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4,01

sur 705 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je garde un souvenir fort de Kinderzimmer, ma précédente lecture de Valentine Goby. Aussi avais-je vraiment envie de découvrir ce nouveau roman dont le sujet me tentait.

Le coeur battant de la Roche-Guyon c'est le Balto. Odile et Paul Blanc tiennent ce café avec passion. Un couple travailleur, qui ne compte pas ses heures. La vie est douce et facile alors pour le couple et ses trois enfants. Annie l'aînée, une jolie fille est la préférée du père, qui la fait danser les soirs de bal, Mathilde est « le p'tit gars » de son père, une fillette en adoration devant son père et Jacques, le petit dernier. Tous les samedis soirs l'harmonica de Paulot fait danser et chanter dans le café. C'est le temps de l'insouciance et du bonheur. Mais vient le temps du malheur quand Paulot est diagnostiqué tuberculeux. Avec la maladie c'est la pauvreté qui fait son apparition, car les Blanc en tant que commerçants ne bénéficient pas de la Sécurité Sociale et qu'ils n'ont pas un sou d'avance. Paulot et Odile, malade elle aussi, sont envoyés au sanatorium, Mathilde et Jacques sont en famille d'accueil et Annie l'aînée, jeune mariée vit loin des siens. Mathilde va dès lors porter sa famille à bout de bras, se sacrifiant pour le bien de tous, subissant sans se plaindre la misère, la faim, la peur.

C'est une histoire d'amour que celle de ce roman. L'amour d'une jeune fille pour ses parents et son jeune frère. Mathilde est très touchante dans son dévouement à sa famille. C'est encore une enfant mais elle devient celle sur qui tout le monde compte. Sa soeur aînée s'en remet à elle et poursuit tranquillement son chemin, avec ses parents les rôles s'inversent, son frère pense qu'elle pourra tout résoudre. Alors Mathilde accepte le rôle que sa famille lui confie renonçant à sa vie, à ses rêves. Un très joli personnage.

Les autres membres de la famille Blanc sont parfois agaçants en regard des sacrifices consentis par Mathilde. Aucun d'eux ne semble voir ce qu'elle subit. Odile n'a d'yeux que pour son époux, Paulot ne voit que lui-même, Annie vit dans l'insouciance sa vie de jeune mariée et Jacques n'est qu'un enfant.

Révoltant le comportement des amis d'hier. La crainte de la contagion prend le pas sur l'amitié et la solidarité. La maladie et le malheur personne n'en veut alors tous tournent le dos.

Au-delà du récit, j'ai apprécié le contexte de la France des 30 Glorieuses et découvrir le traitement réservé aux malades, traités comme des pestiférés. la maladie et le malheur n'ont plus leur place dans cette époque d'espoir et de confiance en l'avenir. L'écriture de Valentine Goby est très agréable, elle porte le lecteur.

