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4,42

sur 3623 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Alors comment dire, je n'ai pas du tout adhérer à ce livre,
pourtant j'aime bien Giebel ... j'ai déjà lu les morsures de l'ombre, juste uneombre, j'ai beaucoup aimé, donc je me suis lancée dans ce gros pavé, plutot contente, mais ca n'a pas pris, je n'ai pas aimé les personnages surtout lhéroïne,
ni son prince charmant, je ne me rappelle déjà plus som nom IZ??? je crois, on commence par l'histoire triste d'une fillette, on est dans l'horreur et encore ce mot est plutot joli pour décrire la première partie de souffrances, d'horreurs, (j'en passe) ... de quoi se retourer l'estomac trop de souffrance..
Ensuite on passe au roman "harlequin", les petits oiseaux, je t'aime à en mourir... ??? je n'ai pas bien compris pourquoi on a une histoire à l'eau de rose dans une histoire d'esclavage et de viol... ce qui m'a le plus étonnée c'est que Tama à un moment de l'hisoitre
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Livre extrêmement problématique.

Je n'avais jamais lu de livre de Karine Giebel auparavant et me suis laissée tenter par celui-ci suite aux retours dithyrambiques qui m'ont été faits par certaines personnes.
L'idée initiale est très intéressante : traiter la question de l'esclavagisme moderne en France sous le prisme de l'histoire et du parcours d'une jeune esclave, Tama. Les toutes premières pages sont d'ailleurs prenantes.
Le côté positif s'arrête ici pour moi.
Pendant des centaines de pages, nous assistons à des scènes de torture et violence absolument gratuites : cela ne fait pas avancer l'intrigue, ni les personnages qui stagnent. A quoi sert cette violence dans la construction de leur identité et leur parcours de vie ? Nous ne le saurons jamais.
J'ai enchainé les pages avec un sentiment de malaise de plus en plus grand.
En parallèle, nous assistons à une histoire secondaire, dont je vous passe les détails, qui ne présente absolument aucun intérêt.
Le plus problématique est tout de même l' "histoire d'amour" qui occupe toute la deuxième moitié du livre : violence, relation abusive, détournement de mineur. La plus belle relation toxique que vous ayez vue ! Mais aucun problème pour l'autrice qui romantise à outrance cette relation "à la vie à la mort" sans soulever aucune limite et en excusant l'auteur de ces violences (le pauvre, il a beaucoup souffert vous comprenez).
Des dizaines de pages sur l'amour qu'ils se portent l'un à l'autre, jusqu'à la nausée pour moi. Ce n'est pas une histoire d'amour, ce n'est pas romantique, comme l'autrice le fantasme certainement, mais c'est une histoire de violence et de domination.
Je ne vous spoilerai pas la fin, mais elle est à l'image du reste du livre : problématique.
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Lu dès la parution du roman, voici ce que fut ma critique de l'époque, et je ne la changerai pas, et je suis toujours étonnée du nombre de lectrices (K. Giebel a un lectorat plutôt féminin) qui ont apprécié ce roman qui dépasse les bornes de l'intelligence et de la construction littéraire. Ou plutôt ne les atteint jamais !!

Décidément Karine Giebel, dont j'ai lu tous les polars et qui était ma romancière favorite, a écrit ici le pire, jusqu'à ces dernières années on pouvait se régaler à lire des thrillers, voire des scènes de torture qui étaient son image de marque et que chaque lecteur appréciait, mais choisir cette fois des jeunes enfants et se mettre à les faire torturer par des adultes me semble très mal venu et malsain, parce que c'est invraisemblable et même si cela se passe dans certains endroits, pays ou maisons, ce genre d'histoire ou de traitement ne peut avoir lieu dans le cadre d'un roman tel que sait le composer - ou savait le composer l'auteur. Effectivement, K.Giebel semble avoir perdu son talent qui a fait sa réputation pendant quelques années.
L'invraisemblable est alors atteint tout au long de ces pages, les propos sont maladroits et mal choisis, car le choix du sujet est tout simplement ignoble et indigne d'un auteur comme Giebel - de plus beaucoup de grossièretés et des longueurs invraisemblables de platitude. Bref je me suis ennuyée devant tant de clichés, tournant les pages à toute vitesse au lieu de les savourer, comme jadis.

