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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre que je classerais dans la catégorie Sympathique mais pas indispensable.

Peut-être trop de personnages pour qu'on s'y attache complètement, même si certains m'ont plutôt intéressée. Morty Lear, bien sûr, un auteur de livres pour enfants, c'est plutôt un choix qui me plaît bien, et l'idée est assez bien exploitée, avec des images de l'album qui l'a rendu célèbre, Séisme des couleurs, qui parlent à l'imaginaire: un petit garçon, Ivo, les vêtements en lambeaux, debout dans la forêt, les bras écartés, attirant les oiseaux, papillons, insectes, écureuils, comme s'il était un arbre, des animaux tout gris qui retrouvent leurs couleurs lorsqu'ils se posent sur l'enfant-artiste ou lorsqu'ils l'effleurent, avant de s'envoler à la découverte du monde ... Et puis Lear est un personnage assez complexe, un peu mystérieux, avec son grand talent, son magnétisme sournois, son côté porc-épic. Et j'aurais peut-être pu m'attacher à Merry, il y a des moments où elle m'a bien plu, mais ce n'est pas le personnage qu'on voit le plus.

Avis mitigé donc, pas complètement prenant pour moi, mais pas inintéressant non plus.
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La vie rêvée de Mort Lear

En imaginant comment s'organise la succession d'un auteur pour la jeunesse adulé, Julia Glass nous entraîne dans une réflexion sur la vie et l'oeuvre d'un homme et sur les petits arrangements avec la réalité.

