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3,83

sur 1791 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon avis :

Premier roman de l'auteur dans cette version récemment rééditée, vous aurez la surprise de pouvoir lire une nouvelle inédite très actuelle, dans l'air du temps, Aurore.

Alors Terminus Elicius est un bon thriller. Il a un bon rythme, les pages défilent rapidement.

Jeanne est une femme seule qui vit encore chez sa mère. On a sent très fragile et à la limite au niveau psychologique. Un soir, elle découvre une lettre dans le train qu'elle prend tous les jours pour rentrer chez elle. Cela pourrait être une bonne chose si son admirateur clandestin n'avait pas un lourd secret.

Le train est un personnage à part entière dans ce roman. Et comme ce moyen de locomotion, l'action va vite et Jeanne va se retrouver dans une spirale qui va l'aspirer.

Jeanne est une femme à la psyché complexe. J'ai beaucoup aimé la suivre et être étonnée par mes découvertes.

Le livre se lit vite. On a envie de savoir la suite des évènements. L'écriture est fluide mais la fin est un peu prévisible. Karine Giébel a su développer le final de ses romans par la suite.

Le récit se situe dans le sud de la France vers Marseille, c'est dépaysant avec le froid que l'on a en ce moment, cela a réchauffé ma journée de lecture !

Petit bonus dans la version que j'ai lu, une nouvelle inédite Aurore. Que j'ai adoré ! Très actuelle et dans l'air du temps. On suit deux adolescents en pleins tourments. Elle m'a rappelé la nouvelle de l'auteur "Aleyna" que j'avais lu dans la 2ème édition de 13 à table sur le théme de la fratrie.

Voici donc une édition qui vaut le détour pour découvrir le premier récit de l'auteur et cette nouvelle géniale !
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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J'ai découvert Karine Giebel avec "Purgatoire des innocents", qui a été un beau coup de coeur et, depuis, je me suis mise en tête de découvrir tous ses romans tellement j'ai accroché à son style ! Je ne suis pas déçue non plus avec "Terminus Elicius", même s'il n'a rien de transcendant. Disons simplement que l'auteure a un don pour nous faire douter de tout et de tout le monde, ça reste très captivant !

Jeanne a une vie très routinière. À l'approche de la trentaine, elle vit encore avec sa mère, se lève chaque matin de la semaine pour aller au travail en train et le reprend à 17h36 pour être rentrée "à l'heure". Ses week-ends sont totalement vides niveau sortie. C'est chaque semaine la même chose...
Hors, un jour, en rentrant du travail, elle découvre une lettre dans le train, entre deux sièges, qui lui est destinée. Une lettre d'amour. Quelqu'un fait enfin attention à elle... Puis d'autres lettres, petit à petit. L'auteur se révèle être le serial killer que recherche activement son supérieur, le capitaine Esposito. Jeanne se retrouve tourmenter entre la vérité qu'elle détient et l'amour que lui porte cet homme, si dangereux soit-il...

"Terminus Elicius" est un roman sorti d'abord en 2004, puis publié à nouveau plusieurs fois par la suite. Dans cette édition de 2016, chez Belfond, y est inclus une nouvelle. Les seuls liens qu'il y a entre l'histoire du roman et cette nouvelle sont la vengeance et le fait que les deux histoires se déroulent en même temps. Je n'ai pas spécialement accroché à cette nouvelle, elle se lit bien, c'est intriguant, mais bien trop court pour ce genre d'histoire...
Pour en revenir à "Terminus Elicius", j'ai accroché dès le départ ! Je ne pourrais pas en faire un coup de coeur, simplement parce que la fin est trop ouverte et, dans les thrillers, j'ai besoin d'une vraie fin... Mais, pour tout le reste, cette histoire est géniale ! Rien de transcendant, comme je le disais, mais on est vite captivé par la plume de Karine Giebel. D'ailleurs, j'ai adoré la façon dont elle a construit la narration. On suit principalement le point de vue de Jeanne et la narration est à la hauteur de celle-ci. C'est-à-dire, un peu décousue, un peu déboussolée. C'est difficile à expliquer clairement mais j'avais réellement l'impression d'être dans la tête de Jeanne. Elle n'est pas toute seule dans sa tête et c'est également le cas dans la narration : Jeanne se parle à elle-même, puis la voix de la raison s'en mêle mais sans qu'il y est de coupure dans le texte, et l'on n'est pas perdu pour autant. Bref, j'ai adoré cette façon de procéder qui nous invite directement dans la tête du personnage principal. Tout comme le capitaine Esposito, qui nous offre également son point de vue de temps en temps, on ressent tout de suite qu'on change de personnage et cette narration est également à la hauteur de ce personnage ; on se retrouve également dans sa tête, limite dans sa peau.
Quant à l'intrigue, si au début je pensais que l'identité du serial killer allait tomber sous le sens, plus j'avançais et plus je me posais des questions. J'ai fini par douter de tous les personnages. En me disant qu'il pourrait bien y avoir un dédoublement de personnalité ou encore un "gentil" qui cacherait bien son jeu, mais pas une seule fois je n'imaginais ce tueur ni ces raisons. Et c'est ça que j'adore avec cette auteure, elle sait captiver, mettre le doute constamment, tenir en haleine, même avec une intrigue basique (mais superbement maniée et tournée, on s'en rend compte quand on arrive aux révélations !) et un personnage principal qui n'avait rien d'engageant de prime abord.