J'ai aimé et été touchée par le récit de l'histoire de la famille Blanc mais je ne pense pas en conserver un souvenir aussi fort que de Kinderzimmer.
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Je l'attendais ce roman, c'était même celui que j'attendais le plus en cette rentrée littéraire tant Kinderzimmer m'avait emportée par sa langue ciselée comme je les aime. Je n'ai pas retrouvé cette langue ici. Un paquebot dans les arbres est bien écrit, c'est évident mais ces phrases que j'avais envie de lire et relire m'ont manqué. Ca reste néanmoins une histoire dont on a envie de connaître le dénouement, surtout parce que Valentine Goby a fait de Mathilde un personnage attachant. Ai-je été émue? Non, mais je n'avais pas été émue par Kinderzimmer non plus, j'avais été étourdie. Et puis, j'ai un vrai bémol qui sera bien sûr personnel, je trouve que le parallèle qui se met en place dans le dernier quart du roman entre la situation de la famille de Mathilde et la guerre d'Algérie, même si je comprends ce que Valentine Goby essaie de nous dire concernant l'attitude paternaliste du gouvernement et des services sociaux, ne fonctionne pas. Par contre, je trouve que ce roman est une jolie façon de nous rappeler la chance que nous avons de pouvoir bénéficier de la sécurité sociale.
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Joli roman très réaliste qui retrace la longue agonie et déchéance d une famille confrontée à la tuberculose dans les années cinquante et dont la survie finit par reposer sur la fille cadette encore adolescente, mère courage qui se battra jusqu'au bout pour réunir les siens.
Ce roman plutôt sombre et qui s apparente à un témoignage est bien documenté notamment sur la prise en charge de la maladie dans les sanatoriums ainsi que sur la guerre d Algérie vue de France en toile de fonds. Il traite également avec habileté des dommages collatéraux et de l'exclusion sociale et économique qui touchait les « tubards » . Les personnages sont fouillés et traités avec beaucoup de profondeur et sensibilité.
L'écriture est relevée et agréable.
Malgré tout j'y ai trouvé quelques longueurs, sans doute à force de la répétition des actions ( visites au sana, trouver de l'argent pour assurer sa survie , finir ses études, assurer celles du frère etc..) qui finit par être un peu plombante.
Ce livre n en reste pas moins une belle leçon de vie et un bel hymne à l amour et à la famille.
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Mathilde Blanc erre en lisière de l'ancien sanatorium où son père fut interné il y a une cinquantaine d'années. Lentement, elle remonte le fil du passé, se souvient de son enfance à La Roche Guyon, avec ses parents, sa soeur Annie, et son frère Jacques. Nous sommes dans les années 50, Mathilde a neuf ans ; ses parents tiennent un bar, le Balto, où chaque samedi soir son père organise un bal qui fait sensation dans toute la ville. Au milieu de la foule, Paulot fait danser et chanter, son harmonica rivé aux lèvres. Tout prend fin le jour où il se retrouve atteint de pleurésie. Dès lors, les mauvaises langues se délient et tout le monde évite la famille Blanc, par peur de la contagion. Les dettes s'accumulent, les séjours au sanatorium et les soins coûtent cher lorsqu'on n'a pas la sécurité sociale… La famille quitte le Balto, puis La Roche. Paulot devient méconnaissable. Lorsque les deux parents sont diagnostiqués tuberculeux, Mathilde et son frère se retrouvent placés en famille d'accueil.

Mathilde est une héroïne terriblement attachante, au caractère fougueux. C'est un vrai garçon manqué ; elle n'en loupe pas une pour impressionner son père. Elle est « la fille en short jaune prête à se rompre le cou pour arracher un regard à Paulot, qui marche en funambule sur les murs du donjon, fait craquer la glace de la Seine, peut mourir pour lui. » Inlassablement, à travers les risques qu'elle prend, Mathilde cherche l'amour de ce père qui aurait tant désiré un fils. Envers et contre tout, elle aime ce père qui l'appelle « mon p'tit gars ».

Ce roman m'a rappelé par moments Profession du père de Chalandon, pour l'époque – guerre d'Algérie – et l'amour sans concession d'un enfant pour son père. Un roman terriblement marquant et émouvant, dominé par le spectre de la tuberculose et par une figure paternelle que je ne suis pas prête d'oublier.
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Mathilde est une battante ! Née après guerre elle vit les 30 glorieuses mais qui ne sont pas glorieuses pour elle. Fille mal-aimée car on attendait un garçon, elle regarde son monde s'écrouler avec des parents tuberculeux qui sont internés en sanatorium, sa vie détruite par un placement en famille d'accueil, son amoureux qui l'abandonne et la misère qui s'insinue par la faim, la maladie, la pauvreté.
Sa famille si généreuse quand tout allait bien et devenue paria à cause de la peur des bacilles et personne sauf une directrice d'école ne tend la main à cette fillette qui se bat pour l'amour de ses parents et de son jeune frère.
Une bonne description des années 50/60 pour ceux qui ont connu ces quartiers/village où tout le monde se côtoie, s'observe où la notion de fête de sortie existait encore, le début de l'opulence et la fin de la tuberculose grâce aux vaccins et à la pénicilline.
La partie la moins convaincante pour moi et le parallèle fait entre la mort du père et la fin de la guerre d'Algérie , mais ce livre reste bien le témoin d'une époque que j'ai vécue.
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C'est le premier roman de Valentine Goby que je lis.
Je ne suis pas déçue ; bien écrit, l'histoire est passionnante, celle d"une famille laborieuse qui dégringole quand la maladie survient.
La tuberculose fait encore des ravages, elle isole du monde car elle est contagieuse, et les traitements et vaccins arrivent à peine en France après la seconde guerre mondiale.
Les artisans et commerçants n'ont pas la couverture sociale des salariés, être malade signifie la ruine.
Mathilde Blanc (elle a le même nom que mon arrière grand-mère), subit de plein fouet les conséquences de cette déchéance, elle sombre dans la misère, acceptant d'assumer sa famille sans rien dire.
Sur fond de guerre d'Algérie, nous assistons à une fresque sociale populaire, très documentée tant sur le plan historique (avec une opinion d'indépendance de l'Algérie vue par la directrice du lycée) que médicale, avec le fonctionnement du sanatorium, qui, cinquante ans après n'est plus qu'une ruine, car il n'y a plus de "tubards" à soigner depuis bien longtemps.

