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Ce récit post-apocalyptique , vaut surtout par son graphisme tendant vers une certaine épure. le noir et blanc, avec emploi de traits sans a-plats, donne le tempo singulier à cet ouvrage.
Les protagonistes de cette histoires me sont parus, somme toute, assez convenus avec ses divers survivants de l'espèce humaine.
La quasi-disparition et confiscation de l'écrit, et le comportement dégénéré et innommable de certain groupe retourné au cannibalisme, reviennent aux poncifs de la S.F. du genre.
Il s'agit donc là, à mon sens, d'une honnête bande dessinée qui se lit agréablement sans vraiment bousculer les codes de l'anticipation.
Et, comme le dit l'adepte: "trokool!"
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Sinistre et angoissant.
Si vous n'avez pas trop le moral en ce moment, n'ouvrez surtout pas cette BD.
L'atmosphère est lourde, cafardeuse et déprimante.
Nous sommes dans un monde post-apocalyptique et la dystopie est rarement joyeuse me direz-vous.
Oui mais là avec des dessins minimalistes, très peu d'écrit, nous ressentons la désolation et la folie.
J'ai lu jusqu'au bout, un peu hypnotisée et accablée par ce monde à l'abandon et sans aucun espoir.
Ce n'est pas un lecture agrèable non, mais remuer le lecteur était certainement l'intention de l'auteur et bien, avec moi, il a réussi son objectif.
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Avis partagé. Un peu dépitée par les dessins très sombres, la violence, le langage, la dureté des rapports entre le père et ses deux fils. Un temps futur où les sentiments ne doivent pas être montrés au risque de perdre la vie pour cause de faiblesse. Cette BD de l'auteur italien a quelque chose que je n'arrive pas à exprimer. Je l'ai lu un soir et toute la journée du lendemain, elle n'a cessée de me trotter dans la tête. Est-ce dû aux relations parent/enfants qui remuent quelque chose en nous ? Donc, je dirai comme les petits j'aime et j'aime pas, mais comme je suis interpellée je mets 4 étoiles.
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Et si le tsunami de récits post-apocalyptiques ayant déferlé en librairie ces dernières années nous rapprochait inexorablement de la fin du monde, de l'humanité ? Avec 'La Terre des fils', en voici encore un, comme un cri primal décrivant comment l'homme agit lorsqu'il redevient une bête, cette fois à travers le destin de deux fils n'ayant jamais connu "le monde d'avant" et tâchant de survivre.
Le grand talent de Gipi, c'est sa capacité à dire beaucoup avec une grande économie de moyen, du noir et blanc cru, des lignes qui s'entrecroisent et une grande précision de trait. C'est terriblement beau, discrètement inventif et surtout passionnant. Au final, voilà une BD qui donne envie d'en lire plus !
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Et si le monde dans lequel nous vivons n'existait plus ? Et si les êtres humains redevenaient sauvages mais dans un univers où tout est potentiellement toxique et violent ? Dans ce roman graphique on découvre deux jeunes garçons qui n'ont pas vraiment de nom, pas vraiment d'âge. Ils n'ont pas eu d'affection et sont très bruts de décoffrage. Au fil des pages on s'y attache, même si au début, de par leur violence, ça n'était pas gagné.

Quand j'ai ouvert cette bande-dessinée, j'étais sceptique. Le thème m'attirait mais, à première vue, les graphismes ne me plaisaient pas du tout. Et pourtant, le trait évolue au cours de l'histoire et devient très performant, très impressionnant. Les vignettes démontrent progressivement un travail incroyable.

J'ai aimé cette histoire très originale de par l'ambiance et le contexte. C'est très sombre mais très addictif.
Néanmoins, il y a un gros point faible : la fin, elle m'a déboussolée. J'étais déçue de n'avoir aucune réponse. Je le suis toujours d'ailleurs.
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"La Terre des fils » de Gipi est un très bel album noir et blanc prenant parti intimiste d'un monde dévasté par la pollution, la montée des eaux et autres catastrophes qui ne nous sont pas vraiment dites, le lecteur comprend juste de lui même qu'il n'y a plus rien ou presque, que les gens survivent grâce à la pêche de poissons toxiques de par les catastrophes passées ou encore de viande de chien errant.

La génération de la catastrophe a vieillie, les enfants nés par la suite sont des adolescents mais aussi ont des dégénérescences dues aux conditions et à l'état de la planète. Mentalement ou physiquement déficients mais loin d'être des imbéciles, les deux ados que nous suivons font tout leur possible pour survivre et ne pas se faire tuer bêtement.

