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3,95

sur 2320 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ciao bella ou bien encore bella ciao, nous avons presque tous en tête le rythme caliente de O bella ciao, bellaciao, bella ciao, ciao, ciao, voici donc un roman rafraîchissant, simple (très, trop?), mais sans haute voltige littéraire.

Anna, femme moderne, mariée, mère de deux jeunes enfants entreprend une thérapie pour tenter d'exorciser ses démons et surtout ses peurs. C'est que la Anna, elle a peur d'à peu près tout. Pas de bisous non non pitié, ça grouille de bactéries et bonjour la gastro après, on oublie la piscine, faudrait pas mourir d'un cancer des pieds. Hypochondriaque jusqu'au bout des ongles, rien n'est simple pour Anna.

Une psychologue qui commence avec les fameux « hum-hum » et finira par s'attacher à ce brin de femme qui se livre et se délivre au fil des séances de ses petits et gros chagrins, quelques fleurs par ci par là de bons souvenirs, de jolis rêves et projets (un blog, un roman).

Anna est aussi une grande nostalgique de son premier amour : l'Italie. Je pensais que la photo de couverture représentait les cinque terre mais non, il s'agit du très beau village de Positano sur la baie almafitaine (à voir absolument, une des plus belles régions italiennes à mon sens).

J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. le style d'abord. C'est un peu écrit comme ça parle. C'est très (trop) léger. Et le trop léger devient parfois très lourd si vous me suivez. L'humour traverse ce roman. Il en fera rire certains, sourire d'autres. Pour ma part, je l'ai trouvé tendre mais aussi niais, enfantin, trop facile, répétitif ou lourd.
L'héroïne devient néanmoins attachante au fur et à mesure même si j'aurai préféré la sentir plus italienne cette Anna, y lire plus d'anecdotes sur ce beau pays. Les références à Grimaldi et Ferrante m'ont aussi un peu dérangée.

Pour finir, non, ciao bella ne m'a pas donné envie de parler avec les mains, de rire de tout ou d'enfourner une énorme assiette de spaghettis al dente.
Un roman rafraîchissant sans être du développement personnel, un peu feelgood, un peu léger, un premier roman qui trouvera son public je n'en doute pas.
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Ce livre n'est pas de la haute littérature. Ce n'est pas une oeuvre extraordinaire et incontournable.
Ce livre n'est, à mon avis, pas un roman. C'est plutôt une suite de minuscules chapitres, dont le fil conducteur est la succession des séances d'Anna chez la psy, fil conducteur assez léger.
Maizalors... késako ?
Ciao Bella, c'est le journal intime d'une névrosée qui se soigne, une succession de petites chroniques qui racontent la vie d'Anna.
La structure se répète tout au long de l'ouvrage : un dialogue avec la psy suivi d'une histoire actuelle ou de souvenirs d'autrefois.
Certains passages sont drôles, très drôles, et j'ai ri de bon coeur. À d'autres moments, j'ai été touchée, et l'ensemble a donné une lecture agréable, légère et vite avalée. Un peu trop vite, peut-être.
Je ne connaissais pas du tout Serena Giuliano et je remercie l'éditeur le cherche midi pour l'envoi de ce livre, ainsi que Babelio pour la rencontre avec l'auteur.
J'y ai fait la connaissance d'une jeune femme charmante et simple, et ce moment partagé fut bien agréable.
J'ai compris les motivations qui l'ont conduite, après le succès de son blog, à écrire ce livre.
J'ai eu la surprise de découvrir qu'être italienne ne signifiait pas forcément être ultra exubérante, même si les textes assez pétulants de Ciao bella le laissaient présager. Disons que Serena Giuliano est italienne... à l'écrit, et plus réservée à l'oral !
En tout cas, sa timidité sincère était très touchante.
Au vu de l'engouement général que j'ai constaté lors de la rencontre, et des critiques dithyrambiques que j'ai lues, je me dis que je ne suis pas la cible idéale de ce genre de livre : question de génération, d'habitudes ou tout simplement de goûts ?
Je ne suis aucun blog, et cet ouvrage assez proche de cette forme de communication est sans doute fait pour d'autres lectrices. Car si ma lecture a été agréable, ça ne fait pas pour autant de Ciao bella le coup de coeur que beaucoup décrivent.
Très bien fait, Ciao bella n'est pas le livre du siècle, n'exagérons rien ; je lui prédis toutefois un beau succès. Succès mérité, car je lui reconnais de belles qualités.
Il m'a souvent fait rire, émue parfois, et beaucoup de mamans se retrouveront dans ce que raconte Anna, dont les histoires sont quelquefois universelles.
Sans oublier ce délicieux parfum d'Italie !
Ciao bella, ciao Anna, evviva l'Italia!
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C'est le premier roman de Serena Giuliano.
Mais j'ai lu d'abord son deuxième roman, "Mamma Maria", que j'ai adoré.
Du coup, j'avais placé la barre de mes exigences assez haut.
Je pense que ce premier roman a le défaut de certains premiers romans. Il semble assez autobiographique et l'auteure n'a sans doute pas le détachement suffisant, à ce moment-là, pour se poser la question de savoir si elle doit raconter vraiment toutes ces anecdotes qui ont fait le succès de son blog.
Les angoisses d'Anna, l'héroïne de ce roman, sont amusantes, mais à petite dose.
A côté de cela, la culture italienne est moins prégnante que dans "Mamma Maria".
Il reste cependant une belle histoire familiale, agréable à lire.
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Un peu dubitative sur ce roman. La forme du récit, construite sur les échanges de la narratrice avec sa psy, est plaisante mais trop léger. Je n'ai pas été transporté dans l'écriture cependant la narratrice m'a touché et fait rire quelque fois.
Un roman plaisant mais pas très littéraire.
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Drôle et émouvant. "Ciao Bella" est une lecture pour les vacances à recommander. La thérapie suivie par l'héroïne me rappelle un peu la série En Thérapie d'Eric Tholedano et Olivier Nakache. On retrouve dans les deux des personnages qui affrontent leur passé pour pouvoir enfin avancé.
Ce livre, c'est aussi une joie de la mixité, de famille entre la France, l'Italie et le Maroc.
Une belle histoire.
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Ouais ! Ça fait pas de mal et l'idée est plutôt originale. L'écrivaine m'a franchement fait rire parfois avec ces personnages caractériels. C'est une belle histoire, de famille, de volonté, de mieux être, attachante, qui restera peut-être un souvenir...
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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Anna se confie à Elizabeth, une psychiatre, tout au long du livre . Anna a peur de beaucoup de choses, elle se fait un monde de rien, et, en dépit d'une vie maritale heureuse ( Adel est un mari aimant et amoureux), s'inquiète de tout.
Sa première grossesse s'est mal terminée mais à présent Samuel est là, enfant bien portant et heureux. Un deuxième bébé s'annonce...
C'est un charmant petit roman qui se lit avec le sourire. Je me suis reconnue dans cette Anna qui veut qu'on l'aime...
De plus il y a dans ce roman un petit quelque chose de la Nonna italienne qui sait si bien cuisiner! Et de ce beau pays qu'est le Maroc avec la mer bleu turquoise.
A savourer.
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Un roman frais, feal good. Comment une femme, qui est terrifiée par la vie, va s'affranchir de ses peurs et finir par concrétiser ses rêves.