Je recommande vivement ce thriller psychologique qui sait captiver du début à la fin. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher parce que l'auteure sème le doute constamment et lâche souvent des souvenirs de Jeanne qui ne sont pas forcément ce que l'on croit... L'intrigue est très bien menée. Si, au début, on se dit qu'il n'y a rien d'exceptionnel, on se rend compte aux révélations que l'auteure l'a maîtrisée dès le départ et que tout concorde. Un excellent thriller. Dommage que la fin soit si ouverte par contre...
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La jeune Jeanne, gratte papier à la police de Marseille n'est plus que l'ombre d'elle même, un être transparent, rompue à la routine et à ses petites manies depuis qu'un terrible drame a brisé son coeur.
Mais son quotidien monotone est chamboulé le jour où elle trouve une lettre d'amour à son attention, dissimulée à sa place habituelle dans le train de 17h36 de Marseille-Istres. Après la révélation de son amour pour elle, le mystérieux inconnu qui se fait appeler « Elicius » ne tarde pas à lui avouer être le tueur en série qui sévit depuis peu à Marseille.
Jeanne entame un terrible combat contre son « double », celui qu'elle s'est inventé pour ne pas basculer de l'autre côté, l'endroit obscur de sa personnalité où la raison n'existe plus. Celui-là même qui lui hurle d'arrêter cette folie mais qui semble démuni face au mystérieux Elicius qui trouve les mots qui la touchent, qui la font exister. Au-delà du tueur impitoyable, Jeanne découvre un être de chair et de sang, capable de sentiments, cherchant dans la vengeance un exutoire à sa propre souffrance.
Partagée entre la raison qui lui intime de tout avouer au Capitaine Esposito pour qui elle a toujours eu un faible et l'espoir que fait renaître cet amoureux atypique, Jeanne écoutera-t-elle sa conscience ou rejoindra-t-elle Elicius jusqu'au terminus ?

J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce thriller qui nous entraîne dans les limbes de personnages psychologiquement fragiles, déboussolés, flirtant avec la folie.
On y retrouve la belle écriture de Karine Giebel comme toujours très efficace. Mais bien que le rythme du récit rendent l'intrigue haletante, je n'ai pas retrouvé la même intensité que dans « Juste une ombre » ou « Meurtres pour rédemption ».
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Merci aux éditions Belfond et à Netgalley pour m'avoir permis de découvrir cette réédition de Terminus Elicius.

Dans ce petit roman très nerveux , on découvre Jeanne , jeune femme à la vie austère. Travaillant dans un commissariat , cette employée totalement transparente aux yeux des autres, prend tous les jours , le train reliant Istres à Marseille. Jusqu'au jour où elle trouve coincée entre deux fauteuils, une lettre d'un admirateur secret . Mais quand cette lettre dévoile que le soupirant est un tueur en série , quelle sera la réaction de Jeanne.