Julia Grass aime sonder les âmes et nous offrir des romans denses, allant chercher dans les petits détails la vérité de ses personnages. C'est ce qui rend leur abord difficile, mais nous offre aussi une intense quête vers LA vérité des êtres. Mort Lear, un célèbre auteur de livres pour enfants, s'apprête à accueillir chez lui le non moins célèbre acteur britannique Nicholas Greene qui est pressenti pour jouer son rôle dans un biopic en cours de montage lorsqu'il meurt d'un stupide accident en voulant dégager une branche tombée sur le toit de sa Maison parmi les arbres.
C'est Tomasina Daulair, dite Tommy, qui recevra l'acteur. Alors jeune fille, elle avait rencontré Morty dans un parc près de Greenwich Village. L'artiste lui avait demandé l'autorisation de réaliser un portrait de son petit frère Dani qui jouait là. le résultat de son travail se retrouvera bientôt en couverture de l'un de ses livres les plus vendus et fera dire à Tommy : « Mon frère est devenu un dessin, puis un livre et maintenant une poupée ».
Après des études de lettres, elle sera engagée par Morty et passera du statut d'assistante à celui de confidente, avant de devenir la légataire de son domaine et de son oeuvre.
Commence alors une plongée dans les souvenirs, mais aussi dans les recoins plus obscurs de la vie de cet homme complexe. le scénario du film qui sera consacré à sa vie et à son oeuvre se base sur un entretien publié dans le New Yorker et dont l'élément-choc est l'aveu d'un viol dont il aurait été victime alors qu'il n'était qu'un enfant. Un traumatisme autour duquel le scénario va pouvoir se développer et dresser des parallèles avec quelques ouvrages qui tous sont centrés sur la solitude d'un petit garçon.
Mais Julia Glass n'entend pas s'arrêter à une vérité et n'aura de cesse, en confrontant les avis des uns et des autres, de découvrir bien des aspérités dans une biographie trop lisse pour être honnête. Aux souvenirs de Tommy viennent s'ajouter des témoignages et des documents retrouvés dans l'atelier de l'écrivain. À l'opinion de Nicholas Greene qui entend se mettre dans la peau du personnage en prenant sa place dans sa demeure vient s'ajouter l'intervention de Merry, conservatrice d'un musée qui réservera toute une aile à l'oeuvre de l'auteur de littérature jeunesse : Merry connaissait morte depuis près d'une décennie, depuis ce jour où elle était venue lui rendre visite pour qu'il lui cède un dessin pour une exposition. Pour le lecteur, ces trois points de vue qui se complètent et se contredisent parfois, ont l'avantage de faire réfléchir sur l'ego de l'écrivain et sur la façon dont son oeuvre se nourrit de ses expériences, quitte à transformer la réalité au bénéfice de la fiction. Quel rôle a par exemple joué l'homosexualité de Mort et au-delà la maladie mortelle contractée par son amant ? Comment la lecture d'un livre pour enfants peut déformer la perception que l'on peut avoir de son créateur ?
Autant de questions qui nourrissent ce roman et donnent au lecteur une place d'observateur privilégié mais aussi la responsabilité de trier le vrai de faux, de se construire son opinion. La réussite de Julia Glass réside sans aucun doute dans ce jeu de rôle diabolique.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Je tiens à remercier Babelio pour cette dernière opération "Masse Critique" suite à laquelle j'ai eu le plaisir de recevoir le dernier roman de Julia Glass "Une maison parmi les arbres" aux éditions Gallmeister de la rentrée littéraire 2018 !
C'est une maison parmi les arbres, au coeur du Connecticut  dans laquelle s'est réfugié Morty Lear, considéré par beaucoup comme le plus grand auteur-illustrateur jeunesse du XXème siècle ! Mais suite à un banal accident domestique, il trouve tragiquement la mort.
p.14 : " Tommy n'a jamais douté que Morty serait généreux avec elle, mais elle ignorait qu'il lui léguerait la maison et tout ce qui l'entoure ; et encore moins qu'il ferait d'elle son exécuteur littéraire. "
Tomasina Daulair (alias Tommy) était l'assistante de Morty depuis plusieurs dizaines d'années. Dans l'ombre de l'écrivain, elle n'était ni sa femme ni sa compagne puisque Morty avait d'autres préférences.
p 180 : " Elle arrivait même à se consoler avec la certitude d'être en présence d'un homme beau et talentueux qui la connaissait bien et la traitait avec gentillesse, même affection. Si Morty avait été attiré par les femmes, peut-être, malgré leur écart d'âge, se seraient-ils mariés. "
Mais elle vivait avec lui, dans l'abnégation, entièrement dévouée, souvent dans l'incompréhension de son entourage.
p. 235 : " Tommy savait en effet que, lorsqu'on vit avec un artiste, l'artiste est incapable de laisser son travail de côté sur son bureau ou dans un attaché-case. L'esprit est le bureau, l'âme ou le coeur l'attaché-case. "
Mais cette complicité autant professionnelle que personnelle, date de très longtemps. Une époque où Tommy emmenait son petit frère Dani jouer dans le parc de Greenwich Village...L'artiste lui avait alors demandé l'autorisation de réaliser un portrait de Dani, sans imaginer qu'il deviendrait l'icône d'un des plus grand succès de littéraires de Morty.
Mais ce matin, Tommy est épouvantablement inquiète et un brin sur la défensive à l'idée de recevoir Nicholas Greene, l'acteur britannique pressenti pour jouer le rôle de Morty dans un biopic, projet encouragé par ce dernier de son vivant. Leur correspondance avait aidé l'acteur à comprendre le personnage qu'il allait être amené à incarner, mais il avait besoin de se rendre sur place, malgré les circonstances, pour s'imprégner totalement du personnage et des lieux.
p 343 : " Il vient vaguement à l'esprit de Tommy que Nick a comme une fragilité enfantine, une aura à la Peter Pan qui pourrait expliquer pourquoi Morty est tombé sous son charme. "
En effet, les deux hommes avaient en commun les blessures d'une enfance délicate.
p. 130 : " [...] Nick a tourné une clé dans la psyché de Mort Lear. Et, à vrai dire, Lear en a tourné une dans la sienne. Séparés par une quarantaine d'années, un océan et une grande partie d'un continent, ils ont eu des enfances étonnement semblables, du moins du point de vue de l'essence émotionnelles. "