Depuis quelques années avec ses quatre derniers opus plus précisément ratés (j'ai lu tous ses ouvrages), fort malheureusement la romancière est en perte d'imagination et de qualité littéraire, et je crains bien qu'elle ne soit plus capable, désormais, d'écrire comme auparavant.
C'est d'ailleurs le cas de bien d'autres auteurs, tous en perte de vitesse, voire taris.
Curieux que certains lecteurs aient apprécié ce genre de littérature où l'on torture presque à mort une gamine.
De plus l'histoire est complètement invraisemblable et l'identification à un personnage est impossible.
L'empathie ou la sympathie ou la compassion pour la gamine est impossible, car le traitement littéraire finit par faire rire, tant les procédés sont exagérés, et la petite est une sorte de Superwoman. On est au cinéma, peut-être ? Allons donc !

Un roman vraiment raté, voire lamentable.
Quel dommage et quelle déception !
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Tout est dans le titre malheureusement .pas vraiment de surprise juste une descente aux enfers (rasciste?) sur fond de théorie plus ou moins complotiste voir épilogue .Le scénario est simpliste et tient en quelques lignes .Vite un Craig Johnson pour oublier
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J'en suis au premier tiers et je n'en peux plus de tant de violence, de persécutions, de sauvagerie, de cruauté, de perversité à l'égard d'une adolescente innocente. C'est un livre "feel bad" et chaque soir devient une corvée pour le réouvrir et de me replonger dans un cauchemar sans fin. Donc j'abandonne, en dépit de l'autrice dont j'ai apprécié les autres ouvrages et qui écrit si bien. Tant pis, je ne connaîtrai pas le dénouement.
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Quand la violence s'étale en une débauche qui n'apporte rien à l'histoire, elle devient malsaine. Je suis montée jusqu'à 1* uniquement pour le personnage de Gabriel dont l'histoire et la quête m'ont émue.
Je ne suis pas certaine de récidiver un autre roman de cette auteure tant celui-ci m'a laissé un goût détestable dans l'âme...
Difficile d'aller à contre courant de l'opinion générale... mais il fallait que ça sorte :-(
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C'est stupéfiant comme j'ai lu ce gros pavé jusqu'au bout et en peu de temps ...alors que je l'ai trouvé mauvais ! Reconnaissons donc à Karine Giebel d'être assez douée pour nous tenir en otages sinon en haleine. Si le tout début (mais vraiment le tout tout début...) m'a intéressée, les choses se sont gâtées au fur et à mesure des tortures infligées à la pauvre héroïne et aux litres d'hémoglobine versés. La succession des sévices, meurtres, viols ,tortures en tout genre m'a laissée nauséeuse et j'ai trouvé racoleuse et même dégoûtante, cette volonté de décrire avec complaisance des horreurs sous couvert de les dénoncer. Car, c'est bien cette mission qu'avance Karine Giebel dans les dernières pages de son roman. Si l'intention est très louable ( dénoncer l'esclavage des enfants), elle tombe à plat tant son style l'est aussi. Phrases dignes du pire d'un roman Harlequin, poncifs, et tutti quanti.. pour la littérature, on repassera !
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Je suis étonné de ne pas partager à ce point la dithyrambe générale. Une note de 4,30 sur plus de 400 avis, c'est suffisamment rare pour que je remette en question ma propre appréciation, et plus largement mes choix et mes goûts en matière littéraire ! Néanmoins, comme au-delà de mon ressenti, je peux avancer quelques arguments, j'ose braver la vague contraire et prendre le risque de déplaire, voire d'agacer certains (mais tout cela dans la bonne humeur évidemment ;-) Tout d'abord la taille du pavé : 700 pages. Certains aiment, pas moi, car il y a tant de pépites à lire que je préfère les formats qui permettent d'embrasser plus d'oeuvres dans le même temps et ainsi naviguer dans un plus grand nombre de mondes. C'est évidemment personnel. Mais quand, en outre, l'intrigue n'évolue pas pendant 400 pages et que l'on reste sur la présentation des personnages, qui vivent a peu près les mêmes choses, j'ai vraiment l'impression de perdre mon temps. Ce n'est que parce que je me suis mis en mode