AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 209 notes
5
10 avis
4
21 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce récit post-apocalyptique , vaut surtout par son graphisme tendant vers une certaine épure. le noir et blanc, avec emploi de traits sans a-plats, donne le tempo singulier à cet ouvrage.
Les protagonistes de cette histoires me sont parus, somme toute, assez convenus avec ses divers survivants de l'espèce humaine.
La quasi-disparition et confiscation de l'écrit, et le comportement dégénéré et innommable de certain groupe retourné au cannibalisme, reviennent aux poncifs de la S.F. du genre.
Il s'agit donc là, à mon sens, d'une honnête bande dessinée qui se lit agréablement sans vraiment bousculer les codes de l'anticipation.
Et, comme le dit l'adepte: "trokool!"
Commenter  J’apprécie          350
Avis partagé. Un peu dépitée par les dessins très sombres, la violence, le langage, la dureté des rapports entre le père et ses deux fils. Un temps futur où les sentiments ne doivent pas être montrés au risque de perdre la vie pour cause de faiblesse. Cette BD de l'auteur italien a quelque chose que je n'arrive pas à exprimer. Je l'ai lu un soir et toute la journée du lendemain, elle n'a cessée de me trotter dans la tête. Est-ce dû aux relations parent/enfants qui remuent quelque chose en nous ? Donc, je dirai comme les petits j'aime et j'aime pas, mais comme je suis interpellée je mets 4 étoiles.
Commenter  J’apprécie          222
Et si le monde dans lequel nous vivons n'existait plus ? Et si les êtres humains redevenaient sauvages mais dans un univers où tout est potentiellement toxique et violent ? Dans ce roman graphique on découvre deux jeunes garçons qui n'ont pas vraiment de nom, pas vraiment d'âge. Ils n'ont pas eu d'affection et sont très bruts de décoffrage. Au fil des pages on s'y attache, même si au début, de par leur violence, ça n'était pas gagné.

Quand j'ai ouvert cette bande-dessinée, j'étais sceptique. Le thème m'attirait mais, à première vue, les graphismes ne me plaisaient pas du tout. Et pourtant, le trait évolue au cours de l'histoire et devient très performant, très impressionnant. Les vignettes démontrent progressivement un travail incroyable.

J'ai aimé cette histoire très originale de par l'ambiance et le contexte. C'est très sombre mais très addictif.
Néanmoins, il y a un gros point faible : la fin, elle m'a déboussolée. J'étais déçue de n'avoir aucune réponse. Je le suis toujours d'ailleurs.
Commenter  J’apprécie          140
Dans un monde post-apocalyptique particulièrement hostile, ce qui reste de l'humanité lutte pour sa survie. Deux jeunes frères sont sévèrement élevés par leur père, qui peine à contenir leurs élans violents et égoïstes. Il passe ses soirées à écrire dans son cahier, ce qui éveille la curiosité de son fils le plus jeune.
Gipi nous plonge dans un univers sombre, glaçant et malsain dessiné à l'encre noire d'un trait brut et énervé. Les personnages sont durs, assez peu attachants. Les fidèles du dieu Trokool sonnent comme une génération primitive post réseaux sociaux : un peuple dégénéré aux tendances anthropophages. Voilà qui évoque La route, de Cormac McCarthy, avec peut-être moins d'émotion, mais en insistant sur la quête de l'écrit et de la mémoire.
Somme toute, une lecture plutôt déroutante.
Commenter  J’apprécie          60
Un contexte post-apocalyptique, crépusculaire et violent.
Le dénouement ultime de toute civilisation.

Les rares congénères humains rencontrés sont dégénérés et personnifient les nouveaux dangers : la perversité, l'abêtissement, la folie cannibale.
Le contexte survivaliste est établi par le biais de maisons lacustres isolées ou de rivages effrayants. La mort rode. le lac même recrache des corps imputrescibles.

Deux frères à l'état de nature et dont on ne sait rien, se retrouvent orphelins après le décès de leur père qui les a maintenus éloignés de toute éducation et de toute manifestation d'empathie et de tendresse. Analphabètes, souffrant de graves dysphasies, les frères sont incapables de déchiffrer le journal de leur père qui pourrait les éclairer sur les sentiments qu'éprouvait pour eux ce géniteur. En outre, ce journal pourrait les renseigner sur les causes du présent chaos.

Une manifestation d'amour posthume conduira les 2 frères à faire preuve à leur tour d'empathie en sauvant d'une mort certaine et atroce la femme que l'on imagine être leur mère.

Un dessin griffonné, haché, comme hésitant, restitue une atmosphère lourde, nimbée de noirceur et d'énigmes. L'environnement liquide est changeant et poisseux.
Aucune couleur, aucun aplat ne viennent égailler ce sombre « road movie » cataclysmique qui interroge le lecteur sur la transmission et l'amour filial, l'échange, l'empathie, l'importance du vivre ensemble.

Une oeuvre coup de poing.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai bien aimé la terre des fils alors que ce n'était pas gagné d'avance. Il faut dire que je ne suis pas vraiment un inconditionnel de l'auteur qui est pourtant l'un des plus grands en Italie actuellement. Je dois reconnaître qu'il signe là son oeuvre majeure par rapport à ce que j'ai pu lire dans le passé.

