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Sinistre et angoissant.
Si vous n'avez pas trop le moral en ce moment, n'ouvrez surtout pas cette BD.
L'atmosphère est lourde, cafardeuse et déprimante.
Nous sommes dans un monde post-apocalyptique et la dystopie est rarement joyeuse me direz-vous.
Oui mais là avec des dessins minimalistes, très peu d'écrit, nous ressentons la désolation et la folie.
J'ai lu jusqu'au bout, un peu hypnotisée et accablée par ce monde à l'abandon et sans aucun espoir.
Ce n'est pas un lecture agrèable non, mais remuer le lecteur était certainement l'intention de l'auteur et bien, avec moi, il a réussi son objectif.
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J'ai été complètement surpris par la terre des fils. Peut-être parce que je le lis avec du retard et, sans lire un résumé trop pressant au dos ?
En tout cas, que l'on aime ou non, Gipi a un style. Moi, ça me plaît bien. Il faut se laisser porter par ce monde post-apocalyptique qui m'a rappelé le comic book Sweet Thooth, de Jeff Lemire.
L'histoire est universelle, avec cette méfiance du père, qui éduque du mieux qui peu ses fils. Une façon sauvage et aimante. Les deux feront l'affaire. Il n'a plus le choix. L'homme a déjà fait le sien. Il n'y a plus qu'à subir mère nature.
Cet auteur italien fait encore actuellement l'actualité (moments extraordinaires sous faux applaudissements, ou encore, Aldobrando). J'irai voir du coup.
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Cette bande dessinée raconte un monde post-apocalyptique, ou en tout cas une monde où seuls quelques individus vivant séparés les uns des autres dans les marais sont les survivants du monde d'avant. Ils sont peu nombreux et doivent se méfier les uns des autres car dans cette situation de survie chacun est une menace potentielle, il n'y a pas d'amis, pas de confiance.

Un père et ses fils vivent ensemble mais les garçons n'ont pas connu ce monde du passé. le père écrit tous les jours dans un cahier mais les garçons, des adolescents, ne savent pas lire et ne souhaitent qu'une chose : savoir ce qu'il y a dans ce cahier et plus tard, trouver quelqu'un qui le leur lise.

C'est noir, très noir… Il y a de la violence, psychologique et physique. Il n'y a pas de bons sentiments et il ne faut pas croire que la bonté a sa place dans ce monde où dans sa tentative de reconstruction, la société transforme le sadisme en une nouvelle religion.

C'est noir et en même temps, c'est une histoire d'apprentissage, de découverte du monde, de prise de conscience de ce qu'est l'humanité.

C'est noir et pourtant, même si parfois c'est horrible, c'est aussi beau et touchant.

Les dessins sont d'une grande force aussi.
Lien : https://ennalit.wordpress.co..
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BD choisie pour sa couverture.
Quand je suis arrivée à la maison et que je l'ai ouvert, j'ai été un peu déçue par le dessin, j'ai refermé et attendu quelques semaines avant de l'ouvrir à nouveau.
C'est une tranche de vie dans un monde post apocalyptique. Une tranche de vie que je n'aimerais pas vivre. C'est noir, sans espoir, tout semble aller de plus en plus mal.
Donc voilà, c'est lu, je vais pouvoir la rendre... à la médiathèque. Mais elle fait partie des lectures dont me souviendrai : ça me secoue toujours un peu ce genre d'histoire.
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Un contexte post-apocalyptique, crépusculaire et violent.
Le dénouement ultime de toute civilisation.

Les rares congénères humains rencontrés sont dégénérés et personnifient les nouveaux dangers : la perversité, l'abêtissement, la folie cannibale.
Le contexte survivaliste est établi par le biais de maisons lacustres isolées ou de rivages effrayants. La mort rode. le lac même recrache des corps imputrescibles.

Deux frères à l'état de nature et dont on ne sait rien, se retrouvent orphelins après le décès de leur père qui les a maintenus éloignés de toute éducation et de toute manifestation d'empathie et de tendresse. Analphabètes, souffrant de graves dysphasies, les frères sont incapables de déchiffrer le journal de leur père qui pourrait les éclairer sur les sentiments qu'éprouvait pour eux ce géniteur. En outre, ce journal pourrait les renseigner sur les causes du présent chaos.

Une manifestation d'amour posthume conduira les 2 frères à faire preuve à leur tour d'empathie en sauvant d'une mort certaine et atroce la femme que l'on imagine être leur mère.