lecture diagonale que j'ai pu le terminer. Reproche suivant : les tortures infligées à une gamine entre ses 8 et 12 ans environ. En vrac : cassage de doigts à coups de marteau, visage posé sur une plaque de cuisson (allumée, sinon c'est pas drôle), main clouée sur un établi (la gamine reste toute la nuit ainsi), fer à repasser brûlant sur le corps, piment dans le vagin toute une nuit, logée par terre dans un cagibi sans chauffage, pratiquement rien à manger, sans parler des coups récurrents qui la défigurent ou lui cassent les côtes. Avec la complicité de l'épouse et sous le regard désintéressé des 3 ou 4 enfants. Bref, tout cela ne l'empêche nullement de tenir une grande maison, ménage, cuisine, repassage avec a minima un bras ou un poignet cassé... quelle santé ! C'est tellement invraisemblable que ça pourrait être risible si le sujet s'y prêtait (sujet -esclavagisme moderne- finalement desservi par ces exagérations). Quant à l'autre protagoniste, beau ténébreux meurtrier avec on suppose un très lourd secret, aucune empathie tellement le personnage fait cliché. Ah ! Il y a aussi une supposée belle et magnifique histoire d'amour entre la torturée et l'homme qui « la sauve », mais bien sûr la frappe et parfois pleure après. Ça bouge vraiment à partir des 150-200 dernières pages, dans la pure lignée d'un thriller, sans grande surprise. Quant au style, il n'est ni bon ni mauvais, sans saveur particulière. le livre aurait pu être largement moitié moins gros et surtout moins manichéen.
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Lorsque le père de Tama s'est remarié, il n'y avait plus de place pour elle dans son foyer. Il l'a donc d'abord confiée à une tante, puis vendue contre une petite somme d'argent et de belles promesses : « elle sera confiée à une famille en France, elle ira à l'école, elle aura une belle vie,,,, » Une belle vie, oui, tu parles.........Elle va atterrir dans une famille marocaine de quatre enfants pour servir de petite bonne, d'esclave. Battue, humiliée, maltraitée même par les enfants elle va perdre peu à peu son enfance et toutes ses illusions, même celle de l'amour de son père. La seule chose qui va lui permettre de survivre cela va être d'apprendre toute seule à lire et à écrire, puisqu'on ne veut pas l'envoyer à l'école.
Parallèlement on rencontre Gabriel, un tueur à gages qui vit seul dans un coin reculé des Cévennes, ne se déplace que pour répondre à ses engagements, et va recueillir un peu contre son gré une jeune femme blessée et amnésique.
Je suis (j'étais?) une grande fan de Karine Giebel, j'ai lu presque tous ses romans et je me faisais une grande joie lorsque Babelio et Pocket m'ont proposé « Toutes blessent, la dernière tue ». Je comprend que la plupart des lecteurs aient été enthousiasmés par cette lecture, tous les éléments sont réunis dans ce livre pour faire un bon thriller, une héroïne attachante, un rythme effréné, un thème sensible et intéressant. Quant à moi, si dans la première moitié du livre j'ai forcément éprouvé beaucoup d'empathie pour la petite Tama, je me suis peu à peu lassée de cette accumulation de violence tant physique que psychologique. J'avais beaucoup aimé « Meurtres pour rédemption » et « le purgatoire des innocents », mais ici Karine Giebel ne laisse pas son lecteur respirer entre deux scènes de coups, de trahisons, de viols, jusqu'à l'écoeurement. J'ai eu la désagréable impression que le seul intérêt du roman c'était cette violence gratuite, étalée sur près de 800 pages, au détriment d'une intrigue qui n'existe pratiquement pas. Je me suis sentie réduite au rôle de « voyeuse »Alors comme je ne lis pas pour me faire du mal, j'ai abandonné Tama aux trois quarts du livre et j'ai lu la fin en diagonale.
Je suis consciente que je suis une des rares lectrices à ne pas avoir apprécié ce thriller, et à penser qu'il y avait des façons plus subtiles de traiter de ce thème hélas toujours d'actualité, mais peut être redonnerai-je une chance à Mme Giebel, j'avais trop aimé ses précédents romans,
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Il est très rare que je refuse de recevoir un livre pour le chroniquer, ce qui m'a permis de faire de jolies rencontres livresques que je ne manque jamais de conter.

