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4,06

sur 287 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si il y a bien un auteur de roman noir dont j'attends avec impatience la sortie de ses nouveaux romans, c'est bien Ghislain Gilberti.
Malgré tout j'ai attendu celui-ci avec appréhension car sur les réseaux sociaux Ghislain parlait d'une approche différente, et connaissant ses capacités d'auteur a aborder des sujets un peu limite pour moi ( comme les violences sexuelles sur enfant... et que la quatrième de couverture parlait justement du meurtre ignoble d'un gamin) je m'en suis fait une montagne.

Mais non tout s'est très bien passé.
J'ai donc retrouvé avec plaisir la plume addictive de l'auteur. J'ai lu ce roman (comme les précédents) en apnée.

Le talent de Ghislain Gilberti est monstrueux.
Il te construit des personnages pour qui ont a une véritable affection, et pourtant ils sont plein de doute, torturés pour certains. En fait, c'est sans doute cela qui les rend si proche de nous, si humains et si attachants.
Et puis la trame du roman est imparable, addictive, violente et pleine de rebondissements.
C'est également sans compter sur sa plume si agréable. Je pense aussi que son côté sans concession pour ses personnages joue beaucoup.

Dans ce roman nous sommes toujours dans un récit extrêmement violent, a la fois physique mais également psychologique. Les sujets abordés sont extrêmement maîtrisés.

Petit bémol malgré tout, la vendetta de Seth est un peu trop facile, trop tirée par les cheveux a mon goût.

Je rajouterai quand même, qu'effectivement, même si on peut lire ses romans de façon indépendante, je crois que des liens forts se sont créés entre les personnages et les lecteurs. Donc pour comprendre parfaitement certains personnages je conseillerais quand même de lire ses romans dans l'ordre ( mais ce n'est que mon humble avis!)

Un roman que j'ai lu d'une traite.
Ghislain Gilberti est à mon sens aujourd'hui un des grand maître du roman noir, j'irais même jusqu'à dire un incontournable.

Impatiente d'avoir son prochain roman entre les mains... mais je me contenterai pour le moment de le rencontrer mi mai lors du 25e festival des littératures policières noires et sociales. :))
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Un prologue d'anthologie ouvre ce polar et sort de l'ombre le Zombie, alias Commandant Seth Ohl, en burn out depuis l'assassinat de son frère, de Claire, son épouse et de Nina, leur fille. Dépression qui le noie dans les paradis artificiels.

Un an plus tard, au retour d'une sévère cure de désintoxication, le commandant reprend du service à Versailles et intègre l'équipe de Paul Baptista avec Petshop, alias Capitaine Céline Fauvel, comme ange gardien.

Cet évangile de la colère n'est pas miséricordieux et Seth Ohl pratique aussi peu l'adage « Si on te gifle sur la joue droite, tends la joue gauche » que Paul et Asia Baptista ; leurs interventions ne sont probablement pas toujours « conformes aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre » mais elles sont guidées par un souci de justice qui l'emporte sur le respect d'un droit délétère et étriqué ce qui les conduit à coopérer avec une détenue !

Deux intrigues courent en parallèle ; une série de « danses macabres » accapare l'attention et les moyens du SRPJ de Versailles pendant que Seth Ohl poursuit l'enquête sur l'assassinat de sa famille. le rythme est haletant, les épisodes s'enchaînent et les cadavres s'empilent. Impossible de lâcher ce livre avant de trouver le sommeil.

Le premier volet est original, instructif et la journaliste de Libération, Florence Jabelle, (qui fait penser à Florence Aubenas) fait le lien avec Les simulacres de la mort d'Hans Holbein et contraint les enquêteurs à lui réserver un traitement de faveur. le travail d'équipe paie et le narratif décrit équitablement les contributions des hommes (Abel, Hugo, Maxime) et des femmes (Asia, Cécile, Céline) qui luttent au coude à coude pour identifier et neutraliser le criminel.

Le second volet est un ersatz de Monte Cristo avec le Zombie dans le rôle du « poor lonesome cow-boy » où Ghislain Gilberti imagine des compromissions entre policiers et narco trafiquants. Collusion inimaginable et donc invraisemblable, voire impossible pour qui connait la police des polices à savoir l'incorruptible IGPN ? Mais le poisson pourrit toujours par la tête et la vengeance du Commandant est aussi jubilatoire que bien méritée.

