Jean Giono se raconte.
Son enfance, son père cordonnier, sa mère repasseuse.
Son talent et sa simplicité font qu'on voit réellement les lieux, les rues, les maisons, les paysages….
qu'on sent les odeurs, les bonnes, de violettes, de genêt, de lavande…. Mais les mauvaises aussi, de fumier, de pus….
qu'on entend parler tous ces personnages si typiques, l'homme noir, la mexicaine, les deux musiciens,
la femme du boulanger (qui inspira
Pagnol)…….
Une enfance entourée de gens plutôt proches de la misère, mais où règnent l'entraide et une sincère convivialité.
Et puis son père, si plein d'humanité.
Avec ce retour dans le temps, j'ai été pleine de douceur et de nostalgie.