Avec "TOUTES BLESSENT, LA DERNIÈRE TUE", je n'étais pas très convaincue. Une auteure à succès, des prix en veux-tu en voilà et des critiques dithyrambiques par certains lecteurs/trices qui n'ont pas fermé les yeux de la nuit avant d'avoir terminé leur lecture... je me suis dit, tiens ça vaut le coup d'être tenté. J'ai répondu Banco !

Tout de suite, j'ai déchanté et ça s'est vu !
Pas sur mon visage, non... à mes mains, mes doigts.
Quand je lis, je prends toujours des notes, c'est maladif, vital, plaisant, intellectuel... chacun ira de son analyse.
Selon moi, j'éprouve juste le besoin de garder les mots, les parties du texte qui m'ont émue, révoltée, sidérée, questionnée, etc... Des carnets divers et variés se remplissent ainsi des phrases qui m'offriront la joie d'y retrouver le plus fort de mes lectures.

Dès les premières pages de "TOUTES BLESSENT, LA DERNIÈRE TUE" de Karine Giebel, mes doigts sont restés figés, il ne se passait rien dans mon esprit que je ne veuille consigner. Il faut dire que la violence qui m'a été donnée à lire fut grande : enfant esclave des mains et des mots d' adultes irresponsables, violents, névrosés, psychopathes, déments, déséquilibrés, tortionnaires, violeurs...
Je continue ?

Certains auraient-ils de bonnes raisons d'agir ainsi, de faire vivre l'enfer à leurs concitoyens ? C'est ce que le texte laisse un peu entendre à demi - mot en nous livrant en fin de roman une explication psychologique ultra simpliste "à la mords-moi le noeud".

Des coups, des coups, des petits, des moyens, des gros, des humiliations, encore et encore dans un florilège macabre de sévices mentales comme physiques. le titre aurait dû être "Bienvenue au pays des pervers".
De l'esclavage moderne des petites filles arrachées à leur pays, aux femmes violentées par les hommes, en n'oubliant pas la maltraitance psychique subie par les enfants, l'auteure y va fort et ne nous épargne rien, même pas la mièvrerie sentimentale, à certains moments qui est ridiculissime dans ce contexte de violences.

Où se situe le talent d'écriture de cette auteure dans un texte si répétitif et déshabillé d'un minimum de profondeur, d'analyse ?
Je l'ai cherché... mes doigts aussi, en vain.

Certes, l'esclavagisme moderne, les violences faites aux femmes sont des sujets révoltants et très préoccupants, mais ce style d'une platitude affligeante et ces 785 pages n'ont pas permis à ces sujets de me toucher, alors qu'ils sont majeurs et inadmissibles.

C'est qu'en décidant de se concentrer sur un personnage principal, en multipliant à l'infini les descriptions des sévices et la détresse que cette dernière subit, l'histoire perd toute vraisemblance et crédibilité même quant à la pseudo résistance de cette femme-esclave.

La fin ne sert qu'à désespérer le moral du lecteur.

Moi, je préfère rester en surface d'une histoire comme ça même si elle a reçu les prix de l'évéché, le prix book d'or thriller, le prix d'évasion (gloups !), le prix plus d'or (double gloups !).

Merci quand même à BABELIO et aux éditions POCKET, on ne peut pas gagner à tous les coups !
Lien : http://justelire.fr/toutes-b..
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