Toutes blessent la dernière tue

Toutes blessent la dernière tue | Karine Giebel

En général avec les livres de Karine Giebel mes avis sont très tranchés. Soit je déteste, soir j'adore. La balance allant plutôt vers le déception en général.

Toutes blessent la dernière tue se situe dans un entre deux.

Je l'ai écouté en audio et je suis obligée de dire que j'étais toujours impatiente de reprendre le fil de mon écoute.
Et en même temps je ne pense pas que j'aurais aimé le lire...(#spéculation)

Dès le début j'ai été happée par cette histoire d'esclavagisme moderne. En imaginant facilement que ce triste sort était l'horrible réalité de certaines femmes. Et j'avais besoin de savoir comment ça allait se finir.
En plus je me suis complètement laissé entraîner, fascinée par la relation victime/ bourreau.

En version livre je me demande si je n'aurai pas eu une impression de " voyeurisme".

Toujours est-il que je l'ai découvert en audio et que de ce point de vue là je dois dire que je n'ai pas vu les heures défiler !

C'est le premier roman que je lis de cette auteure et je dois dire que dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ! L'histoire est prenante, un vrai page turner ! Si j'ai mis autant de temps à venir à bout des ces 700 pages c'est uniquement parce que je n'ai pas assez de temps libre pour lire ! Je me suis attachée aux personnages, que ce soit Tama, Gabriel et même Izri ! La seule chose qui m'a un peu dérangée c'est cette surenchère de violence gratuite, il y en avait trop à mon goût ! Mais c'est sûrement ça, la triste réalité..

C'est le premier roman que je lis de cette auteure. Et honnetement je crois que je n'en sors pas indemne. Il est terrible, l'histoire est terrible, jusqu'au bout je me suis demande quand il allait y avoir une lueur du soleil. Karine Giebel nous raconte l'histoire de Tama, enfant de 8 ans vendue par son pere au Maroc, qui devient une esclave en France. Parce que, oui, malheureusement encore aujourd'hui l'esclavage existe dans notre pays. Et j'ai ete horrifiee ! Stupefiee! Depitee ! Abasourdie ! J'ai eu mal, j'ai eu froid, j'ai eu peur. Et j'ai du parfois lacher le livre, penser a autre chose, regarder des films de noel mielleux a la TV. Pour reprendre et me replonger dans le mal. Tenir pour aller au bout. Et je suis triste... Triste qu'une histoire comme ca puisse exister. Cela fait relativiser mes problemes du moment, mais je crois que mes prochaines lectures seront plus douces...

Un roman très très noir qui dépeint la descente aux enfers d'une enfant marocaine achetée par des Français pour être esclave domestique. Rien ne lui est épargné, et au lecteur non plus, jusqu'au malaise même. Parallèlement on s'intéresse à un homme, ancien policier, qui assassine régulièrement les personnes à l'origine selon lui du décès de sa fille. Leurs routes vont se rejoindre par hasard, mais trop tard. Un roman glaçant qui doit malheureusement n'être qu'une simple exagération d'une réalité cachée.

Je vois que ce livre a plu à pas mal de monde sur Babelio et ailleurs.

Il faut dire que l'auteure est très forte pour rendre le lecteur complètement addict. L'histoire est prenante, forte en émotion, horrible par certains moments et terriblement touchant à la fois. Mais… oui, parce qu'il y a un mais.

L'histoire est simple : Tama, une enfant de 9 ans, tout droit arrivée du Maroc est une esclave dans une famille française. On va la suivre enfant et puis on va la voir grandir. Comment va-t-elle pouvoir échapper de cette maison ? le pourra-t-elle un jour ? C'est la question qui taraude le lecteur tout au long de cette histoire. Parallèlement à cette histoire, on suit Gabriel qui habite dans une maison, loin de la ville. Il a un passé assez lourd. On ne connaît pas grand-chose de lui au départ, il est très mystérieux. Et ces deux personnages vont se rencontrer dans des circonstances bien particulières.

L'ambiance de ce livre est évidemment lourde, violente et même parfois insoutenable. Il faut avoir le coeur accroché pour continuer l'histoire. Les chapitres s'enchaînent rapidement, les pages se tournent vite et les plus de 700 pages sont rapidement avalés.
Lien : https://letempsdelalecture.w..

Encore un très bon Giebel! Même si mon préféré restera “Meurtres pour redemption »
L'histoire autour de Tama est très dur on parle d'esclavage mais aussi d'amour. le reproche que je ferai sur ce livre est la répétition des « coups » on a envie de dire à l'auteur stop on a compris !
Et la fin est toujours aussi dure….

Maman, pourquoi m'as-tu donné la vie, si la vie c'est ça ?