Enfin, parmi les nombreux héros de cette épopée, le juge d'instruction et son greffier méritent d'être cités.

Ce récit est à déconseiller aux âmes sensibles et aux amateurs de littérature feel good. C'est brutal, noir, sanglant, comme du Karine Giebel. C'est vif et violent, comme du DOA. C'est écrit d'une plume crue qui n'occulte pas une incontestable finesse psychologique et un scénario diabolique comme chez Franck Thilliez.

Implacable réquisitoire sur les ravages des stupéfiants et des emprises manipulatrices, cet évangile de la colère me permet de découvrir et recommander Ghislain Gilberti (un belfortain) dont je parierais que le Zombie lui doit beaucoup.
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9eme roman de Ghislain Gilberti et une nouvelle fois, ce génie du thriller nous surprend avec un roman à rebondissements explorant la noirceur des âmes humaines.
Avec sa plume magique qui se joue de nous, baignant de poésie les pires atrocités, Gilberti s'amuse aussi avec une galerie de personnages rarement tout blancs ou tout noirs a l'image du commandant Khol ou de Cécile Sanchez que les fidèles lecteurs reconnaîtront.
L'évangile de la colère nous entraîne très vite dans une série de meurtres dont devra se charger la PJ Versaillaise légèrement déstabilisée par des équipes en mutation au grès des évolutions et arrivées. Dans ce grand jeu de chaises musicales, le commandant Khol au passé mystérieux (que l'auteur éclaircira au fur et à mesure) se voit confier une enquête qui l'amènera à se dépasser, aider d'une fratrie originale avec laquelle il se laissera emporter par la danse macabre d'un tueur sans pitié.
Un thriller haletant et psychologique signé par un immense talent français.
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Thriller finement travaillé, il vous fera vivre de longues heures de suspens dans une ambiance absolument envoûtante. Pour les aficionados de l'auteur, Ghislain Gilberti, ils auront la chance de retrouver des personnages issus de sa Trilogie des Ombres.

Pour les autres, ne vous en faites pas, car cela sera une totale découverte sans perte de saveur. L'auteur l'indique lui-même que la lecture de ses précédents oeuvres n'est pas une condition sine qua non pour se plonger dans son dernier, « L'évangile de la colère ».

Différents meurtres atypiques sont perpétrés et pour les résoudre, un flic atypique lui aussi est appelé : Seth Kohl, ancien infiltré de la Brigade des Stups. Celui-ci est devenu lui-même toxicomane à la suite d'un épouvantable drame familial. Comme vous l'aurez déjà compris si vous suivez mes chroniques, j'aime particulièrement ce genre d'anti-héros, dont les failles et faiblesses en font ses forces.

Doté de nombreux rebondissements, ce livre ne vous laissera jamais au bout de vos surprises. Alors qu'à plusieurs reprises, vous pensez être le digne successeur de Sherlock Holmes pour avoir démêler l'enquête et trouver le coupable, vous vous rendez alors compte que l'auteur s'est tout simplement joué de vous, pauvres lecteurs.

Dans une atmosphère très sombre et envoûtante, vous aurez l'occasion de savourer ses quelques 570 pages. Malgré ce nombre important, vous ne verrez pas le temps passer. En plus, au regard des meurtres multiples, il n'est absolument pas question de s'ennuyer !!

