elle en passant une main aventureuse sous sa chemise. Elle se lassera de jouer avec moi...
- Je suis inquiet.
- Pour... moi? susurra-t-elle dans le creux de mon oreille.
Il lui avoua que oui, sans un mot. Rien qu'avec les yeux. Ca la toucha plus qu'un discours, comme la plus belle des déclarations. La plus émouvante qu'on lui ait faite. La seule, d'ailleurs.
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Elle ne pouvait même plus pleurer. Ses larmes s'étaient taries, comme tout le reste. Son cœur battait au ralenti. Mais il battait encore pour lui. Tiens le coup, mon amour. Tu seras la dernière personne à qui je pense avant de mourir. La mort, c'est pas grave, tu sais. Mais toi, ne meurs pas. Que je survive en toi.
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