Cette fille est instable, perturbée, polytoxicomane, sociopathe, violente, cycloïde, imprévisible. Comme je ne suis pas très loin non plus de ce tableau alarmant, la conjugaison de nos défauts et excès tend à composer un cocktail explosif très dangereux. Sev et Gys, c’est Bagdad, Beyrouth, la Bande de Gaza, les quartiers chauds de Bogota, Las Vegas, Ibiza, Goa, Koh Pangan, le tout mélangé, concentré dans nos bouches liées, dans chaque baiser, dans chaque coït, sous chaque caresse.
La jouissance offerte par le Speed Ball est miraculeuse. Nous sommes tombés dans les bras l’un de l’autre et nos corps se sont serrés à s’en étouffer. D’abord les frissons, des pieds à la tête, ensuite la chaleur orgasmique sous laquelle il est impossible de ne pas râler de plaisir. Puis la décharge d’énergie, la déflagration de la coke, juste après, voire en légère superposition. Le rythme cardiaque qui s’accélère, le sang qui afflue comme un torrent et qui sème l’extase de l’héro dans chaque centimètre cube de chair. Un vertige indescriptible, au-delà de tous les mots.
Dehors, la rue est déserte et parcourue par un courant d’air humide qui nous glace jusqu’aux os. Vanessa se plaint qu’elle a froid, Céline lui suggère d’aller se faire mettre, lui dit que ça la réchaufferait.
Dans ce système en chute libre, jouir et détruire sont les deux seules activités ayant encore un sens.
A chaque interaction avec l’un de ces individus, je m’étonne du peu d’évolution sur la connaissance de la personne. Les rapports ici ne sont que des convenances, l’attitude est individualiste au possible. Nous échangeons tous quelques mots, une bise étrangement proche, une poignée de main moite ; tout un simulacre de relations humaines puantes sans engagement émotionnel. Chacun se fout éperdument de l’autre.
Je hais les sciences obligatoires. Je hais les chiffres, la logique pure, le déterminisme, les lois mathématiques, les statistiques. Toutes ces conneries rendent mon espace irrespirable. On est enfermés là-dedans depuis le départ et c’est impossible d’en sortir. Moi, je suis constituée de chaos brut, j’ai besoin de désordre pour respirer. C’est vital, je sais pas vivre autrement.
Tous les couples devraient essayer au moins une fois de faire l’amour sous cocaïne.
Elle est belle et malsaine à la fois, aussi bandante que répulsive, comme un tableau de Giger.
Il s’agit d’une passion profonde et maladive, un amour pathologique et destructeur qui nous tient fermement. L’alchimie désastreuse du rattachement de nos deux êtres provoque une attraction irrésistible et surpuissante, combinée à une réaction terriblement violente à chaque mélange. Versez de l’eau froide dans une pleine marmite d’huile bouillante, vous aurez une vague idée de ce que peut donner notre réunion.
Spéciale dédicace à Nina 90 . Tu as raison c est un ramassé de merde lui un connard etc etc et l autre est un con etc etc ...
Ben moi je vais te dire pour des connards et des cons comme tu les juges vu le temps que tu y perd à faire chier avec tes coms de merde j attend avec impatience que tu nous ponde quelque chose d intelligent . Lui écrit des choses pour des gens équipes d un cerveau options que tu n as du avoir à la naissance ...