Plume addictive dès les prémisses du récit, c'est une histoire à 100 à l'heure que vous vivrez dans les tréfonds sombres de l'âme humaine. Je suis certaine qu'en plus, ce livre vous donnera encore plus envie de découvrir La Trilogie des Ombres.
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Le roman commence par un prologue qui donne le ton : Deux policiers municipaux effectuent une mission sans risque, mais sont pris sous les balles de trafiquants de drogue rivaux. ils sont sauvés par un étrange SDF armés jusqu'aux dents qui abat tous les assaillants et se présente comme le Zombie, un ex-flic infiltré qui va reprendre du service après un séjour en psychiatrie. Il n'est pas complètement désintoxiqué, mais devient chef de groupe à la brigade criminelle de Versailles. Il n'a pas le temps de se poser qu'un petit gar4on est enlevé dans un parc, puis retrouvé le lendemain égorgé dans un bois. Quelques jours après, un promeneur trouve le corps d'un paysan enterré dans son champ. Seth Kohl, le Zombie, et son équipe enquêtent sur une série de meurtres sanglants sans points communs qu'ils finissent par rattacher aux Danses macabres d'Holbein le Jeune. Un psychopathe se prend pour Dieu et se fait le messager de sa colère pour punir les pécheurs. Il a plus d'un tour dans son sac et les policiers ne sont pas près d'en venir à bout. Parallèlement, Seth continue à être la cible de ses anciens supérieurs corrompus qui ont détruit sa famille et l'ont plongé dans la drogue, mais il est bien décidé à se défendre.

Le roman suit ces deux enquêtes qui s'entremêlent. Seth est entouré de mystères et un de ses collègues se fait tuer à cause de son passé, c'en est trop pour son nouveau chef, Paul qui lui demande de jouer cartes sur table et de démissionner s'il est en cause. Ayant appris toute l'histoire, il s'engage à l'aider pour faire triompher la justice.

Les deux intrigues ne présentent pas le même intérêt, la traque au tueur mystique qui accumule les cadavres est vraiment passionnante. La vendetta de Seth n'est pas très convaincante, elle est bien trop facile et peu crédible. Ses anciens supérieurs sont corrompus, ont la mort de sa famille sur la conscience et sont liés à un chef maffieux. Pour autant ils ne prennent pas de précaution pour leur protection et se font dégommer comme à la foire foraine, on en doute vraiment. L'autre enquête présente de nombreux rebondissements et elle est très bien ficelée, quand on croit en avoir fini, on trouve de nouveaux corps, toujours tués avec imagination.

Les personnages sont attachants, en particulier l'adjointe de Seth, une femme fragile et courageuse, qui doute toujours d'elle-même et de ses compétences. Asia, l'autre femme de l'enquête est une sorte de super woman, mais j'ai préféré la fragilité de Céline. Sous ses airs faiblards, elle maîtrise son sujet, même si elle se fait par moment manipuler par Cécile, qui intervient depuis sa prison. Je ne connais pas la trilogie dont elle est l'héroïne, mais on peut lire cet opus sans avoir lu les précédents.

Le thème du tueur mystique n'est pas nouveau, mais il est très bien exploité ici. L'idée des danses macabres médiévales est originale et son interprétation moderne plutôt efficace. L'écriture est très addictive et ce pavé se lit très vite. J'ai particulièrement aimé le fait que les héros du roman ne soient pas en noir et blanc, mais plutôt en nuances de gris, c'est plus intéressant. Un grand merci à Netgalley et Hugo Thriller pour cette belle découverte.

#LÉvangiledelacolère #NetGalleyFrance !
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La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
L'évangile de la colère de Ghislain Gilberti
L'enlèvement sordide d'un enfant qui tourne mal, suivi de deux meurtres particulièrement odieux et nous voici à basculer avec une fratrie de choc dans la traque d'un tueur en série. La fratrie policière, d'une efficacité redoutable, se voit renforcée par un certain Zombie, tout aussi performant, qui véhicule un lourd passif d'infiltré lui ayant valu des représailles ultimes. Énorme intrigue par un auteur toujours au mieux de sa forme, capable de nous étonner à chaque page et des pages, dans ses romans, il y en a …
Ne vous fiez pas à son look de « bad boy », Ghislain cache un coeur en or. Il vous fait partager ses angoisses et vous donne des clefs de compréhension sur notre environnement glauque, le tout avec humanité, fort de ses expériences personnelles.
Avec la précision qu'on lui connait, après avoir bouclé La trilogie des ombres avec le sacre des impies, Ghislain Gilberti rempli le contrat ! Les lecteurs s'attendent à découvrir de nouveau personnages, de nouveaux lieux. Pas déçus les lecteurs ! secoués au cours de ces 569 pages et de ces multiples rebondissements. Ballotés et écartelés nous sommes entre quête de la justice et d'accomplissement de la vengeance, un bien éternel débat où le cerveau droit va ignorer le cerveau gauche pour survivre.
Quelques clins d'oeil à ses anciens personnages sont bienvenus, cependant il n'est pas nécessaire d'avoir lu la précédente trilogie pour apprécier cet opus, mais ce qui est sûr, c'est que vous ne manquerez pas de faire chauffer la CB pour vous mettre à jour après celui-ci ! Oui, j'ai beaucoup aimé retrouver l'écriture de cet auteur, toujours abordable et chaleureux en salon.
Merci aux éditions Hugo et Cie et à NetGalley pour avoir hébergé ce titre et me l'avoir proposé !

