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EAN : 9782754810319
128 pages
Futuropolis (09/01/2014)
3.85/5   55 notes
Résumé :
Sur une plage, un homme se sent mal. On appelle les secours, il est conduit dans une clinique spécialisée. On suspecte une schizophrénie subite, avec des attitudes obsessionnelles compulsives à orientation monothématique… L’homme, Silvano Landi, est un écrivain qui n’écrit plus. Un inventeur d’histoires qui vivait en écoutant des histoires et en en racontant à son tour. Un créateur de mondes qui n’est plus capable à présent que de dessiner sur une feuille la stylisa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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♫C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
C'est un p'tit oiseau qui prit sa volée
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa-, à la volette
Qui prit sa volée...♫
P'tite ritournelle du XVIIe interprétée par Lucienne Vernay, Henri Dès, Dorothée...
reprise ici p12, 71, un refrain, un couplet sans fin ...
------♪----♫----🌜----🌚----🌛----♫----♪-----
Suite d'idées qui a du mal à s'articuler
L'auteur conjugue au passé recomposé
Le drame c'est son ombre
Une ombre profonde comme la nuit
Lune qui brille l'autre qui luit nuit...
Dessins minimalistes ou aquarelles superbes
Portraits au stylo-bille et coucher de soleil sur l'herbe...
"Meme dans le noir de la nuit la plus obscure
le ciel possède une lumière à lui
Je me demande amour d'où vient cette lueur ?
Pas des étoiles qui sont trop éloignées
Pas de la lune absente.
Elle vient de nos désirs, peut-être ?
Peut-être sont-ce nos coeurs,
nos espérances, qui illuminent le ciel ?"
Qui trop s'élève, chute souvent / abruptement
Bituprozan, 120 mg on commence doucement
Maschinengewehr, les guerres sont ennuyeuses
Un inventeur, MG 08 la première mitrailleuse
Le départ des héros, la dernière nuit des amants
les premiers mois excitants mais après, si excès lents !
Une meilleure arme,
une veillée d'âmes
Un arbre mort, une station service la nuit
Tous les esprits sont retournés, géné au logis
Bituprozan, ta ka ta ta ka en prendre 300
Verre à moitié vide, rempli de mauvais sang
A toutes ces grandes questions traumatisantes
Qui est qui ? Qui est Quand !?
Réponses, éclaircies complexes si fientes !
Ces larmes qui ont creusées des sillages
dans le miroir, sur la peau tu l'envies âges !
Bituprozan, vite 500 mg serait plus sage !
♪Je vais te-, à la volette
Je vais te-, à la volette
Je vais te soigner
Et le p'tit oiseau reprit sa volée
Et le p'tit oiseau reprit sa volée
Reprit sa-, à la volette
Reprit sa-, à la volette♪
Youpi, Gipi c'est free, c'est tout frais
Quatre murs et volets clos
C'est aussi un titre d'H. Auffray
Un bonheur comme un P'tit oiseau !?
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Les options graphiques sont ici très audacieuses, c'est ce qui a attiré ma curiosité. Certaines pages sont traitées en aquarelle, d'autre au trait noir sans couleur, les pages en couleur se réfèrent à des moment plus anciens, les passages au trait semblent se passer pendant la cure en hôpital psychiatrique du personnage, il est question de folie, mais voilà, je n'ai pas réussi à trouver un fil conducteur, même si j'aime ce genre de prises de risques chez les auteurs, là, je suis resté sur le bas côté, pour être franc, je n'ai pas compris grand chose et j'en ai même pas eu l'envie. Il reste quelques belles planches, quelques belles vignettes, mais je suis resté totalement en dehors de l'histoire.
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J'avais lu dans la presse pas mal de critiques élogieuses sur cet album de BD, Vois comme ton ombre s'allonge réalisé par Gipi et publié chez Futuropolis. de quoi attiser ma curiosité, décidément de plus en plus insatiable vis-à-vis du septième art.