Anna a peur d'une multitude de choses. de conduire, du soleil, de la vie, mais par-dessus tout elle a peur de sa grossesse. Ayant déjà eu un fils né prématurément, elle angoisse l'arrivée de sa fille. Afin de l'aider à affronter cette échéance, elle commence des séances avec une psy.

– Est-ce que vous êtes une psy du genre à juste faire « hum, hum », ou vous avez un vocabulaire plus riche que la plupart de vos confrères que j ai déjà pu rencontrer, et qui ne m'ont jamais revue ensuite ?

Sacré personnage

On peut dire que Anna est un personnage haut en couleur. Un humour qui dépote, un bagou plus qui n'en faut. On pourrait croire qu'elle est bien ancrée dans ses souliers et tel le vieil arbre, la tempête peut souffler sans l'atteindre. Mais, il n'en est rien. Prise entre son pays de naissance (l'Italie) et son pays d'adoption (la France), un rien la terrifie.

Je décroche, le sourire aux lèvres, car je sais qu'elle va réussir à me rassurer. Elle est encore plus hypocondriaque que moi et nous avons la même formation en médecine : bac Doctissimo +8. Avec spécialisation en recherches Google.

Le roman pour cet été

Ce livre est le must pour la plage ! Pas de prise de tête, d'histoire alambiquée . C'est simple, frais et cela fait du bien.

Ce n'est pas non plus un roman sur le dépassement personnel. Ne vous attendez pas à lire un livre de Gounelle, l'auteur nous offre juste un livre plaisir.

J'ai beaucoup aimé les répliques de Anna. Je l'imagine très bien. On sent un véritable attachement de l'auteur pour son personnage, peut-être parce qu'elle a mis beaucoup d'elle dedans. L'Italie a aussi énormément d'importance.On sent le soleil qui nous réchauffe.

Bref, un livre à la saveur sucrée du soleil italien que vous dégusterez avec délice.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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J'me suis quand même bien marrée avec Anna, sa psy et ses réflexions ébouriffantes !
C'est, notamment, la forme originale de ce roman fort sympathique qui m'a amusée, alternant bribes de discours chez la psy, narration d'événements vécus et réflexions personnelles d'Anna. C'est frais et c'est léger, c'est pas toujours très fin mais ça se picore avec plaisir !

Parce qu'il faut dire qu'elle est douée, Serena Giuliano, pour prendre à bras le corps les obligations sociales liées à la femme, qu'elle soit épouse, mère ou fille, et ça fait un bien fou de lâcher prise et de déculpabiliser.

Alors c'est vrai, elle en fait des caisses, cette Anna, et, perso, je l'ai trouvée très nombriliste, n'en déplaise aux fans invétérés, je me dois d'avancer ce bémol ! Elle est quand même un peu too much et elle se place quand même bien au centre de la planète... elle manipule à merveille l'exagération, le cliché et l'hyperbole et, pour le voyage en Italie qu'on m'avait promis, j'ai du me perdre en cours de route, je ne suis jamais vraiment arrivée à destination...

La petite mélodie de la chanteuse Rose m'a entêtée durant ces quelques jours passés entre Anna et sa psy, agrémentée d'une touche de féminisme, ça a égaillé mon déjà très réussi week-end en bord de mer... J'ai ri, beaucoup, sans complexe, et ça, déjà, c'est pas rien !

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* PSY BLOG *

C'est une très bonne analyse devant son psy, de divers billets ou encore un blog… j'ai aimé certaines ambiances familiales de l'Italie, de toutes ses angoisses et phobies de cette héroïne, j'en retiens une celle de la piscine, écris avec beaucoup d'humour et de simplicité.
Il m'a manqué un peu de rêve, de mystère, de rebondissements, je suis ouvert à tout genre de lecture mais là j'ai ressenti qu'être un homme me détachait complètement de l'histoire.
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