#LÉvangiledelacolère
#NetGalleyFrance
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Une série interminable de crimes atroces terrorise la banlieue parisienne : cela commence par un enfant de six ans découvert égorgé dans un parc. Puis un agriculteur enterré vivant, l'index pointé vers le ciel… Des victimes que rien ne relient entre elles, un mode opératoire qui diffère systématiquement, des lieux choisis d'une façon qui semble tout à fait aléatoire… Un tueur en série atypique dont le profil laisse perplexe Seth Kohl, le nouveau chef de groupe qui vient d'intégrer la brigade criminelle du SRPJ de Versailles. Une enquête déroutante également pour la capitaine Céline Fauvel, qui met à profit ses compétences psychologiques au service de la police et qui a plus d'une corde à son arc… Leur ténacité sera récompensée et ils se lanceront sur une piste où le fanatisme religieux d'un tueur habité par une mission divine les entraînera dans une danse avec la mort.

Un prologue musclé et éloquent vous donne la mesure de l'univers de Ghislain Gilberti: les scènes de violence sont si détaillées que l'on croirait voir le ralenti d'un film d'action. de quoi frapper fort dès le début, comme un clin d'oeil à la trilogie des ombres. le déroulement de ce thriller prend ensuite des allures plus classiques, notamment avec un tueur qui puise son inspiration des Danses macabres de Holbein le Jeune, et cette direction m'a beaucoup plu, car cet enchainement de crimes sordides et démesurés mise en parallèle avec les illustrations médiévales m'ont tenu irrémédiablement en haleine!

Si je n'ai pu m'empêcher de comparer avec ce que j'avais déjà lu de l'auteur et trouvé la première partie du roman moins dense que l'incomparable Sa majesté des Ombres, l'intrigue de l'Evangile de la colère est véritablement diabolique car lorsque l'on pense trouver les choses un peu trop faciles, l'auteur entame avec maestria la deuxième partie et là le récit se corse sérieusement ! Enfer et damnation, cette colère là n'habite pas seulement le psychopathe de service, auteur des terribles meurtres qui jalonnent l'intrigue mais aussi (et surtout) des personnages qui sont du bon côté de la loi, à savoir les enquêteurs, les membres des forces de l'ordre. Sous la plume pointilleuse de Ghislain Gilberti naissent des psychologies complexes et torturées, pour qui la frontière entre le bien et le mal semble floue et où le désir de vengeance est exacerbé et impérieux. Faire un bout de chemin avec Seth Kohl c'est partager son caractère borderline, être pris au piège avec lui de sa culpabilité et de ses doutes, plonger en apnée avec une haine dont on ne sait s'il ressortira indemne. Un nouveau protagoniste dans le monde détonant de l'auteur que j'ai adoré suivre sur cette enquête passionnante !

Merci infiniment aux Editions Hugo Thriller via NetGalley pour cette lecture !
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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« L'évangile de la colère » est un one shot. Enfin, presque. Car, comme le souligne Ghislain dans son introduction, les personnages de ce roman sont totalement nouveaux, mis à part l'intervention de Cécile Sanchez, que nous avons pu croiser dans les romans précédents. Mais bon, rassurez-vous, nul besoin d'avoir lu les autres pour savourer ce bébé tout beau tout neuf.

Par contre, accrochez-vous, c'est noir, sombre, brutal. Préparez-vous à dévorer les 570 pages en apnée, et surtout, sans vous en rendre compte. Arrivée à la fin, j'en voulais encore ! Pourtant, Dieu que cette lecture fût oppressante !