Une fois en mains, j'ai été désemparée devant l'objet, à cause de la couverture, peu avenante, par le contenu, qui alterne des pages de dessins sans couleurs avec des aquarelles en couleur, et puis par le sujet, un homme en proie à la schizophrénie. J'ai eu une légère appréhension avant de débuter, celle que tout lecteur appréhende, l'ennui. Mais finalement, ma lecture a été plutôt agréable bien qu'étonnante. Et contrairement à ce que je pensais, je me suis retrouvée happée par cet album.

Silvano Landi est un écrivain désormais en proie à ses obsessions, comme ce dessin d'une station service et cet immense arbre qu'il ne cesse de réaliser. Sans transition aucune, nous passons de l'histoire de cet homme aux tranchées de la guerre 14-18, aux côtés d'hommes qui se battent pour survivre, dont un porte le nom de Silvano… le découpage de la BD reflète le trouble intérieur de Silvano, plusieurs chapitres qui se succèdent sans logique apparente.

Inutile ici de tenter de résumer cette BD, c'est peine perdue même si on peut croiser des indices, recouper des éléments pour reconstituer le fil de l'histoire. Ce que je trouve réussi ici, c'est que l'auteur, Gipi, rend le lecteur prodigieusement acteur de sa lecture, et cela sans peine, en évitant les prises de tête. Au lecteur de rassembler les pièces du puzzle, la femme de Silvano qui le quitte, sa fille distante, les docteurs qui le soignent…

Au niveau des dessins, beaucoup de maîtrise derrière un apparent désordre : des dessins crayonnés à la hâte alternent avec de belles aquarelles, aux couleurs sombres et aux détails impressionnants de finesse. Un mélange des styles vraiment étonnant, au service de l'histoire racontée.

BD donc très intéressante pour qui aime vagabonder au coeur de planches originales, mais périlleuse pour celui qui aime suivre une route linéaire. Personnellement, j'ai aimé bien que ce ne soit pas un coup de coeur.

Lien : http://blogs.lexpress.fr/les..
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Vois comme ton ombre s'allonge est un roman graphique signé Gipi, traduit de l'italien par Hélène Daurriol-Remaud pour Futuropolis. J'avais aperçu cet album à la médiathèque et je ne savais pas du tout ce dont cela parlait, il n'y avait aucun résumé sur la quatrième de couverture, mais je l'ai emprunté car la couverture magnifique m'avait attiré.

Sur les réseaux sociaux littéraires ou les sites marchands, on retrouve tout de même un résumé proposé par l'éditeur :

" Sur une plage, un homme se sent mal. On appelle les secours, il est conduit dans une clinique spécialisée. On suspecte une schizophrénie subite, avec des attitudes obsessionnelles compulsives à orientation monothématique… L'homme, Silvano Landi, est un écrivain qui n'écrit plus. Un inventeur d'histoires qui vivait en écoutant des histoires et en en racontant à son tour. Un créateur de mondes qui n'est plus capable à présent que de dessiner sur une feuille la stylisation de deux obsessions : un arbre mort et une station-service. de les dessiner des centaines, des milliers de fois : un arbre mort et une station-service. "

Je dois dire que les premières pages m'ont déçu. le style des dessins, très simples en apparence, n'avait rien à voir avec la couverture. C'est quelque chose que je n'aime généralement pas dans une bande dessinée, quand la couverture est d'un style très différent des illustrations intérieures.

Cependant, je dois préciser que le style évolue au fil de l'album. Il y a des pages dans un style complètement différent, plus proche de celui de la couverture. Gipi alterne ainsi les pages dans un style très sobre et dépouillé et d'autres avec un dessin plus travaillé et accessoirement plus à mon goût.

Le récit n'est pas forcément évident à suivre, nous suivons la vie d'un homme proche de la cinquantaine qui séjourne dans un hôpital psychiatrique après avoir été retrouvé dans un état de confusion sur une plage. Il dessine sans cesse la même chose : un arbre mort et une station-service. En parallèle, nous suivons un soldat italien -pendant la Grande Guerre, alors qu'il affronte la mort tout en écrivant à son épouse et à sa fille qui vient de naître.

