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3,83

sur 1791 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand une femme discrète voit son quotidien changer suite à une relation épistolaire avec un tueur en série.

Jeanne se fond dans la masse, elle se cache derrière son apparence enfantine malgré ses 25 ans et vit toujours chez sa mère. Tous les jours, elle prend le même train, aux même horaires, s'assoie à la même place pour se rendre au commissariat dans lequel elle travaille comme est simple secrétaire. Jusqu'au jour, où elle découvre une lettre à côté de son siège, elle lui est adressée et signe le début de sa sortie de route sur sa vie rangée.

Une approche originale pour un thriller que j'ai apprécié. J'ai découvert une femme fragile, invisible aux yeux des autres, blessée mais pleine d'espoir. Elle agit un peu comme un robot et souffre de TOC. Les lettres d'Elicius vont la révéler. Enfin, quelqu'un la voit. Mais en même temps, que faire, c'est un meurtrier et il ne s'en cache pas. Ces deux personnages se ressemblent, ils ont un gros point commun, ils ont été blessé dans leur passé. Leur coeur n'est que meurtri. J'ai enchaîné avec hâte les pages, impatiente de connaître leur histoire.
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Un bon thriller psychologique oppressant et qui resserre son étau petit à petit.

L écriture reste efficace et l histoire de Jeanne et Elicius est originale.

Une correspondance malsaine, un tueur qui passe de bourreau à victime, Karine Giebel excelle dans les sentiments contradictoires et c est appréciable d être ainsi malmenée.
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Je continue ma découverte de l'oeuvre de Karine Giebel avec ce roman qui est son premier. Ouah pour un premier roman je dis belle claque. Bien glauque mais ne m'a pourtant pas mise autant mal à l'aise que 'Chiens de Sang'. Toutefois c'est étrange, Mme Giebel arrive souvent à faire en sorte que l'on 's'attache' (notamment) aux personnages qui commettent les pires des infamies. En effet elle arrive à nous montrer l'humain coincé dans le monstre, à nous dévoiler le petit truc qui nous bouleverse et nous permette de 'comprendre' le cheminement vers l'horreur et l'indicible.
La description et la dimension psychologique de tous ses personnages est vraiment ce que j'aime le plus dans son écriture. On entre dans la tête des personnages, on tente de comprendre la mécanique de chacun, ce qui fait qu'on veut en savoir toujours plus et que les pages se tournent sans qu'on s'en aperçoive.
Dans le cas du tueur en série de ce roman, la vengeance motive le tueur après les horreurs qu'il a subi lors de son bisutage dans une grande école.
15 ans après il n'a bien sûr pas oublié. Jeanne sera celle à qui il se confiera par lettres quasi quotidiennement. Elle recevra ses missives dans le train chaque jour en s'asseyant à sa place habituelle lors de son retour chez elle après sa journée de travail. Peu à peu nous apprenons à la connaître et nous comprenons combien tous ces personnages torturés ne souhaitent qu'une seule et même chose:être aimé.
Un livre qui m'a beaucoup plu, entrez sans hésiter dans le monde de Karine Giebel.
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. CRESCENDO.

Il était temps que je découvre cette auteure de talents qu'est Karine Giebel ! Terminus Elicius m'a permis de m'initier à son style et je dois dire que j'ai énormément apprécié ce que j'ai lu.

Le roman s'articule autour du personnage de Jeanne, une jeune femme, qui prends quotiennement le train pour se rendre à son travail au commissariat de Marseille.

Jusqu'à là on se demande ce qu'il va se passer ! Et bien, cette jeune femme, fragile et peu confiante, va trouver sur son siège dans le train, une lettre qui lui est destinée. La situation devient encore plus étrange quand elle découvre que l'auteur, Elicius, n'est autre que le plus recherché tueur en série de la ville. Et pour bien stresser, celui ci semble la connaître.

Vous le sentez l'atmosphère oppressant ? S'en suit une correspondance des plus étrange où ce criminel fait de Jeanne sa complice. Jusqu'à où est elle prête à aller pour continuer à recevoir ses courriers ?

On n'a du mal d'ailleurs à comprendre cette femme. Elle travaille avec l'équipe en charge de l'enquête mais semble ne pas vouloir collaborer. Elle cache d'ailleurs quelques choses qui la rends perturbée et distante.

Comment va se finir cette troublante enquête ? Je vous laisse le découvrir par vous même. Vous ne le regretterez pas !
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Karine Giebel nous installe dans une histoire originale pour son premier roman. Nous accompagnons Jeanne dans sa routine, dans ses TOC et dans ses peurs. Cette femme qui vit avec sa mère étouffante, et qui n'a aucune relations sociales.

Ce n'est pas un coup de coeur, mais je me suis laissée embarquer dans ce roman, et j'ai tout de même apprécié ma lecture.

Certains diront que c'est tiré par les cheveux... Soit. Il est vrai qu'après réflexion, Jeanne est inconsciente dans cette situation, et ne réagit pas comme nous le ferions tous, MAIS, Jeanne est complètement différente de chacun de nous, et pour moi ses réactions collent avec le personnage.

