Satan était un ange

Karine Giebel est indéniablement une des auteures contemporaines les plus géniales dans le genre thriller, une fierté nationale ! Je m'attends toujours à plus haut, plus grand, plus fort ! Satan était un ange est un livre efficace, agréable à lire mais malheureusement légèrement décevant.

Un road trip français, quoi de mieux pour attirer mon attention ? Pourquoi la magie n'a pas opéré ? Tout commence pourtant bien, un homme qui fuit une mort imminente, on devine dès les premières pages que la mort en question n'est pas un tueur mais tout simplement la maladie. On se questionne, comment ce livre peut tourner au thriller ? Et puis il y a une rencontre, une rencontre qui va changer la vie des deux protagonistes. D'un côté François, un homme qui a tout réussi et qui a tout perdu en une fraction de seconde, toutes ses certitudes balayées par l'annonce de sa mort à venir. de l'autre Paul un jeune homme mystérieux, curieux, dangereux...

Les pages défilent vraiment facilement et c'est cela que j'ai le plus aimé dans ce livre : son côté efficient. Cependant je n'ai pas trouvé en lui la même fougue, le même audace que dans les autres romans de l'auteur. En premier lieu j'ai trouvé que l'ensemble n'était pas original, cela avait déjà été fait par nos amis américains et en mieux : le road trip, la criminalité etc. Je ne voyais pas en fait ce que ce livre apportait de plus. Il est bien mais n'a rien d'innovant. Cependant cela n'aurait absolument pas posé de problème si d'autres éléments ne m'avaient pas gêné.

En effet, le personnage de François ne m'a pas semblé réaliste du tout : sa réaction vis-à-vis de sa compagne est assez choquante à mes yeux. La fin est aussi peu crédible, je ne peux pas en dire trop la dessus mais sincèrement j'aurai aimé que le final soit beaucoup plus impressionnant et émouvant.

Après j'ai bien aimé cette lecture : je l'ai lu rapidement, gage d'un roman dont l'écriture est unique et fluide. Les thématiques abordées sont celles que j'aime lire dans la littérature américaine. Un Karine Giebel ne peut pas être mauvais, mais celui-ci n'est pas à la hauteur des précédents. Très différent de ses autres écrits, il saura surprendre par cet aspect mais le fond en lui-même n'a pas atteint son objectif surtout par l'utilisation de petits clichés (par rapport au monde de la mafia) sans arriver à s'en détacher.

En définitive, une bonne lecture mais certainement pas le meilleur de Karine Giebel !
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Effrayé, paniqué par la terrible nouvelle qu'il vient d'apprendre, François Davin, 48 ans, avocat d'affaires à Lille prend sa voiture et part, direction le sud. Pourquoi le sud ? Pourquoi pas ! Il abandonne tout et trace la route, avalant les kilomètres, fuyant... Aux alentours de Lyon il va prendre un auto-stoppeur. C'est Paul, tout juste 20 ans, qui semble changer de lieu comme de métier, au gré des opportunités. Il n'a pas de point de chute non plus Paul, donc ils avancent, ils roulent.

Et ces deux là vont faire un bout de chemin ensemble, partageant l'habitacle de la BMW de François, les repas et les chambres d'hôtel. Contre toute attente, alors qu'un monde les sépare, un lien va se créer, fragile. Et il va falloir qu'ils le consolident, car ils en ont besoin l'un comme l'autre, mais cela va se faire dans la douleur des aveux, dans les bilans à tirer du passé.

Karine Giebel nous offre là une sorte de huis clos, sous forme de cavale, sur fond de mafia. Chacun des deux hommes a son problème, radicalement différent bien sûr, et semble vouloir le résoudre par une fuite en avant. Sauf qu'ils vont très vite se rendre compte que cela ne résout rien et qu'ils vont se retrouver devant un mur.

La suite sur le blog ;)
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Karine Giebel réussit un véritable exploit : à chaque nouveau livre, il est complétement différent des autres, et à chaque fois, elle réussit à me surprendre et j'adore ça.

Celui-ci a une telle profondeur, elle nous emmène loin dans les émotions et les questions existentielles. On se sent en accord avec les idées de François.

Elle traîte aussi en parallèle d'un thème d'actualité, que je ne préciserai pas pour en garder à ses futurs lecteurs, la découverte.

Et en même temps, le rythme et les suspense sont toujours omniprésents.

Encore un chef-d'oeuvre de Karine Giebel.

En espérant que le prochain soit un peu plus long, pour profiter encore plus de son immense talent.

Une lecture mitigée qui m a complètement déboussolée ! Je me suis acceptée sur la première moitié et puis tout démarre, tout s enchaine , nous laissant sans voix , émotion et suspense qui ne stoppent plus ...
Davin est un avocat respecté qui apprend qu'il va bientôt mourir alors il fuit, sa vie et la mort ... Son chemin le mène à prendre Paul , un jeune auto-stoppeur...
Je ne regrette pas cette lecture même si le début fût difficile car le ressenti des sentiments au final en vaut largement le jeu ...