Le succès de ce roman réside, pour ma part, dans la manière dont Julia Glass retranscrit la part d'ombre et de lumière que constitue la vie d'un artiste. Seul le lecteur va connaître au fil du récit, l'intégralité de la complexité du personnage.
Malgré un certain effort à entrer dans le roman, de par la multitude d'informations délivrées au démarrage de la lecture, celle-ci devient rapidement fluide, une fois le contexte posé. Chaque personnage a finalement une part d'ambiguïté à laquelle on s'attache et on se lie.
Je suis tombée sous le charme d'une écriture au style très "british", avec un brin humour subtil, une jolie dose de délicatesse, et un grand travail descriptif sur l'aspect psychologique des personnages.
Il est trop rare que soit également mis en lumière le travail des traducteurs, c'est pourquoi je tiens tout particulièrement à souligner ici celui de Josette Chicheportiche, qui contribue, sans conteste, au succès  de ce roman !
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Un bon roman de Julia Glass. Des personnages fouillés, intéressants que l'on découvre avec joie. Secret d'enfance, homosexualité, littérature, famille, amour, bref des vies mouvementés et bien remplies dans lesquelles on embarque.
L'auteure réussie une fois de plus un roman sur des vies fortes et qui peuvent quelques fois faire échos à ce qu'on connait ou pu connaitre.
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Une maison parmi les arbres est un roman que je trouve presque inclassable. En effet, il est assez complexe de résumer l'intrigue, voire même, après lecture, de pouvoir résumer l'intrigue car, au final, je ne suis pas certaine qu'il y en ait vraiment une.

Mort Lear est un auteur de livres pour enfants très connu, une véritable star pourrait-on dire dans son domaine. A tel point qu'un biopic sera prochainement tourné en son honneur. Pour cette occasion particulière, l'acteur récemment oscarisé, Nicholas Greene, qui interprétera l'auteur sur grand écran, a souhaité le rencontrer. le rendez-vous est pris sauf... Sauf que le grand auteur décède brutalement, laissant la lourde tâche de la gestion de son patrimoine à son assistante de presque toujours, Tomasina "Tommy". Cette dernière acceptera de rencontrer la fameux acteur, ce qui s'avérera surprenant à bien des égards, notamment concernant un pan de l'histoire de Mort.

Vous n'avez pas compris grand chose à mon résumé? Comme je vous comprends, il m'a été assez difficile de le rédiger.

Ce roman s'apparente finalement davantage à une tranche de vie, sans réel début, sans vraie fin. On suit durant plus de quatre cents pages la vie de quelques personnages, gravitant plus ou moins près de ce Mort Lear, sur plusieurs jours. le récit est lent, très dense, avec des retours en arrière sur les personnages, permettant alors au lecteur de s'approprier davantage l'histoire et de comprendre les failles et enjeux de chacun. Il peut être facile de se perdre dans la construction narrative mise en place par Julia Glass puisque elle passe d'un personnage à un autre dans le même chapitre, sautant juste de paragraphe. Je peux également comprendre que l'on s'y ennuie, il ne se passe en effet pas grand chose dans ce roman, même si personnellement je ne l'ai pas ressenti, appréciant même parfois les longueurs car j'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice.

En bref, un roman dense et complexe, qui ne plaira pas à tout le monde. Un livre à lire pour son atmosphère et pour le talent de conteuse de Julia Glass.
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Un roman où j'ai eu beaucoup de mal à rentrer …

Le style très bavard des premiers chapitres, comme si l'auteur avait voulu placer tous ses protagonistes dans les premières pages, m'empêchait presque de distinguer les personnages les uns des autres, et je n'arrivais pas à trouver de fil conducteur dans cette logorrhée.

Puis, le rythme s'est apaisé, et j'ai commencé à apprécier ce roman multiple.

Ce roman comporte trois personnages principaux : Morty Lear, auteur réputé de livres pour enfants qui vient de décéder, Tommasina, alias Tommy, sa fidèle assistante nommée exécutrice testamentaire et Nick, l'acteur oscarisé qui doit interpréter le rôle de Morty à l'écran et qui veut s'imbiber du personnage.