Terminus Eilicius est le premier roman de Karine Giebel, dans lequel on reconnaît bien le style déjà affirmé de l'auteur. Car c'est bien une histoire très noire qui nous est livrée ici. On se met à la place de Jeanne, on la comprend , on compatit, et on s'interroge .

C'est un récit très incisif qui fait mal , qui percute.Avec son style toujours si direct, clinique, ça marche. Tout comme la nouvelle inédite Aurore, qui décrit la descente aux enfers d'une adolescente harcelée par ses camarades et les conséquences de ce harcèlement.

En bref un bon Giebel, que je ne peux que vous conseiller.


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J'entendais depuis pas mal de temps parler en plus que bien de Karine Giebel et commencer avec son premier roman était pour moi une bonne entrée en matière. Mais c'était aussi une façon pour moi de faire autrement que tout le monde en ne me jetant pas sur "Juste une ombre" ou encore "Les morsures de l'ombre", les best-sellers du moment. Ben oui je garde ceux-là pour plus tard, j'aime faire durer le plaisir ;)

Dès les premières lignes, je suis complétement entrée dans l'histoire et l'univers de Jeanne, jeune femme perturbée, mais pourtant si attachante. le roman étant court, l'auteur entre donc rapidement dans le vif du sujet et il est très difficile de faire une pause, tant l'on veut savoir pourquoi ce meurtrier à jeté son dévolu sur Jeanne, demoiselle si réservée, discrète et effacée.

L'originalité de ce roman se fait par la nature des contacts entre Jeanne et le tueur: des lettres laissées dans un train, toujours le même trajet, à la même heure et à la même place.

Pourquoi Jeanne se trouve être le témoin si privilégié d'actes si horribles? Quel est son lien avec ce meurtrier? Personnellement, je ne l'ai compris que très tardivement, car Karine Giebel arrive à maintenir le suspens jusqu'au bout et avec brio. En revanche, le mobile du tueur m'est apparu assez tôt dans le roman, du moins j'avais déjà ma petite idée, mais jusqu'au bout le mystère est conservé et personnellement j'étais bien surprise.

Pour moi, ce "Terminus Elicius" est presque un sans faute, original, prenant et addictif! Je vous le conseille plus que fortement. Et c'est plus que certain, Karine Giebel entrera dans la liste de mes auteurs favoris, si mon attrait se confirme avec ses autres romans!
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Jeanne a 25 ans et a un emploi dans la partie administrative d'un commissariat. Très introvertie, timide, elle ne parle quasi pas à ses collègues et c'est en baissant les yeux et en vérifiant dix fois que son sac est bien fermé, qu'elle prend le train pour regagner le domicile familial, qu'elle partage avec sa mère.
Un soir où elle s'assoit à « sa » place dans le train, elle découvre une lettre qui lui est adressé … une lettre d'amour, de la part d'un tueur en série !
Un thriller où cette jeune femme mentalement instable hésite entre son attirance envers ce monstre et la peur.
Un peu long parfois, notamment dans les descriptions du trajet en train mais un roman efficace toutefois.
Il est suivi d'une nouvelle « Aurore », dans laquelle l'autrice évoque le harcèlement dans un lycée.
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Un livre addictif, comme on peut se l'attendre avec cet auteur. Des personnages attachants, où l'on a qu'une envie, connaître ce qui leur arrive finalement. Un échange épistolaire avec le mal en personne pour une personne innocente. Ce plongeon entre deux eaux, entre le bien et le mal. On a autant envie de haïr l'assassin que de se laisser attendrir. Un roman qui ne s'oubliera pas.
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C'est ce roman qui manquait à ma collection maintenant complète de cet auteure.
Un trio : Jeanne, le flic Esposito et l'assassin Elicius. Mais quel rôle joue donc Jeanne : victime ou complice ! Cette jeune femme, meurtrie par une disparition dont nous allons découvrir le contexte par touches, au cours du roman, au physique qu'elle rend volontairement ingrat, va être guidée jusqu'à la folie. La folie justement, l'auteure dans cette première publication, ouvre la porte aux autres ouvrages qu'elle a commis par la suite et fait déjà preuve d'une grande maîtrise de la manipulation.
Les paysages sont sublimes et les meurtres odieux. Tout pour plaire le lecteur addict … A ne pas rater !
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Terminus Elicius est le tout premier roman de l'auteur. Nous suivons Jeanne qui va commencer une correspondance avec le tueur, qui se nomme lui même Elicius, le plus recherché de Marseille. Celui ci est en effet tombé amoureux d'elle et se met à lui confier ses secrets par le biais de lettre laissée dans le TER.

