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sur 1498 notes
François Davin, est un avocat d'affaires renommé, hissé en haut de l'échelle sociale, un mari comblé par la magnifique Florence et un compte en banque bien garni.
Mais depuis l'annonce de la terrible nouvelle, François est en fuite devant un ennemi redoutable qui l'atteindra où qu'il aille.
François a une tumeur au cerveau inopérable et à seulement 48 ans, il va bientôt mourir...
Alors, François fait le choix d'une vie courte et intense à une longue agonie à l'hôpital, qui ne ferait que reculer l'inexorable fin de son existence.

Le destin place sur sa route Paulo, un jeune paumé imprévisible et plein de ressources.
Alors pour ne plus entendre le décompte lugubre vers cette mort annoncée, le tic-tac incessant qui fait voler sa vie en éclats, les nausées de plus en plus rapprochées qui lui rappellent l'échéance imminente, François accepte de partager sa voiture le temps d'un trajet.

Dans la même voiture, 2 hommes que tout oppose fuient ensemble des destins différents. Ils décident de descendre ensemble vers le sud, sans trop savoir ce qu'ils feraient ensuite.
Paulo embarque François bien malgré lui dans sa fuite, pourchassé par des mafieux à la recherche de la drogue que Paulo a volée.
L'aventure tourne au road-trip mouvementé mais voit naître entre les 2 hommes un lien très fort car contre toute attente, les 2 protagonistes vont s'entraider mutuellement à l'instar d'un père et d'un fils.

J'ai été littéralement scotchée par le rythme infernal de ce roman qui ne laisse aucun temps mort. Encore une fois Karine Giebel a réussi à me surprendre en me faisant vivre ce compte à rebours infernal.
Les personnages sont particulièrement attachants, ce qui permet de leur pardonner leurs écarts de conduite que ne cautionne pas la morale.
Même si le destin de François est la chronique d'une mort annoncée depuis le début, j'ai trouvé la fin très émouvante.

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François a rencontré Paul. Moi, j'ai rencontré Karine Giebel (enfin son roman ), et j'en suis fort aise, car j'ai aimé. Alors, je n'ai pas adoré, et ce roman ne figurera pas dans mon top 10 des romans préférés. Mais voilà, plusieurs personnes m'ont dit que ce n'étais pas son meilleur roman, et comme j'ai déjà bien aimé celui-ci, je me dis que les prochaines rencontres littéraires avec l'auteurs sont de bonne augure.

Quand j'ai commencé cette lecture, je n'avais lu que ce synopsis, et ne savais donc pas du tout quel serait le sujet traîté. Et oui, j'étais persuadée qu'il s'agissait d'une sombre affaire de corruption ou de meurtre, que François fuyait des malfaiteurs. Sauf que, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de malfaiteur.
La rencontre en François et Paul est aussi hasardeuse qu'improbable. Deux hommes que tout oppose, ou presque, qui dans d'autres circonstances ne se seraient même pas accordés un regard. Mais ça, ce serait dans d'autres circonstances. Parce que des fois, la vie elle fait des coups-bas, elle te prend à revers… Les deux protagoniste fuient quelque chose. Une chose bien différente l'un de l'autre, mais qui pourtant va les amener à se lier, se faire confiance, et ils auront bien besoin de ça pour affronter leurs propres démons.

L'intrigue est bien ficelée, il y a des choses intéressantes et surprenantes, mais aussi beaucoup de facilités, notamment concernant le personnage de Valérie. J'ai trouvé qu'à plusieurs moments, l'auteure prenait des racourcis un peu faciles pour se dépêtrer d'une situation embarrassante. Et c'est pour cela que ce livre ne fait pas partie de mes préférés. Cependant, si j'ai envie de retenter une lecture de Karine Giebel, c'est parce que j'ai trouvé ces personnages absolument fascinants. J'ai adoré la façon dont elle nous embarque avec eux. Elle nous décrit leurs forces et leurs faiblesses avec une justesse incroyable. Comment ne pas être séduite par Paul, ce jeune homme nonchalant, toujours le bon mot à sortir ? Et en même temps, comment ne pas le craindre, avec toutes ses magouilles dont on ne connait au début, ni les tenants, ni les aboutissants ? Comment ne pas être émue par le destin de François ? Vraiment, on sent que les personnages sont travaillés, qu'il y a une réelle volonté de donner corps à ces personnages. Alors, même s'ils ne sont pas toujours des anges, même s'ils peuvent avoir des choix parfois très discutables, je me suis réellement attachée à eux. le temps de ma lecture, Paul et François ont fait partie de ma vie. Enfin, de ma vie littéraire :)

