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4,09

sur 2463 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On aime ce petit bout de paradis du bord de mer, on aime ce village en plein coeur de l'Italie, on aime ses personnages bien campés avec des caractères bien tranchés, on aime l'ambiance chaleureuse du café et de la terrasse de chez Maria... Une ambiance bon enfant mais qui ne résistera pas à l'arrivée de deux intrus... deux migrants échoués sur les rives de ce village Italien ... Ce récit est aussi l'occasion de réfléchir à son positionnement face à l'étranger, au différent, à l'autre ... Ces personnages sont un peu tous comme nous ! cela pose la question du racisme et du refus d'accueillir les migrants dans leur quête de paix et de bonheur.
Séréna Giuliano est Italienne mais elle écrit en français ! Elle signe là son second roman après Ciao Bella en 2019, aux éditions. du Cherche midi. Un moment agréable de lecture qui apporte de la chaleur en plein coeur de l'hiver.
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Mamma Maria

Avec Mamma Maria nous sommes à la bonne adresse, un café qui sent bon la mer, l'Italie et la gourmandise. Une mamma italienne qui va prendre soin de tous les habitants du quartier, curieuse et aimante, mais qui ne se repose jamais.
Nous allons suivre une traductrice qui vient de quitter Paris pour son petit coin d'Italie après une rupture avec un homme parisien. C'est un roman feel good qui est une ode à la tolérance et à l'espérance Un café tenu par une mama italienne et qui sent bon l'Italie. Papy Franco est adorable.

Une très bonne lecture, la plume de Serena Giuliano est comme toujours simple et envoutante, et elle sent toujours très bon l'Italie et la gourmandise.
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Un peu de légèreté pour parler d'un sujet politiquement explosif en Italie (et en Europe en général), celui de l'immigration. Serena Giulano nous entraîne sur les pas de Sofia retournée dans son village natal de la côte amalfitaine après un séjour à Paris, retour sur fond de rupture sentimentale. Un petit village tranquille de la côte qui va voir sa routine modifiée par l'arrivée de migrants.

Au centre du village il y a le café de Maria, avec ses habitués et ses touristes de passage. Centre du village mais également centre de la vie de cette petite commune. Maria, c'est un peu la maman de tout le monde. Elle les connaît tous, du plus jeune au plus âgé, et pose sur chacun son regard bienveillant sans hésiter, lorsqu'il le faut, à les remettre sur le droit chemin.

Sofia est un peu comme la fille qu'elle n'a pas eue. Traductrice la jeune femme tente de se remettre d'une déception amoureuse mais ne parvient pas à oublier Jérôme qui n'a pas voulu la suivre en Italie ne serait-ce que pour un court séjour.

Le roman est construit autour de courts chapitres alternant la parole de Sofia et celle de Maria. le ton est léger comme la langue italienne, avec en bande-son les chansons d'Adriano Celentano, le chanteur préféré de Maria (voir la playlist à la fin du livre).

L'arrivée de Souma et de son fils Mustafa remet en cause la vision de certains villageois sur la question de l'immigration. Ces deux africains ne sont pas vraiment les bienvenus dans cette commune qui a voté à 40% pour l'extrême droite aux dernières élections législatives.

Les personnages sont tellement bienveillants qu'ils ne peuvent qu'être attachants. On est totalement dans un esprit feel-good, ce qui laisse place à certaines invraisemblances, la plus grande étant l'obtention en quelques jours, à peine quelques semaines, d'un permis de séjour pour Souma et son fils. Bref, on est parfois un peu au pays des Bisounours. Mais on le pardonne volontiers à l'auteure.

Entre les cartes postales de Sofia et la cuisine de Maria on n'a qu'une envie : tout larguer pour aller s'installer sur la côte amalfitaine, s'allonger sur la plage, explorer les paysages de la côte, s'installer pour boire un vrai café italien à la terrasse de Maria et même se faire remonter gentiment les bretelles par elle pour avoir le sentiment d'appartenir à cette communauté.
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Si vous voulez vous évadez en Italie il faut lire ce livre
C est l histoire d un petit village italien au bord de la mer sous le chaud soleil italien
C est l histoire d'une émigrée et de son enfant
C est l histoire de plusieurs générations qui se côtoient dans le quartier général du petit café tenu par Maria qui ne s en laisse pas conter.
C est drôle c est vraiment agréable à lire.
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Une ode à l'Italie... aux amis, à la famille de sang et l'autre, celle du coeur. Et puis l'amour... Des autres, de soi, de ses racines et plus loin encore...
Mamma Maria, c'est un récit à deux voix. Deux sensibilités, deux visions mais une même direction.
Sofia et Maria, deux générations mais une même grande famille.
Je suis plongée dans cette Italie que je ne connais pas mais que je crève d'envie de découvrir. Ses cartes "d'invitations" postales décrites avec les yeux de l'attachement, pour donner l'envie, pour partager... et puis pour soi finalement.
Le décor est franc, bavard, bruyant, typique, drôle et émouvant. Et puis des thématiques tellement touchantes... la différence, les à priori, l'ancrage, la bonté, l'accueil des autres et de qui on est
L'écriture de Serena Giuliano me plaît beaucoup. Elle est fluide, sincère, spontanée. Elle est simple et bouleversante à la fois. Les chapitres court sont intenses en émotions. On rit, on pleure, on aime purée qu'on aime!!
Une écriture actuelle qui me touche moi la lectrice de Noir... j'adore ces instants suspendus de tendresse et ces tranches de vraies vies.
J'ai l'impression d'être assise au café Mamma Maria et je veux être de ces parties de Scopa, boire cet amalfitano... L'italie ne sonne plus seulement comme les 5 terres mais comme une multitude de cartes postales que je veux parcourir
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Mamma Maria, c'est la version italienne de Trois Cafés Gourmands. « Comment puis-je oublier, ce coin de paradis… ce petit bout de terre où vit encore mon père… ».