Un dessin griffonné, haché, comme hésitant, restitue une atmosphère lourde, nimbée de noirceur et d'énigmes. L'environnement liquide est changeant et poisseux.
Aucune couleur, aucun aplat ne viennent égailler ce sombre « road movie » cataclysmique qui interroge le lecteur sur la transmission et l'amour filial, l'échange, l'empathie, l'importance du vivre ensemble.

Une oeuvre coup de poing.
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Dans un monde post-apocalyptique particulièrement hostile, ce qui reste de l'humanité lutte pour sa survie. Deux jeunes frères sont sévèrement élevés par leur père, qui peine à contenir leurs élans violents et égoïstes. Il passe ses soirées à écrire dans son cahier, ce qui éveille la curiosité de son fils le plus jeune.
Gipi nous plonge dans un univers sombre, glaçant et malsain dessiné à l'encre noire d'un trait brut et énervé. Les personnages sont durs, assez peu attachants. Les fidèles du dieu Trokool sonnent comme une génération primitive post réseaux sociaux : un peuple dégénéré aux tendances anthropophages. Voilà qui évoque La route, de Cormac McCarthy, avec peut-être moins d'émotion, mais en insistant sur la quête de l'écrit et de la mémoire.
Somme toute, une lecture plutôt déroutante.
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J'ai bien aimé la terre des fils alors que ce n'était pas gagné d'avance. Il faut dire que je ne suis pas vraiment un inconditionnel de l'auteur qui est pourtant l'un des plus grands en Italie actuellement. Je dois reconnaître qu'il signe là son oeuvre majeure par rapport à ce que j'ai pu lire dans le passé.

Pour une fois, ces personnages ne sont pas tous laids avec des dents acérés et des nez crochus. Non, ils sont normaux bien qu'on rencontre des spécimens un peu spéciaux dans ce monde apocalyptique contaminés. Cela attire incontestablement de la sympathie et de l'intérêt.

J'ai bien aimé la manière dont est présenté les personnages autour de ce père un peu bourru avec ses deux enfants mais qu'il souhaite protéger avant tout. A noter que bien que mourant, il s'octroie une dernière ballade nocturne avec la force d'un désespéré. le récit est âpre et plutôt sombre à l'image de ce nouveau monde. Il y a une réelle portée psychologique qui se dégage de cette oeuvre.
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La terre des fils est un récit post apocalyptique, un père élève seul ses deux enfants dans un marais. C'est une terre désolée, le trait est brut, en noir et blanc, travaillé au crayon ou stylo, avec des hachures brutes et faussement brouillonnes pour rendre les nuances de lumière. Ce graphisme accentue la pauvreté, la désolation, la saleté de ce monde, le rend presque nauséeux, malsain, la dégénérescence nous prend aux tripes. Les deux garçons vont partir pour une sorte de quête initiatique, c'est 'occasion pour le'auteur de questionner sur la place de l'écrit dans une collectivité, ce point est bien amené et nous réserve quelques surprises. C'est glauque et profondément pessimiste, mais il se dégage une force, une intensité, grâce à une ambiance très réussie, des personnages simples, présentés avec peu de dialogues et beaucoup de non-dits. La thématique est proche de la série des années 70, Simon du Fleuve, mais Gipi apporte une modernité, et un noirceur qui rendent le propos plus grave, plus angoissant. On a envie de se raccrocher aux toutes petites lueurs d'espoir, et moi, j'ai adhéré, je l'ai dévoré avec un plaisir chargé d'émotions.
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Difficile de mettre une note à cette BD... J'ai toujours pensé que la perception d'un livre dépendait beaucoup du contexte et du moment pendant lesquels on le lisait. Ici, c'est flagrant : j'ai lu cette BD lors d'une insomnie suivant l'annonce de l'ampleur prise par la pandémie de Covid 19. C'était franchement pas le moment de lire ce récit post-apocalyptique extrêmement dur et violent !
Une lecture qui ne m'a pas laissée indifférente, c'est sûr, et qu'étonnamment je n'ai pas pu lâcher avant la fin, car, je tenais à savoir ce qui allait advenir de ces deux jeunes élevés dans la survie et l'absence d'affection pour se protéger d'un monde devenu effroyable.
Un récit puissant au final, mais certainement pas ce dont j'ai envie en ce moment.
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