L'histoire est triste mais magnifique à la fois, très dure en fait, en imaginant que cela pourrait arriver vu comment l'humain traite la Terre et les efforts presque inexistants qui sont fait, j'en ai froid dans le dos.

Les personnages eux sont très intéressants, l'auteur joue beaucoup sur la psychologie de ceux-ci. Les personnages secondaires sont eux placés dans le contexte et nous font comprendre ce que pourrait donner un monde pollué et pourri à l'extrême, sans compter les fous, les dégénérés, les adorateurs de dieux inventés ou dérivés du christianisme mais à la sauce violence, du cannibalisme et autres folies.

J'ai beaucoup aimé et vous conseille cet album dessiné en noir et blanc et à l'histoire intimiste mais captivante.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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Difficile de mettre une note à cette BD... J'ai toujours pensé que la perception d'un livre dépendait beaucoup du contexte et du moment pendant lesquels on le lisait. Ici, c'est flagrant : j'ai lu cette BD lors d'une insomnie suivant l'annonce de l'ampleur prise par la pandémie de Covid 19. C'était franchement pas le moment de lire ce récit post-apocalyptique extrêmement dur et violent !
Une lecture qui ne m'a pas laissée indifférente, c'est sûr, et qu'étonnamment je n'ai pas pu lâcher avant la fin, car, je tenais à savoir ce qui allait advenir de ces deux jeunes élevés dans la survie et l'absence d'affection pour se protéger d'un monde devenu effroyable.
Un récit puissant au final, mais certainement pas ce dont j'ai envie en ce moment.
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Dans un monde post-apocalyptique particulièrement hostile, ce qui reste de l'humanité lutte pour sa survie. Deux jeunes frères sont sévèrement élevés par leur père, qui peine à contenir leurs élans violents et égoïstes. Il passe ses soirées à écrire dans son cahier, ce qui éveille la curiosité de son fils le plus jeune.
Gipi nous plonge dans un univers sombre, glaçant et malsain dessiné à l'encre noire d'un trait brut et énervé. Les personnages sont durs, assez peu attachants. Les fidèles du dieu Trokool sonnent comme une génération primitive post réseaux sociaux : un peuple dégénéré aux tendances anthropophages. Voilà qui évoque La route, de Cormac McCarthy, avec peut-être moins d'émotion, mais en insistant sur la quête de l'écrit et de la mémoire.
Somme toute, une lecture plutôt déroutante.
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BD choisie pour sa couverture.
Quand je suis arrivée à la maison et que je l'ai ouvert, j'ai été un peu déçue par le dessin, j'ai refermé et attendu quelques semaines avant de l'ouvrir à nouveau.
C'est une tranche de vie dans un monde post apocalyptique. Une tranche de vie que je n'aimerais pas vivre. C'est noir, sans espoir, tout semble aller de plus en plus mal.
Donc voilà, c'est lu, je vais pouvoir la rendre... à la médiathèque. Mais elle fait partie des lectures dont me souviendrai : ça me secoue toujours un peu ce genre d'histoire.
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Un contexte post-apocalyptique, crépusculaire et violent.
Le dénouement ultime de toute civilisation.

Les rares congénères humains rencontrés sont dégénérés et personnifient les nouveaux dangers : la perversité, l'abêtissement, la folie cannibale.
Le contexte survivaliste est établi par le biais de maisons lacustres isolées ou de rivages effrayants. La mort rode. le lac même recrache des corps imputrescibles.

Deux frères à l'état de nature et dont on ne sait rien, se retrouvent orphelins après le décès de leur père qui les a maintenus éloignés de toute éducation et de toute manifestation d'empathie et de tendresse. Analphabètes, souffrant de graves dysphasies, les frères sont incapables de déchiffrer le journal de leur père qui pourrait les éclairer sur les sentiments qu'éprouvait pour eux ce géniteur. En outre, ce journal pourrait les renseigner sur les causes du présent chaos.

Une manifestation d'amour posthume conduira les 2 frères à faire preuve à leur tour d'empathie en sauvant d'une mort certaine et atroce la femme que l'on imagine être leur mère.

Un dessin griffonné, haché, comme hésitant, restitue une atmosphère lourde, nimbée de noirceur et d'énigmes. L'environnement liquide est changeant et poisseux.
Aucune couleur, aucun aplat ne viennent égailler ce sombre « road movie » cataclysmique qui interroge le lecteur sur la transmission et l'amour filial, l'échange, l'empathie, l'importance du vivre ensemble.

Une oeuvre coup de poing.
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