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4,09

sur 2463 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Sofia, traductrice, est revenue dans le petit village où elle a grandi après s'être séparée de son compagnon parisien. Sous la houlette de Maria, la mamma du titre, gérante du café autour duquel s'organise la vie du village, elle tente de se reconstruire à coup de cafés et de cornetti. Mais quand débarque une mère et son enfant venus d'ailleurs c'est toute la vie du village qui va être bouleversée.

J'étais un peu dubitative quant à la lecture de ce roman, prix Babelio 2020, encensé dans de nombreuses critiques et qui me semblait un peu trop feel good pour être honnête (j'ai beaucoup de mal avec ce genre qui me tombe généralement vite des mains). Les premières pages ont confirmé mes craintes : l'auteur nous décrit une Italie rêvée à coup de terrasses au soleil, d'ambiance méditerranéenne, de pâtisseries alléchantes et de couleur locale, c'est (un peu) cliché, (très) gentillet et surtout écrit de manière assez plate, presque naïve. Et puis étrangement la magie de ce roman a opéré sur moi aussi : j'ai laissé de côté mon esprit critique et mon ironie, et me suis embarquée pour un voyage en Italie aux côtés de l'auteur. Car oui, malgré tous les défauts que l'on pourrait trouver à ce roman, c'est une lecture particulièrement agréable dans laquelle on se glisse avec grand plaisir et qu'on savoure comme une bon apéro en terrasse.

Lu à une période où je n'avais pas trop le moral, ce livre m'a fait du bien, m'a fait voyager, m'a rappelé l'Italie que j'aime, sa cuisine, la beauté de ses paysages, son ambiance animée et tout son caractère. Alors oui, c'est sans doute cliché, oui c'est sans doute déjà vu ailleurs, oui c'est bien de bons sentiments mais ça marche. On s'attache aux personnages, on rit de leurs disputes, du choc des cultures quand le gang de papis italiens débarque en France sous la houlette de Sofia, on tremble pour cette maman qui a tout risqué pour sauver ses enfants. Et puis il y a Maria, ce personnage central, beaucoup complexe qu'il n'y paraît, Maria la grande gueule, Maria la générosité, Maria l'âme du village qui éclaire aussi ce roman et nous donne envie de trouver l'adresse du Mamma Maria pour aller y boire un verre.

Moi qui étais plutôt critique au départ, je ne peux donc que vous recommander ce roman au succès mérité ! Si vous avez envie d'un peu de dépaysement, d'une lecture facile et sentant bon le soleil et les vacances, n'hésitez pas, partez pour la côté amalfitaine en compagnie de Mamma Maria. de mon côté, je vais guetter à la médiathèque les autres romans de l'auteur car je me replongerais avec plaisir dans cette ambiance qu'elle sait si bien construire.
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Allez, on se fait plaisir ! Une petite bouffée d'humanité. Un café, des visages, des voix, des vies. de la musiqiue, de l'amour, des chagrins, des deuils, des enfants, des apéros, des drames. La vie, l'amour, la mémoire, les souvenirs. Une belle histoire comme il est toujours très reposant et très plaisant de se voir conter. Un espace où rien n'est parfait, mais où, pour peu qu'on écoute un peu son coeur, tout commence bien. C'est beau, plein de saveurs, plein de gens. Petit coup de coeur pour ce joli roman qui en ces moments féroces qui nous grignotent nous fait du bien, nous rafistole, nous rappelle à la beauté des choses.
Astrid Shriqui Garain
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Une lecture sympathique. Sofia a eu besoin de retrouver ses racines et a décidé de rentrer en Italie, loin de Jérôme.
En quête d'elle-même, elle va se découvrir grâce à de nouvelles rencontres qui vont lui permettre enfin de savoir qui elle est et ce qu'elle veut.
Un moment de lecture agréable, une lecture un peu 'feel good' (c'est comme ça qu'on dit ?). Pas le genre de lecture que je préfère mais il faut reconnaître que ça se lit facilement et que les personnages sont attachants.
Pour moi, meilleur que Ciao Bella, plus abouti.
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Ma lecture terminée, je sifflote des ritournelles italiennes, j'ai une envie irrésistible de manger des pasta alle vongole en sirotant un spritz, c'est le syndrome Serena Giuliano !

Mamma Maria, c'est plus qu'un bar, c'est une institution où Maria passe autant de temps à servir ses habitués qu'à en prendre soin. 40 ans qu'elle est derrière son comptoir, personne ne lui chercherait des ennuis, c'est la Mamma.

Sofia, fraîchement revenue au pays, s'installe tous les jours au café pour écrire et faire ses traductions. Un peu aussi pour oublier la France et celui qu'elle laisse derrière elle. Et il faut dire qu'en termes d'animations, chez Mamma Maria on en manque pas.

Quand deux migrants font irruption dans leur vie et braquent leur coeur, un élan généreux va naître au milieu de cette Italie parfois raciste.