J'ai un peu de mal à me faire un avis définitif sur cette bande dessinée. Certaines planches sont splendides, d'autres plus quelconques, et le récit est intéressant sans m'avoir totalement captivé. Je reste donc plutôt mitigé, tout en reconnaissance la qualité d'écriture et de dessin de l'auteur.
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Un homme d'une cinquantaine d'année est retrouvé sur une plage. Totalement délirant, il est conduit dans une clinique spécialisée. Les médecins émettent l'hypothèse d'une schizophrénie tardive accompagnée de troubles compulsifs obsessionnels à orientation monothématique. L'homme est un écrivain et illustrateur, Silvano Landi, qui ne fait plus que dessiner : un arbre mort et une station service. Sa vie s'est décomposée et ne reste qu'une succession d'images, de figures qui le hantent, des fragments de vie que président la folie ...

L'histoire est déconcertante car elle ne possède pas de structure narrative linéaire. Disons que pour ma part, j'avais l'impression d'avancer à tâtons dans un monde totalement inconnu et je butais sur des noeuds qui ne se dénouaient pas. Je poursuivais ma lecture en quête de sens, passant d'une histoire à l'autre, percevant les peurs et les drames. Puis, soudain, ce fil sur lequel j'ai tiré et l'histoire s'est déversée tel un torrent. Alors que je faisais du surplace j'ai soudain été emportée par la rapidité des flots en apnée totale. Bref, j'ai adoré !

C'est déstabilisant, surprenant, poétique. C'est une histoire d'introspection et de reconstruction dans laquelle le héros se livre sans ce livrer, nous donne les clés sans nous les donner toutes. Créant de l'attente, de la frustration, nous noyons volontairement mais lorsqu'il nous tend une petite clé c'est avec fébrilité qu'on la saisit. Gipi est un grand artiste à n'en pas douter.

Le graphisme lui même est surprenant. Il y a ces crayonnés fins en noir et blanc qui nous plongent dans la réalité de ce que vivent les personnes autour du personnage. Puis ces pastels qui évoquent les souvenirs et génèrent les flous qui nous perdent. Ce livre est une véritable oeuvre que je pense relire encore et encore à la recherche d'autres clés ...
Lien : http://depuislecadredemafene..
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critiques presse (4)
LaPresse
26 décembre 2014
Multipliant les styles graphiques, Gipi laisse au lecteur la tâche de recoller les morceaux d'un puzzle où se côtoient la démence, la barbarie et la poésie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
BoDoi
13 mars 2014
Son trait fin et fort accompagne cette réflexion sur la dépression. Donnant chair à un récit subtil, dont le léger parfum neurasthénique plane longtemps après sa lecture.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
22 janvier 2014
Gipi rassemble les fragments d'une mémoire désintégrée, où personne, et surtout pas lui, ne se hasarderait à distinguer le vrai du faux, la réalité de l'imaginaire.
Lire la critique sur le site : Telerama
Sceneario
09 janvier 2014
On est exactement comme le personnage de l'histoire : perdu, sans savoir distinguer le vrai du faux, le réel de l'hallucination, le présent du passé. Et même si on finit par être touché par ce Silvano Landi, malade psychiatrique, on sent que ça ne nous bouleverse pas autant que ça le devrait (ou le pourrait).
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
- Pourvu qu'elle soit rapide... Je veux dire... La guerre... La guerre, comme tout, est ennuyeuse. Les premiers mois : excitants. Le départ des héros. La dernière nuit des amants. Mais après... Mais après... Tout est tellement lent.
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Un jour, un jour, chacun de ses gestes changera. Chacun des objets changera. Tu n'auras plus aucune de tes anciennes sensations. Vois comme ton ombre s'allonge. Si cela arrivait à l'improviste. Si tu savais. Si l'homme de dix-huit ans savait
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Mauro. Luca. Vous la voulez, la bénédiction?
_ Oh, mon père, c'est pas grave. Je crois que j'ai encore celle d'hier.
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Les hommes qui respiraient il y a encore quelques instants, maintenant ne respirent plus. Amour… Où vont leurs désirs ?
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Videos de Gipi (34) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Gipi
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