Les morts pleuvent, car nous sommes en présence d'un serial killer qui a décidé de revisité la Danse Macabre, rien de moins ! Voilà un roman original par son sujet, amenant un vent nouveau dans le thriller. J'ai vraiment apprécié la transposition de cette danse appréhendée par un tueur sans merci.

Pour l'arrêter, les flics de la Crim du SRPJ de Versailles vont devoir tout donner. Seth Khol, le chef de groupe, en tête. Quel personnage ! Taillé à la serpe par la plume acerbe de Ghislain. Il y a des moments où je me suis demandée si Seth n'était pas plus barré que le tueur ! Ancien militaire, ses méthodes sont loin d'être conventionnelles (je dirais qu'elles ne sont pas très catholiques, pour rester dans le thème du roman😉), et il ne rechigne pas devant un petit shot illégal….

« Quand on flirte avec l'héroïne, cette déesse du plaisir brut, on scelle un contrat à vie. Même désintoxiqué, cette substance est la première pensée qui vient à l'esprit d'un ancien junkie au réveil, et sa dernière avant de s'endormir. C'est un contrat signé ad vitam æternam. Il n'y a pas d'ancien toxicomane, c'est un mythe. »

Surnommé « le zombie », Seth cache ses secrets. Son histoire permet d'enrichir l'enquête initiale, car il traque les meurtriers de sa famille. Un flic malmené par la vie, au passé sombre, qui tente de rebondir. Son équipe est composée de Céline Fauvel « le Petshop », analyste, et Asia Baptista, de la police scientifique. Des personnages riches, attachants. Tous forment une famille de coeur et resteront soudés dans l'enquête quoi qu'il arrive.

L'enquête, parlons-en. Les rebondissements et le rythme intense font de ce roman un réel page turner. Lorsqu'on pense tenir le bon bout, mais non, Ghislain en remet une bonne couche et nous voilà reparti pour un tour. La plume de l'auteur est riche, fine, acerbe, pointilleuse. Rien n'est laissé au hasard, que ce soit dans les choix des mots ou encore dans la construction.

Le serial killer, parti dans son délire mystique, est également un personnage intéressant. le côté psychologique est bien fouillé. Je ne peux rien vous dévoiler mais le lecteur va de surprises en surprises, et n'a pas d'autre choix que de continuer un chapitre de plus…puis un autre…et encore un autre.

Âmes sensibles abstenez-vous. Rien n'est épargné au lecteur, même si beaucoup de descriptions sont dans la suggestion, certaines restent malgré tout bien gratinées. Ghislain ne fait pas dans la dentelle. Bon, perso, ça ne me gêne pas😀.

« La dernière balle traverse la paume et arrache le pouce avant de pénétrer son crâne juste au-dessus du sourcil gauche. Avec la force de l'impact, la tête est rejetée en arrière et le corps s'écroule sur le dos. Derrière sa dépouille, le mur est tapissé de fragments d'os, de cervelle et de sang. »

Du grand Ghislain Gilberti, un auteur qui fait indéniablement partie de mes valeurs sûres. Je vous conseille cette lecture, vous m'en direz des nouvelles !

Je remercie les Éditions Hugo Thriller et NetGalley pour cette lecture.

#lévangiledelacolère #GhislainGilberti #HugoThriller
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"L'évangile de la colère " le retour d'un de mes auteurs préférer où je n'hésite pas une seule seconde à me procurer son roman, et même s'il a changé de maison d'édition.

Ici, au commencement, il y a eu un enfant Gabin Schwartz six ans, le corps retrouvé en pleine forêt, puis un agriculteur enterré vivant son index désignant le ciel, un antiquaire écrasé sous son stock.

C'est sur ces meurtres atroces et sanglants que Seth Kohl Chef du groupe à la Brigade Criminelle de Versailles va faire, son entre dans sa nouvelle équipe, autant dire qu'il y a mieux pour commencer.

Malheureusement, l'équipe va piétiner sévère et ne saura absolument pas où donner de la tête, vu que rien ne lie les victimes entre-elles ...