Une lecture lumineuse, tendre et surtout qui invite au voyage !!
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Après avoir lu Ciao Bella et Luna, Serena Giuliano nous emmène une nouvelle fois en Italie ou plus précisément le long de la cote Amalfitaine. Dans cette histoire on suit deux points de vu celui de Sofia et celui de Mamma Maria. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme à l'histoire. L'écriture est fluide ce qui donne une lecture aisée.
L'autrice dans ce roman aborde des thèmes difficiles comme l'immigration et l'intolérance. Avec cette histoire je suis passée du rire au larme. Il y a beaucoup d'émotion et on ne peut qu'être touché par les personnages. On a envie d'aller rejoindre Maria cette femme en apparence froide mais pleine d'amour pour son petit monde. Et que dire de Sofia, Franco, Ugo Lella... pour le savoir il faut découvrir cette histoire magnifique.
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Lu pendant le confinement, ce livre m'a fait du bien. Une comédie humaine où tous les ingrédients sont réunis pour avoir une agréable lecture : soleil, amitié, rebondissement, vacances, amour perdu...
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Sophia, la trentaine, est une écrivaine/traductrice. Italienne, elle a vécu en France mais suite à une séparation sentimentale douloureuse elle a décidé de revenir dans son village d'enfance au pays, pour se ressourcer et se retrouver. Et ce pays c'est l'Italie, l'Italie du Sud et plus précisément la splendide côte Amalfitaine.

Maria, sexagénaire, est tenancière du petit bar qui fait office de place forte dans ce même village où tout le monde se connait. C'est l'image même de la mamma italienne. Ça gesticule, ça parle fort pour ne pas dire crier mais surtout ça materne chaque habitant du village. du bambino aux petits vieux.

C'est autour de ces deux personnages que se construit ce roman dans lequel une immigrante libyenne enceinte et accompagnés de son fils débarque dans ce petit village de la côte Amalfitaine où le racisme est présent et surtout où les langues se sont déliées depuis l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite dans le pays. Pays en première ligne de l'afflux migratoire et substantiellement délaissé par les autres pays de l'UE.

Un livre feel-good qui nous fait voyager au soleil comme il me fallait après une lecture bien plus noire précédemment. On reste sur du très lisse, presque manichéen mais le but du livre n'est pas de rentrer dans la complexité de la situation géopolitique actuelle.

J'apprécie Serena Giuliano, qui utilise une écriture simple, sans prétention mais surtout qui écrit avec le coeur ! car ce sont des shoots d'Italie, d'envie de découvrir ses joyaux naturels, culturels, gastronomiques et musicaux.
Que dire de plus… Mamma Maria ! titre d'un classique de la variété italienne de Ricchi e Poveri vous permettra de vous détendre mais aussi de réfléchir à notre rapport aux autres et à nous même, notre identité profonde. Celle qui est ancrée en nous dans le sang, tout comme celle qui peut évoluer.
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Second livre que je lis de Serena Giuliano avec Mamma Maria et encore une belle lecture.
C'est un feel good très humain avec des personnages hauts en couleurs, un hymne aux racines et à l'Italie.
Ca se lit très facilement, rapidement. C'est drôle par moment, émouvant à d'autres, de quoi passer un bon moment.
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Me concernant c'est le deuxième roman de Serena Giulano et à nouveau je suis séduite. Après la vie d'Anna dans Ciao Bella, nous faisons la connaissance de Sofia et Maria deux femmes de caractère.
Maria dans son café, lieu convivial qui sert de confessionnal, de salle des fêtes, de salle de jeux, un lieu de vie tout simplement.

Lieu de vie dans un Italie, un pays dont Serena Guilano est amoureuse et c'est contagieux ! Mais l'Italie c'est aussi un lieu où des migrants échouent et l'extrême droite gagne les élections.

Petit à petit au fil des pages on s'installe dans ce petit village, on partage les coups de coeur et les coups de gueule.

Encore un fois l'auteure a l'art d'aborder des sujets graves avec légèreté.

Mettez vos lunettes de soleil, servez-vous un cocktail et lisez !
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Le Mamma Maria, est un petit bar de village tenu par Maria, un personnage emblématique, une mamma Italienne que tout le monde respecte, adore, et vénère.
Après une déception amoureuse, Sofia va décider de retourner dans son village natal, pour se ressourcer.
L'histoire est donc centrée sur Sofia et Maria, elles auront la parole à tour de rôle, chapitre après chapitre, et on va vivre à cent à l'heure avec elles et les habitants de ce village italien.

Ce livre, c'est une explosion de soleil et de bonne humeur.
En fermant les yeux, j'ai l'impression de me retrouver au Mamma Maria entouré de tout ce beau monde, attablé autour d'un café.
Un délicieux moment passé avec cette lecture, des leçons de vie à chaque page, des amitiés solides, des engueulades, des secrets, de l'amour, des cafés, des glaces et surtout du soleil, le sourire aux lèvres à tout moment, mais aussi de la tristesse au fond des yeux, car la dure réalité n'est pas très loin.

Une histoire avec tout de même quelques clichés typiques de l'italie, avec la mamma qui gère tout, le parler fort et une gestuelle impressionnante, mais le plus beau des clichés reste la belle-mère qui n'aime pas sa belle-fille. Cela nous donne un magnifique ping-pong de répartie plus ou moins sympathique qui donne du piquant.
Et que dire de ce beau paysage, à la limite du surnaturel, j'ai adoré voyager à travers les pages de ce livre et sentir tout l'amour que cette histoire dégage.

Le seul petit point négatif que je peux trouver dans cette histoire, est la quantité faramineuse de personnages et de prénoms mais aussi de diminutif et surnom, on s'y perd un peu.

Je lis rarement les remerciements en fin de livre, mais cette fois-ci je me suis laissé tenter et quel plaisir de finir cette lecture sur une note aussi agréable, gentille et pleine de bienveillance.
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