Pour une fois, ces personnages ne sont pas tous laids avec des dents acérés et des nez crochus. Non, ils sont normaux bien qu'on rencontre des spécimens un peu spéciaux dans ce monde apocalyptique contaminés. Cela attire incontestablement de la sympathie et de l'intérêt.

J'ai bien aimé la manière dont est présenté les personnages autour de ce père un peu bourru avec ses deux enfants mais qu'il souhaite protéger avant tout. A noter que bien que mourant, il s'octroie une dernière ballade nocturne avec la force d'un désespéré. le récit est âpre et plutôt sombre à l'image de ce nouveau monde. Il y a une réelle portée psychologique qui se dégage de cette oeuvre.
Commenter  J’apprécie          50
La terre des fils est un récit post apocalyptique, un père élève seul ses deux enfants dans un marais. C'est une terre désolée, le trait est brut, en noir et blanc, travaillé au crayon ou stylo, avec des hachures brutes et faussement brouillonnes pour rendre les nuances de lumière. Ce graphisme accentue la pauvreté, la désolation, la saleté de ce monde, le rend presque nauséeux, malsain, la dégénérescence nous prend aux tripes. Les deux garçons vont partir pour une sorte de quête initiatique, c'est 'occasion pour le'auteur de questionner sur la place de l'écrit dans une collectivité, ce point est bien amené et nous réserve quelques surprises. C'est glauque et profondément pessimiste, mais il se dégage une force, une intensité, grâce à une ambiance très réussie, des personnages simples, présentés avec peu de dialogues et beaucoup de non-dits. La thématique est proche de la série des années 70, Simon du Fleuve, mais Gipi apporte une modernité, et un noirceur qui rendent le propos plus grave, plus angoissant. On a envie de se raccrocher aux toutes petites lueurs d'espoir, et moi, j'ai adhéré, je l'ai dévoré avec un plaisir chargé d'émotions.
Commenter  J’apprécie          50
Un roman graphique d'une noirceur et d'une violence difficilement soutenable (pour moi en tout cas). Je suis passée rapidement sur certaines pages car les scènes de tortures et de mutilations, le désespoir, le manque d'amour, la traque humaine... bref trop de sujet qui me heurtent profondément dans ce livre sont réunis pour que j'adhère totalement à l'univers de l'artiste.
Nous sommes clairement dans une dystopie. Une apocalypse, un cataclysme, un effondrement... quelque-chose a eu lieu.. ce quelque-chose n'a pas de nom ni de transmission, ni d'histoire. le lecteur prend le récit après et suit deux adolescents et leurs pères qui survivent pauvrement au bord de l'eau, chassant le chien et triant les poissons toxiques, vivant de maraude et de violence. le père les élève à la dure, sans amour, sans tendresse et rédige chaque soir des notes mystérieuses dans un carnet noir.
Au décès de celui-ci, les deux fils partent en quête d'un lecteur potentiel (la sorcière, les jumeaux monstrueux) pour apprendre et décoder ce carnet et rencontre une foule de personnages monstrueux.
Car l'écriture et le langage se sont perdus, l'espoir avec a priori.
Le dessin sert parfaitement le propos. Mais l'ensemble est beaucoup trop désespéré pour moi.
Commenter  J’apprécie          40
Alors que l'apocalypse est venue à bout de notre planète, quelques rescapés tentent de survivre dans un environnement hostile et toxique. Parmi eux, un père qui a élevé ses deux fils à la dure, sans aucune démonstration d'amour, afin de les préparer à affronter le monde cruel dans lequel ils vivent.

Chaque jour, le père rédige secrètement des notes dans un cahier noir, Un contenu mystérieux pour les deux adolescents qui va attiser leur curiosité. Mais, les derniers hommes vivant encore sur terre sont pour la plupart analphabètes et parlent un langage rudimentaire. Les deux garçons, munis du précieux carnet, vont alors se lancer en quête d'une personne pouvant les aider à le déchiffrer.

Dans ce roman graphique, Gipi fait preuve d'un talent incroyable pour nous immerger avec un simple coup de crayon noir dans ce monde âpre et violent. Car les hommes sont devenus sans pitié et il faut se battre pour survivre dans ce contexte de fin du monde où les paysages désolés s'étendent à perte de vue.

Un récit qui met également en avant la relation père-fils, avec cet homme qui choisit de ne pas montrer son amour pour ses deux fils afin de les protéger. Une histoire dense mais rythmée qui se conclut avec une note d'espoir mais nous laisse avec un certain nombre de questions en suspens.

Un album singulier de par son ambiance sombre et son trait minimaliste qui nous entraîne dans un univers post-apocalyptique où les rares rescapés qui peuplent encore la planète sont des êtres primitifs, illettrés et dénués de sentiments. À travers la quête de deux adolescents, ce récit fort et addictif interpelle le lecteur quant à l'avenir de notre humanité.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
Commenter  J’apprécie          40
Une belle BD. le dessin de Gipi, en noir et blanc, chargé et parfois torturé, se prête parfaitement à cette histoire de fin de monde. Un petit reproche : le début un peu long.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (374) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}