Les corps s'accumulent, et un lien se dessine enfin, le tueur s'inspirait des très célèbre Danses macabres des fresques que l'on retrouve dans les vielles églises ou dans les bibliothèques de collectionneurs.

Ah le truc, c'est qu'ils sont à la poursuite d'un terrible tueur en série qui n'a absolument pas peur d'eux, ni de jouer avec eux, une véritable traque à ses trousses et lancer.

Mais comment faire pour attraper un tueur complètement fou et absolument prêt à tous pour accomplir sa vengeance, son dessin.

Ce sera entre eux et lui une véritable traque, attrapez-moi, si pouvez.

Mais comment faire, puisque Seth Kohl est assailli lui-même par ses propres démons, qui lui susurrent à l'oreille des mots qu'il souhaiterait faire taire.

La danse macabre à démarrer et le chorégraphe les invite à danser avec lui, sauf que c'est lui qui décider des mouvements.
La construction de ce roman est absolument incroyable, chaque début de nouveaux chapitres et composer d'une citation, qui te laisse présager du suspense, du très lourd.

Les thèmes principaux de ce roman : suspense, adrénaline, folie, colère, haine, vengeance, quête, fanatisme religieux, meurtres ...

Non, l'auteur ne nous laisse aucune minute de répit, car le roman et accrocheur, addictif, et surprenant et il nous fait apparaître en quelques pages un personnage que l'on connaît déjà et qui rajoute encore un petit plus à son roman.

Quant à l'écriture de l'auteur, je dois vraiment en parler où pas, en vrai dans le fond, on le sait quand c'est Ghislain Gilberti, à peine, j'ai lu la première page, j'ai retrouvé cette écriture incisive, addictive.

J'ai adoré le personnage de Seth, qui m'a fait penser au dieu égyptien Seth le dieu du mal. Seth Kohl et un personnage torturé, qui n'a rien à perdre, qui n'a pas peur où presque, qui hésite par moment, mais donne lui un flingue et ce n'ai plus le même.

Cette danse macabre de cet évangile de la colère, elle est dingue, bluffante et énorme.

À oui, c'est un sacré coup de coeur ce roman, il est là le grand retour de l'auteur et j'en suis absolument ravie.

Des années que je suis toute la parution de ses romans et je continuerais à le faire, c'est certains et pour l'avoir rencontré lors d'une dédicace il y a des années, il est d'une grande gentillesse.

Je recommande ce roman.

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L'enlèvement sordide d'un enfant qui tourne mal, suivi de deux meurtres particulièrement odieux et nous voici à basculer avec une fratrie de choc dans la traque d'un tueur en série. La fratrie policière, d'une efficacité redoutable, se voit renforcée par un certain Zombie, tout aussi performant, qui véhicule un lourd passif d'infiltré lui ayant valu des représailles ultimes. Enorme intrigue par un auteur toujours au mieux de sa forme, capable de nous étonner à chaque page et des pages, dans ses romans, il y en a …
Ne vous fiez pas à son look de « bad boy », Ghislain cache un coeur en or. Il vous fait partager ses angoisses et vous donne des clefs de compréhension sur notre environnement glauque, le tout avec humanité, fort de ses expériences personnelles.
Avec la précision qu'on lui connait, après avoir bouclé La trilogie des ombres avec le sacre des impies, Ghislain Gilberti rempli le contrat ! Les lecteurs s'attendent à découvrir de nouveau personnages, de nouveaux lieux. Pas déçus les lecteurs ! secoués au cours de ces 569 pages et de ces multiples rebondissements. Ballotés et écartelés nous sommes entre quête de la justice et d'accomplissement de la vengeance, un bien éternel débat où le cerveau droit va ignorer le cerveau gauche pour survivre.
Quelques clins d'oeil à ses anciens personnages sont bienvenus, cependant il n'est pas nécessaire d'avoir lu la précédente trilogie pour apprécier cet opus, mais ce qui est sûr, c'est que vous ne manquerez pas de faire chauffer la CB pour vous mettre à jour après celui-ci ! Oui, j'ai beaucoup aimé retrouver l'écriture de cet auteur, toujours abordable et chaleureux en salon.

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