Les scènes dans le train m'ont un peu lassées... mais après tout, c'était le but du roman donc que dire ?
Je dirais que les annonces dans la seconde lettre que Jeanne reçoit sont précipitées... à quel moment un tueur évoque son meurtre dans la deuxième lettre qu'il écrit ? Il n'était même pas encore sûr de pouvoir lui faire confiance...

Bref, nous sommes quand même embarqués dans ce train, en se demandant qui est ce mystérieux Elicius et qui est Jeanne également ? Des éléments, tout le long du roman, nous laissent des parts d'ombre de sa vie qu'on ne découvrira qu'à la fin!

Pour un premier roman, il est quand même bien ficelé !
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"Jeanne serrait son sac contre elle. Est-ce qu'il est bien fermé ? Oui, il est bien fermé." La répétition très fréquente de cette phrase, de ce besoin viscéral de sécurité et de contrôle, sa monotonie aussi, est pour moi ce qui résume le mieux ce roman et son personnage principal, Jeanne.
Notre protagoniste est rongée par ses TOCs, par l'impression d'être incomprise, différente, transparente, par son double omniprésent et par la cohabitation toxique avec sa mère qui ne peut envisager de la voir s'envoler du nid. Une vie réglée au millimètre, avec en fond sonore, le doux bruit du train, régulier et apaisant.
Malheureusement, il y a une chose qu'elle ne pouvait ni prévoir ni contrôler et qui va venir rompre cette routine désespérante : le fait qu'un tueur en série tombe amoureux d'elle et décide de lui adresser des missives pour se confier à elle sur les crimes qu'il commet.
Le postulat de départ est une idée géniale, sa réalisation est en grande partie réussie. Ma seule déception concerne le côté mièvre des émois amoureux de Jeanne : entre un tueur et un policier, son coeur balance. Je n'ai pas été convaincue par ce pan de l'intrigue, même si je dois bien reconnaître que réussir à faire cohabiter niaiseries et tueur en série constitue une belle performance pour l'auteure.
Hormis cet aspect, j'ai lu le roman d'une traite et vais très certainement rejoindre le club des inconditionnels de Karine Giebel. J'ai découvert cette auteure en lisant Juste une ombre que j'avais adoré et ai donc eu envie d'en découvrir d'autres, en commençant, en toute logique, par son tout premier roman : Terminus Elicius. Pas déçue du tout et même définitivement convaincue du talent de cette écrivaine, je m'en vais de ce pas me plonger dans Meurtres pour rédemption.
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Quel voyage fulgurant et palpitant comme le coeur de Jeanne! Un contre la montre, un contre la mort, un contre l'amour magnifique. Tout le talent de Karine Giebel pour nous conter des histoires d'une noirceur extrême dans un style lumineux.
Des êtres brisés, un désir de vengeance, un pardon impossible, un amour sans issue. Une fois de plus le bien se mêle au mal et l'on navigue entre dégoût et pitié. Madame Giebel utilise avec brio toute une palette de sentiments qui provoque chez le lecteur une montagne russe d'émotions. Elle dénonce également une tradition stupide et cruelle qui, après le vote d'une loi, continue de perdurer sous un nom édulcoré. Je ne peux en dire plus sous peine de dévoiler l'intrigue.
Je vous invite à monter dans le siège du fond du dernier wagon du train Marseille-Miramar. Peut-être y trouverez-vous quelque chose'... Certainement un excellement moment de lecture.
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Jeanne, jeune femme discrète et fragile, prend le train quotidiennement, pour rejoindre sa mère après son travail de secretaire, dans la police à marseille.

Chaque jour se ressemble.

Jusqu'à ce que Jeanne trouve une lettre dans on train pour rentrer.. une lettre d'amour... et de mort...


c'est mon premier karine Giebel, je suis pas une lectrice régulière de polar, deux ou 3 par an me suffisent.
j'ai bien aimé l'écriture de l'auteure, ça se lit vite, on a envie de tourner les pages, l'histoire tient en haleine.

Après le final m'a un tout petit peu déçue, je m'attendais à un peu plus, un super rebondissement :p Bon ça a pas eu lieu mais ça reste un thriller très bien fait.
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C'etait une lecture étrange, bizarre, dérangeante. Mon premier thriller, et certainement pas le dernier.

L'ecriture est directe et incisive, les pages se dévorent bien que ce qu'on nous raconte soit moralement perturbant.

Malgré la brièveté du roman et le style (alternance de points de vue internes sans transition, nombreux dialogues), j'ai réussi à m'attacher aux personnages de Jeanne et Esposito, même si j'avais souvent envie de secouer la première comme un prunier...

J'ai entendu beaucoup de bien de cette autrice, c'est pourquoi je lirai certainement ses autres romans.
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Nous suivrons le chemin d'un serial killer à Marseille et ses environs. le livre nous relatera plutôt la correspondance épistolaire entre Jeanne et Elicius mais pas l'enquête en elle-même.
Jeanne souffre d'avoir perdu son amoureux Michel et a une vie monacale. A 28 ans elle vit chez sa mère, ne sort pas, a peur de la foule et n'a pas d'ami(e)s.
Sa vie va basculer lors de la découverte d'une lettre dans son train , cette lettre pleine d'amour lui est bien destinée.
Si vous ne connaissez pas les paysages sur le passage du TER reliant Marseille à Istres , ce sera comblé par cette lecture.
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Où Jeanne travaille-t-elle ?

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