Tommy a toujours travaillé avec l'auteur et connaît de lui certain secret sur l'origine de son oeuvre qu'elle n'avait encore jamais dévoilé.

Nick, avait échangé des mails avec Morty, avant de convenir avec lui d'une visite pour mieux construire son personnage. Morty lui avait dévoilé la réalité de ses jeunes années, ce qu'il avait toujours tu, laissant croire tout autre chose.

Malgré le décès de l'auteur, Nick a souhaité maintenir sa visite et il vient passer quelques jours dans la maison que Tommy a partagée avec Morty. En farfouillant dans la chambre de l'auteur, Nick y découvrira ses tout premiers dessins, jusque-là inédits.

En éclairant tour à tour la vie et l'histoire de chacun des personnages, Julia Glass nous permet de composer le portrait le plus exhaustif possible de Morty dont chacun détient une facette qu'il ne dévoilera que partiellement aux autres. Et nous, lecteurs, sommes donc les seuls à connaître l'intégralité du personnage – pas si reluisant que ça – que fut Morty Lear !

Comme ‘Ma dévotion' de Julia Kerninon, ce roman traite de la dévotion que certaines femmes, ni épouse, ni mère, portent à des artistes, s'oubliant, se mettant à leur service pour leur permettre de créer sans avoir le souci d'aucune contingence matérielle …

P 229 « J'aime Morty. Et sa vie, qui est la sienne, pas la mienne est une vie que … qu'il me plaît de partager. Pas exactement de partager, mais … j'aime vivre à ses côtés »

Là cependant, l'auteur ne veut pas être quitté et le montre : p 301 « Vous ne pouvez pas m'abandonner maintenant. Ce n'est pas possible. Je ne peux pas vous expliquer pourquoi, mais ce n'est pas possible. Pas maintenant » Et même après son décès, p 414 « Tommy sera complètement si ce n'est inconditionnellement loyale à son patron. A présent elle le considère ainsi, de la même manière qu'elle le considérait au tout début : comme son patron. »

Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est la façon dont l'auteur canalise le flux d'informations, de données qui coulent sans retenue dans les premières pages, jusqu'à façonner un récit plus classique, groupé par personnage au fur et à mesure que le roman avance, jusqu'au bouquet final où tous se retrouvent pour un épilogue. Cette impression de flux est renforcée par l'absence de chapitrage, ce roman coule d'une traite, sans interruption …

Ce que j'ai également aimé, c'est la façon dont l'auteur a réussi à donner des éléments de contexte, des flash-back sur le passé et l'enfance de ses personnages, qui éclairent les comportements et le caractère des adultes qu'ils sont devenus, sans rompre la fluidité du récit. Tout arrive au bon moment dans le livre. Seul bémol, parfois on ne sait pas trop de quel personnage il est question lorsqu'elle passe de l'un à l'autre sans nous en aviser.

Merci à la Fondation Orange (Lecteurs.com) et aux éditions Gallmeister de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre des Explorateurs de la rentrée littéraire
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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*Lecture recommandée par le Picabo River Book Club*

J'avais déjà lu et adoré d'autres romans de Julia Glass et j'avais donc hâte de lire son nouveau roman : Une maison parmi les arbres !

Voici un roman foisonnant, palpitant et très bien écrit. Un roman qui confirme, affirme tout le talent de conteuse de Julia Glass !

Dès le départ, le lecteur est plongé au coeur d'un récit passionnant où de nombreuses informations, révélations nous sont offertes. le lecteur sera ainsi le véritable protagoniste-spectateur omniprésent de l'histoire, celui qui saura tout des personnages et de leurs secrets.

L'intrigue tourne autour de Morty Lear, un écrivain célèbre qui décède en laissant une maison et de nombreuses parts d'ombre, en laissant une assistante dévouée (Tommy) et un acteur (Nick) faire connaissance et lever le voile sur son passé.