Et tout ça, ça me donne sacrément envie de lire un autre roman de Karine Giebel.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Alors que résonne encore en moi la plume de K. Giebel et son Meurtre pour rédemption dont le personnage de Marianne ne peut laisser indifférent, je me suis plongée dans le dernier livre de cette nouvelle reine du crime.
Tout d'abord, la couverture a accroché mon regard, ce titre envahissant et cette route qui a l'air de ne plus vouloir en finir, ne semble faire qu'un et dessiné une croix. On pense alors road movie (à la Tarantino ?), accident de la route, périple routier,... mais une fois le livre terminé, elle prend tout son sens et je vous invite à y revenir après votre lecture.
François, avocat et attente d'une mort certaine et Paul, auto-stoppeur au passé déjà lourd pour son jeune âge. Quel lien peut-il s'établir entre ses deux personnages diamétralement opposés ? Quels évènements peuvent les amener à se rencontrer ? Car la vie (et la mort) est ainsi faite, elle met sur votre chemin des personnes qui s'immiscent dans votre vie et vous la font voir différemment.
De kilomètres en kilomètres, ces deux personnages apprennent à se connaître, enfin ce qu'ils laissent découvrir. Embarqué dans une série d'évènements dignes des meilleurs films d'action hollywoodiens, c'est bien l'humain que Karine Giebel dissèque en arrière-fond de sa toile.
Les relations amoureuses, le lien parental, la fratrie sont autant d'interrogations et de remises en question que livre K. Giebel à son lecteur. On croit lire une intrigue bien ficelée mais ce thriller se révèle encore plus profond grâce à la plume de l'auteur.
Lien : http://ce-livres-et-fourneau..
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Quelle tension dans ce roman, on voyage à vitesse grand V, on est emporté dans cette double cavale.

Celle de Paul d'un côté, qui veut échapper à ses employeurs, et celle de François, qui veut oublier celle qui le dévore de l'intérieur.

Encore des sujets variés et tellement d'actualité dans ce roman de Karine Giebel. Comment d'une information à peine abordée dans un journal télévisé (ou dans la presse écrite et radio), peut-elle tirer les éléments pour bâtir une intrigue pareille ?

Ce roman est d'une noirceur !
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François, un brillant avocat, apprend qu'il a un cancer incurable alors il prend la route et conduit, sans savoir où. En chemin, il prend un jeune auto-stoppeur, Paul, dont il ignore tout. Au fil du temps, nos deux héros se lient d'amitié. Mais Paul est poursuivi par des malfrats pour une sombre histoire de trafic.

Même si l'écriture est toujours très intense, l'histoire est un peu différente de ce qu'a l'habitude d'écrire Karine Giebel. On s'attend à de l'horreur, à du noir, du très sombre comme dans le Purgatoire des innocents par exemple. Et c'est une "banale" histoire d'amitié entre un cancéreux & un voyou poursuivi par la pègre.

Un roman sympa à lire et moins sanglant que les autres mais pas spécialement marquant.
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Satan était un ange de Karine Giebel, présentation
Une femme se fait assassiner. Elle voit dans les yeux de celui qui va lui porter le coup fatal de la douleur. Et lui voit dans les yeux de cette femme, ceux de sa mère. Mais il doit tuer.

Il fuit, il fuit la mort. Un tic-tac lancinant rebondit dans sa tête.

Il va vers le sud, il roule sans pratiquement s'arrêter, sans savoir où il va.

Avis Satan était un ange de Karine Giebel
Il est parti de Lille en voiture. Il fuit, il avale les kilomètres, voulant rester seul. Quelques pages avalées et le lecteur sait ce qui arrive à ce brillant avocat d'affaire. Première surprise pour moi. J'aurais pu m'en douter en lisant la quatrième de couverture. Mais ça, je ne le fais pratiquement jamais. J'aime me laisser surprendre par l'auteur que je lis. Et cela a été le cas. Je savais qu'il fuyait la mort, mais quelle mort. Habitué9782266258654e à Karine Giebel, je ne m'attendais pas à ça. Vers Lyon, François prend un jeune autostoppeur, Paul. L'un et l'autre ne vont pas faire que conduire. Ils vont devoir s'arrêter. Paul pense, bien souvent, à déplumer François mais il ne s'y résout pas.

Ces quelques jours passés ensemble vont développer des liens entre ce jeune homme et cet homme de près de 50 ans. Des liens amicaux, certes, mais des liens filiaux. Car François va découvrir petit à petit qui est Paul, surtout que sur leur chemin, ils devront faire face à la mort. de plus, Paul est armé. Pourquoi ? Que cache-t-il ? François se mettra souvent en colère contre Paul car il ne comprend pas. Même quand celui-ci lui avouera toute la vérité. Mais cette rencontre permettra à François de faire le point sur toute sa vie passée. Une vie professionnelle superbement réussie. Qu'en est-il de sa vie privée ? L'a-t-il réussie ? L'a-t-il ratée ? Il regrette profondément de ne pas avoir été là pour les derniers instants de son père. Et, en définitive, avec ce jeune homme qu'il ne connait pas, il n'a pas envie de mourir seul. Pourtant, il va arriver à le quitter et ce plusieurs fois. Mais l'attraction est forte. Malgré le peu qu'il a appris, il n'arrive pas à le laisser. Il veut ne pas mourir seul mais aussi le protéger.