Coincée chez moi, quel plaisir de m'exiler quelques heures dans ce coin de paradis qu'est la côte amalfitaine où l'on parle fort, le soleil brûle la peau, où le temps s'arrête à la terrasse du café de la mamma Maria. de la vie, de l'amour, de la chaleur, un cocktail aussi revigorant que l'Amalfitano de la Mamma Maria (spritz au limoncello qu'il me faut essayer).

A lire en attendant de pouvoir nous aussi nous retrouver aux terrasses de nos cafés pour jouer aux cartes et trinquer. Vivement !
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J'ai été bien contente de découvrir, enfin, la plume de Serena Giuliano. Ça se lit tout seul et se déguste comme un bon plat de pâtes. Clairement ce livre est un aller simple pour l'Italie, moi qui n'étais pas forcément attirée par le pays, je n'ai qu'une envie c'est d'aller visiter la côte Amalfitaine !

L'autrice nous fait ici une carte postale de l'Italie, on ressent bien tout son amour pour le pays. Elle y a mis de beaux personnages et une intrigue actuelle, qui est là pour éveiller les consciences, j'ai d'ailleurs été surprise par la thématique ! Je me suis bien attachée à toute cette petite bande et forcément à l'inimitable Maria qui est ce genre de personnage féminin bien vivant au fort tempérament que j'adore retrouver. Mais chacun a apporté un petit quelque chose à l'histoire et ça m'a souvent émue !

C'était donc une bonne lecture, j'ai eu l'impression de partir en vacances et ça pour moi c'est toujours gagnant !
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Serena Giuliano écrit si bien l'Italie, on a l'impression d'y être ! Un vrai bonheur de retrouver sa plume si simple, familière, qui nous emporte en un clin d'oeil en Italie.

Des histoires de vie à deux voix : Maria, la Mamma du village et Sofia, qui navigue entre 2 pays : la France et l'Italie. On suit les joies et les peines du «piccolo» village de Salerno…. Jusqu'à ce qu'une rencontre inhabituelle change la vie des habitants.

Un beau roman touchant, lumineux, des personnages attachants avec qui on a envie de trinquer au Limoncello. L'autrice aborde dans ce livre un sujet compliqué, mais je ne vous en dis pas plus.
Après avoir refermé le livre, j'avais juste envie de prendre l'avion pour découvrir tous les petits villages que nous décrit Sofia & vivre la Dolce Vita ! J'ai passé un très beau moment, tout comme «Luna» que j'avais également adoré.
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Suite à une rupture sentimentale, Sofia quitte Paris pour retourner dans son village sur la côte Amalfitaine. Elle y retrouve la routine établie depuis des années au Mamma Maria, les bons petits plats de Maria, les parties de scopa de Luciano, Ugo et Franco, les habitants de ce petit village italien. Jusqu'au matin où cette routine va être perturbée par l'absence de Franco...

C'était une lecture sympathique et agréable. J'aurais aimé retrouvé un peu plus de l'Italie et de ses personnages hauts en couleurs, mais ça n'enlève rien à la qualité du roman. On y trouve beaucoup d'humanité et de bienveillance qui transparaissent de l'ensemble des personnages. On y aborde le thème de la différence, de l'immigration, de toutes ces personnes traversant la méditerranée pour une vie meilleure. Il y a également une belle preuve d'entraide, celle des gens vivant dans un même petit village, celle des gens qui viennent en aide aux plus démunis ou dans le besoin.
Enfin, même si elle n'était pas assez présente à mon goût, il régnait une jolie ambiance de dolce vita en toile de fond.

Un joli moment de lecture.

Challenge ABC 2020/2021
Reading Challenge perso
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Voici un roman qui fait souffler un petit vent de fraîcheur fort appréciable.

Ce n'est pas de la grande littérature, mais ça se lit facilement.
Les personnages sont hauts en couleur, les bons sentiments sont au rendez-vous.
L'alternance des deux narratrices donne du rythme.

On a l'impression d'entendre le joyeux brouhaha du café de Maria, on partirait bien sur le champs découvrir la côte Amalfitaine, se faire engueuler en coupant ses pâtes, respirer l'air marin et se laisser convaincre que tous les chagrins se consolent mieux le ventre plein - de lasagnes ! On y prendrait le temps de prendre le temps, on poserait nos écrans pour s'intéresser aux vrais gens.

Un petit roman tout frais et tout doux, qui se déguste comme un gelato au chocolat.
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