Jamais déçu par Karine GIEBEL, ma seule déception ?
le fait d'avoir bientôt lu, l'ensemble de ses romans ..
encore une fois, un environnement inconnu, deux situations poignantes qui nous donnent envie de creuser .. et d'en savoir un peu plus sur l'issue. j'aurai peut être aimé une fin encore plus poussée pour Pavel, mais on a un petit champ libre pour l'imagination ce qui n'est pas si mal après tout !

Je suis Karine Giebel depuis ses tout débuts. J'avais entendu parler de Chiens de sang à sa sortie, dans une émission de France Inter, un samedi matin, et c'est ainsi que je l'ai connu (avec son deuxième ouvrage, le premier étant Terminus Elicius).
Depuis, je ne rate jamais une sortie.
Satan était un ange est prenant et addictif, j'ai beaucoup aimé.

Cela fait un moment que je souhaite lire ce roman, c'est chose faite.
On voit à sa couverture rafistolée, que ce livre, paru en 2010, a du vécu.
Je comprends qu'il puisse passer de mains en mains, il est addictif. L'écriture de Karine Giebel est étonnante, elle nous embarque et impossible de lâcher.
Deux personnes que tout oppose, se retrouvent dans la même voiture pour fuire la mort.
Une sorte de Road trip qui oblige nos deux personnages à vivre des aventures non attendues mais si libératrices.
Je ne peux pas trop vous en dire, pour ne pas dévoiler qui ils sont, mais entre un monde d'avocat et celui de trafiquants, la frontière n'est sûrement pas infranchissable.
Alléger sa conscience, voir sa vie autrement, n'est-il pas un moyen de Vivre?
En bref, j'ai adoré !

C'est une amie qui m'a prêté ce livre parce que nous avons quasiment les mêmes goûts en matière de lecture et elle était persuadée que j'allais aimé.

En règle général, Karine Giebel est une auteure que j'aime beaucoup. Je n'ai lu que quelques un de ces romans mais TOUS m'ont pris aux trippes et m'ont remuées... Des années après je me souviens encore avec beaucoup d'émotions de Marianne dans Meurtres pour rédemption. Karine Giebel à ce talent et cette force de nous faire aimer des personnages qui au départ semblent détestables en tout point. Et elle va confirmer ce talent avec Satan était un ange.

Dans Satan était un ange, on rencontre François, brillant avocat qui a réussi sa vie. Aussi, lorsque les médecins lui diagnostiquent une tumeur non opérable, François va réagir à sa façon. Il va alors monter dans sa voiture grand luxe et prendre le large vers le Sud sans prévenir personne. Sur la route il va prendre en stop un jeune homme, Paul qui semble lui aussi vouloir échapper à quelque chose, ou à quelqu'un. Diamétralement opposés, les deux hommes vont doucement se lier d'amitié. François va se retrouver, malgré lui, embarqué dans l'histoire de Paul.

Je m'arrête là pour l'histoire. Une fois de plus Karine Giebel m'offre un coup de coeur. Satan était un ange est un road trip haletant, avec un rythme de fou. Elle nous embarque dans son histoire et nous voilà presque à l'arrière de la voiture de François qui dévale les kilomètres, nous voilà spectateur de l'histoire qui se déroule sous nos yeux. Spectateurs impuissants. Et on va se surprendre à espérer que tout se finisse au mieux dans cette histoire, même si on sait que Karine Giebel n'est pas une adepte des happy end on a envie d'y croire tellement ces deux hommes sont attachants. Elle nous démontre qu'il ne faut pas se fier aux apparences, parce que derrière l'apparence et l'attitude, se cache parfois un profond désarroi.

Satan était un ange est pour moi un excellent thriller et même si on sait que l'auteure est capable de nous mener dans les endroits les plus sombres, on tourne les pages avec assiduité pour arriver au dénouement.

Je ne peux donc que vous conseiller ce roman. Karine Giebel fait désormais partie des auteurs que j'affectionne.
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..

Satan était un ange ... Et il le redeviendra !
Quel programme ^^ sauf qu'hélas ... Ce qui devait arriver est arrivé :'( je suis déçue de mon autrice chouchou :'( :'(
Le moins bon (pour moi) de K.Giebel ! Mais où est passé la force de caractère de ses personnages ??? certains trouveront du courage dans les actes du personnage principal "françois" moi je ne vois que de la lâcheté !!! ce livre reste une chouette lecture car il nous met en haleine mais Karine m'a tellement habituée à des personnages hauts en couleurs avec des destins de ouf ... qu'ici j'ai failli jeter mon livre par terre tellement je m'énervais sur les pleurs du personnage !!! Mais bon sur 10 livres lus de cette autrice je compte 2 énoooooooormes coups de coeur, 7 superbes lectures et celui-ci qui m'a un peu déçue ...

Que dire ... quel plaisir de voir citer l oeuvre de celui qui fut mon premier amour de lectrice, Baudelaire. Quelle surprise aussi que Karine Giebel finisse un livre presque sur un happy end.
Quelle révélation enfin ! La moralité est elle ambiguë ? Que pouvons nous excuser ?

Et si demain vous deviez mourir, quel bilan de votre vie, de vos relations amoureuse, amicales feriez vous ? Que feriez vous de vos derniers mois, jours et heures ?
Et si la mort nous révélait...