Superbe relation entre ces deux hommes, extrêmement détaillée par Karine Giebel. le lecteur comprend les sentiments de l'un et de l'autre. François a envie de protéger Paul, comme un fils. Paul a envie, besoin d'avoir une figure paternelle vers qui se tourner, une figure qu'il respectera. Ce sera nouveau pour lui, lui qui a souvent été déçu, lui qui a dû subir des violences autant physiques que morales. Paul n'a connu que la violence. François lui montrera, avec des mots durs et cruels que la violence ne résout pas tout, surtout envers les femmes. Paul doit respecter et changer son comportement. Paul n'est pas un simple malfrat, c'est un tueur, à la solde d'une famille mafieuse. Mais on ne quitte pas une famille comme ça. On la sert encore et toujours ou on meurt. Ce sera une course-poursuite pour se sauver, pour sauver les personnes qui sont chères. Ce sera une course-poursuite contre la mort. La mort qui attend François à brève échéance. Mais quand ? La mort qui attend aussi Paul. François a un véritable compte à rebours dans sa tête.

Ce roman est également une façon de se questionner sur ce qu'est la vie, ce que l'on attend, ce que l'on a réussi ou pas. Est-ce que l'on se concentre sur l'essentiel, c'est-à-dire soi ou les autres ? On se trouve happé par des désirs, une volonté, bien souvent, de réussir, au détriment de ce que l'on est réellement. Et on peut passer à côté de beaucoup de choses. Faut-il attendre d'être en sursis pour faire ce que l'on a envie ?

Outre les magouilles mafieuses, Karine Giebel s'attarde, un peu, mais rend surtout hommage aux journalistes, morts assassinés, qui voulaient dénoncer les trafics des déchets. Cela me rappelle, il y a peu, un reportage, sur la mafia sicilienne, il me semble et ces trafics odieux.

Comme toujours, un très bon Karine Giebel qui me surprend avec son dénouement car d'habitude les personnages principaux meurent.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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François est avocat. François est comme tout le monde, il ne pense pas à la mort. Pourtant François apprend qu'il ne lui reste que qq mois à venir. Choqué, bien décidé à cacher les effets de la maladie, François plaque toute sa vie et part sur les routes de France au volant de sa BMW. En chemin, il rencontre un jeune auto-stoppeur, Paul, 20 ans, qu'il prend avec lui. Mais "le petit" apporte la mort avec lui...

Un roman passionnant qui traite de façon intéressante des thèmes comme la mort, l'amitié, la mafia et les déchets toxiques. Paul et François, improbable duo. Plus qu'une amitié, c'est un lien filial qui se tisse entre ces deux là. "Le petit" est tantôt aimé tantôt méprisé par le grand avocat. Et on comprend François, Paul sème la violence et la mort autour de lui mais du haut de ses 20 ans, il n'est qu'un enfant meurtri pour lequel on ne peut que ressentir une profonde empathie. Un polar noir au rythme haletant. le lien qui unit Paul et François est touchant. le coeur de l'intrigue, qui est basé sur un fait réel, est choquant et nous ouvre les yeux sur d'horribles réalités.
J'ai d'autres romans de Karine Giebeliebel dans ma PAL, il me tarde de m'y plonger.
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Autant le dire tout de suite, ce livre ne m'a absolument pas marqué. Pourtant je l'ai lu assez rapidement et me suis facilement retrouvé embarqué dans cette histoire d'auto-stoppeur louche et de malade en phase terminale inopérable et au coeur aussi grand que le portefeuille. Seulement, ça ne ressemblait pas à du Giébel. Très peu de psychologie, une action linéaire soft sans grande violence et une légère prévisibilité tout au long du récit. le rythme correspondrait sasn problème à un road movie un après-midi pluvieux à la télé. L'autrice nous sert une lecture sans prise de tête, sans suspense mais qui nous permet une détente entre deux thrillers plus apte à nous griller les neurones.
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Deux personnages très attachants. Des thèmes sombres, esclavage, maladie qui dévore à grande vitesse. Livre prenant mais je le trouve un peu moins captivant que beaucoup de libres de cet auteur
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Après la lecture de plusieurs titres de Karine Giebel l'année dernière, dont Meurtres pour rédemption, qui ne m'avait pas laissée indemne, j'ai eu besoin de faire une pause, tant ce dernier m'avait marquée.
Cette année, j'ouvre à nouveau la porte de cette auteure, et la surprise est grande, car le sujet traité est différent de ses habitudes il me semble.
Mais c'est bel et bien du Giebel, tout fonctionne, le rythme effréné, saccadé est bien là, le suspens également. Et l'émotion qu'elle arrive à mêler à tout cela fait que même cela ne restera dans mes meilleurs souvenirs de lecture, j'ai dévoré ce livre.
François et Paul vont vous emmener dans une course folle contre la mort, ou déchirements et remises en question vont s'enchainer, une histoire très (trop) humaine en somme ... Bonne lecture !
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