Tama n'a que neuf ans, mais a connu la servitude.
Tama n'a que neuf ans, mais c'est une esclave.
Tama n'a que neuf ans, mais elle est prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié.

À seulement neuf ans, Tama a déjà apprivoisé le froid, la peur, la solitude, les humiliations, les insultes, les brimades : le mal, l'enfer.
À seulement neuf ans, Tama n'a plus de voix, plus d'innocence, plus de dignité.

Tama, neuf ans, est la définition même d'une claque littéraire !
Une claque littéraire d'une dureté, d'une brutalité, d'une cruauté, d'une inhumanité sans égales, et qui nous bouleverse à tout jamais.

Après maintes recommandations, il était temps que je me lance dans un roman de la fameuse Karine Giebel et, vous ne pouvez pas imaginer une seule seconde à quel point, à travers l'histoire de Tama, l'autrice franchit la limite du supportable, à quel point ce destin, d'une sombreur sans nom, restera gravé en moi.

Tama cherche quelqu'un à qui parler, et nous nous devons, tous, de l'écouter.

Possession. Posséder une personne comme on possède n'importe quel objet. En faire ce que l'on veut. Il ou elle nous appartient. Jouer avec toutes les composantes de notre possession. L'enveloppe, l'intérieur. Chaque partie est malmenée. Tama est la possédée qui ne possède rien d'autre que la survie incrustée en elle. L'espérance aussi, lumière qui fait tenir.
Karine Giebel nous entraîne une fois de plus au coeur de la noirceur de l'Homme : un prédateur tel l'animal en haut de la chaîne alimentaire. La perversion en plus. L'auteur nous livre des personnages avec une personnalité ambiguë et trouble, bien sombres même si certains ont une lueur d'humanité au fond d'eux. Si ce roman ne laisse guère de répit à son héroïne, il m'en a laissé à moi. Les 580 premières pages ont manqué d'une dynamique et surtout d'une tension. Je n'ai retrouvé ce suspens, cette impatience, cette rapidité dans l'enchaînement des événements qu'au cours des 200 dernières pages. J'ai toutefois aimé cette lecture même si je n'ai pu m'empêcher de comparer avec "Purgatoire des innocents" qui m'avait happée dès le début.

Tama est une petit fille absolument attachante. Le lecteur va la suivre à travers ses pensées. Le sujet est sensible : l’esclavage des enfants. L’émotion et le suspense sont présents. La vie de Tama est synonyme de rabaissement, de maltraitance et d’exploitation. Et la plume habile de Karine décrit à la perfection cette noirceur. L’émotion et le suspense, tant habituels avec cette plume sont toujours présents. Le lecteur n’en sortira pas indemne.

Cependant il ressemble pas mal à un amalgame de « Purgatoire des Innocents » et « Meurtres pour rédemption ». Le caractère des personnages et le déroulement des péripéties semblent similaires. La petite Tama est clairement une Marianne miniature (qui elle aussi a vécu des horreurs, l’enfermement et une certaine forme d’esclavage), et Izri présente les mêmes traits que Raphaël dans “Purgatoire des innocents”.

Prendre les mêmes personnages, modifier leurs noms et le contexte, n’est pas une nouveauté. J’espère avoir plus de surprises et d’étonnement lors d’une prochaine lecture de Karine.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..

Tama n'est qu'une enfant de 8 ans lorsque son père la vend à une femme,Mejda, qui habite en France. Elle est alors louée à temps plein à une famille parisienne où elle deviendra esclave.Puis les horreurs se succéderont jusqu'à ce qu'Izri, le fils de Mejda, vienne la sauver. En parallèle, de cette histoire, Gabriel, un homme perdu et anéanti par la perte de Lana, retrouve une jeune femme blessée, inconsciente et amnésique dans son écurie.
Le calvaire de Tama décrit ici par Karine Giebel est difficile à lire. C'est un roman très noir (je n'arrive pas à le mettre dans la case polar car c'est un mélange de polar et d'histoire de vie). C'est violent, touchant, injuste, révoltant et j'en passe! C'est la première fois que je lis un livre avec la boule au ventre et la gorge nouée. En tout cas pendant les 450 premières pages à peu près. Car après, l'auteur m'a perdue par le manque de crédibilité de l'histoire. Celle-ci se répète et tourne un peu en rond autour de l'esclavagisme, de la maltraitance des enfants... j'ai eu l'impression que tous les personnages étaient passés par des épreuves semblables et j'ai trouvé ça un peu too much. Les 300 dernières pages sont longues, beaucoup de dialogues sonnent creux et auraient pu être retirés. Par contre, j'ai trouvé la fin cohérente et un peu inattendue. Bref, pour le début je lui mettrais 5 car vraiment très prenant, bien écrit et décrit. Pour le reste un petit 3 car je me suis ennuyée.