J'ai aimé ce livre qui met en lumière cette disparition qui influence encore les vies de ses proches mais aussi des gens qui ont eu une image fausse de lui. Un être qui se révèle très complexe qui se dévoile entre le passé et le présent, entre les différents regards de chaque protagoniste.

En définitive, j'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Julia Glass et j'ai hâte de lire les prochains !
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Voici un livre choisi pour la beauté de sa couverture (dans la version poche), très automnale, et mes souvenirs de lecture de Refaire le monde (je pensais en réalité avoir lu Jours de juin, mais non)… Dès les premières pages de ce roman, le personnage central meurt. Il sera pourtant question de lui tout du long. Morty, auteur jeunesse réputé, décède en effet brutalement, alors qu'il voulait couper une branche d'arbre dans son jardin. Tommy, sa gouvernante, collaboratrice, un peu bonne-à-tout-faire aussi, hérite de tout, de la maison, de ses dessins et de ses multiples collections. Contrairement à ce qui était prévu au préalable, le musée qui lui était partiellement dédié n'aura pas ce qu'il escomptait, à la grande surprise des organisateurs, qui se sentent floués. Un film, sur la vie de Morty, était sur le point de se monter également. le projet se fera sans Morty. Il était prévu que Nick, l'acteur censé jouer son rôle, vienne passer le week-end, pour s'imprégner. Tommy, quoique perdue et largement dépassée par les évènements, maintient cette visite. Elle n'est pas certaine de bien faire, de mériter cette nouvelle place. Alors que les jours passent, qu'elle rencontre Nick, revoit Dani son frère, repense au passé, à ses parents, à Soren, l'ancien amant de Morty mort du Sida, Tommy se rend compte que son patron avait pour elle plus de secrets que ceux qu'elle connaissait déjà. le premier, et non le moindre, est que Dani, son frère est le modèle que Morty a utilisé pour Ivo, son personnage le plus populaire… J'ai trouvé le début de ce livre un peu confus. Nous suivons les personnages individuellement, partons fouiller un passé souvent compliqué, leurs failles. Et je dois avouer que j'ai fini par mélanger partiellement l'enfance de Nick avec celle de Morty. Heureusement, à un moment donné, le paysage semble s'éclaircir, les liens être plus évidents entre chaque protagoniste, et j'ai finalement aimé l'ambiance de ce roman, qui a le mérite d'avoir pour héros un auteur jeunesse, avec tout l'imaginaire que ce métier revêt et dans lequel je me suis largement complu. Mais si la véritable héroïne de cette histoire n'était en fait que cette maison parmi les arbres, dont l'atelier de Morty semble être le coeur mystérieux ?
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Une maison parmi les arbres nous parle de l'empreinte que Morty a laissé autour de lui. Sur Tommy, qui a passé la majeure partie de sa vie à ses côtés et qui doit maintenant gérer ce qu'il laisse, sur Nick qui est supposé l'incarner, sur Dani qui tente de trouver sa place et sur Merry. C'est un roman touchant et délicat sur le deuil, la prise de liberté. Même si cet épisode m'a un peu moins émerveillé que La nuit des lucioles, la plume de Julia Glass est toujours un plaisir. Elle plonge avec grâce dans ce qui fait de nous des humains, nos perfections, nos imperfections et nos questions.
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Un bon petit roman qui se lit bien.
Ce que je trouve le plus réussi dans ce livre, c'est le suspens qui est maintenu tout du long sans événement tragique ou sordide. Juste du quotidien, chacun vivant avec un passé et des souvenirs qui le portent ou le minent. Un peu comme dans la vraie vie.
On tourne les pages, on se laisse prendre par tous ces souvenirs et ce que les personnages en font dans leur présent.
Un livre très bien construit.
Etonnant, cependant qu'il soit plublié chez Gallmeister qui nous a habitués à plus de nature et de grands espaces dans ses choix d'édition.
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