Comme dans la plupart de ses romans, la psychologie des personnages est très bien travaillée et en particulier celle de Jeanne. Jeanne est une jeune femme dérangée, tourmentée par un passé lourd que nous découvrons au fur et à mesure. Vivant encore chez sa mère, elle est pleine de toc et se parle à elle même. Elle va se retrouver tiraillée entre l'idée de dénoncer Elicius et en même temps ne rien dire et continuer cette correspondance morbide. Il faut dire que derrière ses meurtres, Elicius semble être un homme romantique et poétique et Jeanne n'a pas l'habitude qu'on lui accorde autant d'attention. Je me suis prise moi même à m'attacher à ce tueur en série qui intrigue mais en même temps ses meurtres sont tellement affreux que l'on a envie que la police l'arrête.

On a envie d'en savoir plus sur ce fameux Elicius et Karine Giebel nous amène petit à petit vers le dénouement final qui est bien trouvé. le roman est addictif comme toujours avec cette auteure. On fait défiler les pages et hop on se retrouve à la fin sans s'en rendre compte. Impossible de s'ennuyer avec ce roman. La relation entre Jeanne et Elicius est peu banale et je l'ai adoré. C'est une romance pour le coup très originale !

Néanmoins il m'aura manqué ce petit quelque chose que j'ai trouvé dans « Les morsures de l'ombre », pour que ce roman soit un coup de coeur. Mais ce fut tout de même une lecture très agréable, mais moins choc que les autres romans de Karine Giebel que j'ai pu lire précédemment. En résumé un bon thriller avec une romance originale qui se lit d'une traite !
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Je ne vous présente pas les pourquoi du comment je lis un Karine Giebel.

En fait si. C'est l'histoire d'un message sur Facebook de l'amie Yumie qui me sort qu'elle va lire la semaine d'après un Karine Giebel. Et de ses yeux de chat potté, genre : on le lit à deux ? Moi, forcément, plus attirée par l'auteure que par les yeux de chat potté, il faut dire, j'ai dit oui de suite. Deux jours plus tard, le roman arrivait à la maison. Une semaine plus tard, il était lu. Et depuis ce matin, ma marraine le lit.

Donc oui, je vous fais un paragraphe aussi important qu'inutile mais cela fait partie de l'aventure. A l'image du train du roman. C'est un livre pris au hasard, une très bonne pioche, deux ou trois soirées superbes à jongler entre des lectures, et une histoire complètement barrée.



Oui parce que les personnages de ce roman....

Parlons de Jeanne, la nénette complètement barrée du roman ! Elle vérifie tout et demeure très introvertie. Elle vit encore chez sa mère et ne vit que dans la routine, transparente. C'est le genre de fille qu'on se dit qu'elle va péter un câble un de ces jours. Et pourtant, elle travaille dans un commissariat et elle n'a pas d'histoire. Mais si, en fait, elle en a une (qu'on va développer dans tout le roman). Elle a surtout une grande part d'ombre que le tueur qui va la contacter par lettre va exploiter, va mettre en exergue, jusqu'à ce qu'elle développe une forme d'amour envers lui.

Car oui, elle trouve une lettre dans son train, une lettre d'un tueur en série qui lui parle, chose que personne ne fait d'habitude. Ainsi, elle va se retrouver sans le savoir à le comprendre,à le couvrir et à l'aimer. C'est le syndrome de Stockholm vu par Karine Giebel et je trouve cela génial pour un premier roman.

Ainsi, l'ambiance est carrément malsaine, tous les personnages partent en vrille et c'est aussi pour cela que c'est totalement addictif. On se demande littéralement comment tout ce beau monde va s'en sortir. Comment d'ailleurs est-ce possible qu'ils s'en sortent. Mais je vous rassure, comme l'indique le titre, il y a une fin. Mais peut être pas aussi bonne pour tout le monde. C'est un Karine Giebel, en sommes ;)




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