J'ai regardé sur G map où se situe l'histoire, ce n'est pas loin de Giverny, le paradis de Claude Monet
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Voilà un roman que je voulais absolument lire vu que les précédents livres de Valentine GOBY m'ont beaucoup plu et que celui-ci bénéficie de très bonnes critiques.
Evidemment, ce nouveau roman est une réussite et encore une fois, Valentine GOBY a trouvé les mots justes pour relater les "malheurs" de Mathilde et sa famille.

Dans les années 50, la famille BLANC est propriétaire d'un petit troquet qui tient lieu aussi d'épicerie sur la place de LA ROCHE, petit bourg sur les berges de la SEINE.

Dans la famille BLANC, il y a la mère Odile qui est en amour devant son mari Paulot, homme convivial et solaire, et ils ont trois enfants dont Mathilde, la cadette, vrai garçon manqué qui tente désespérement d'attirer l'attention de la figure paternelle. Tout ce beau monde coule des jours heureux, organise des bals musette pendant lesquels Paulot entraîne chacun au son de son harmonica. Oui, mais voilà, Paulot tombe malade, les poumons, la tuberculose et évidemment rien n'avait préparé la famille à une telle épreuve. Par négligence, les BLANC n'ont pas souscrit d'assurance et ne bénéficient bien sûr pas de la sécurité sociale vu qu'ils sont indépendants. La spirale des fins de mois difficiles et de la misère aspire les BLANC. Les parents sont envoyés au sanatorium car malheureusement Odile a aussi contracté la maladie et les enfants sont placés. Mathilde, presque majeure, va tout faire pour prendre soin de ses parents, tenter de conserver le lien familial malgré les aléas et porter à bout de bras cette famille dévastée.

Histoire tragique qui met en lumière le système ou plutôt l'absence de système de santé dans les années 50 pour les artisans, UN PAQUEBOT DANS LES ARBRES est un récit réaliste et cruel de la triste déchéance sociale de la famille BLANC. Mathilde, héroïne courageuse et pétrie d'amour pour ses parents et encore plus pour son père Paulot, donne une résonnance toute particulière à ce récit, elle illumine la vie de ses proches par de petits riens, se démène pour que chacun puisse rester en contact avec le reste de la famille, elle remue ciel et terre pour recomposer cette tribu, elle force l'admiration par sa détermination et son abnégation. Parfois, les parents semblent bien inconséquents face à cette jeune femme éprouvée et malgré tout volontaire et audacieuse.

Valentine GOBY, qui s'est inspirée d'un témoignage proche du vécu de Mathilde, a su faire de son héroïne la figure principale et valeureuse de cette fresque familiale. Elle apparaït attachante et solide, elle emporte dés le début l'adhésion du lecteur alors que les parents sont certes fort sympathiques et enjoués mais totalement déraisonnables, et ils agacent parfois par leur manque de pragmatisme et de vigilance. Les rôles s'inversent et Mathilde se retrouve responsable de toute la famille.

Valentine GOBY décrit avec justesse les aléas médicaux et le système qui réduit les BLANC à leur malheur et les plonge dans la misère. Naïve, je n'imaginais pas qu'à une période si proche de nous et cela doit malheureusement être encore le cas aujourd'hui, la maladie pouvait ruiner une famille et la vouer à la pauvreté avec une telle rapidité et dans l'indifférence totale. Valentine GOBY met en évidence les bienfaits de notre système de santé et vante les mérites de la sécurité sociale en faisant s'extasier Mathilde devant une ligne de son premier bulletin de salaire, synonyme de couverture sociale si précieuse et si recherchée.

L'auteur avec une plume simple et sincère permet de capter parfaitement les sentiments, la psychologie et les émotions de chacun mais elle excelle surtout à nous faire partager la vaillance et l'audace de Mathilde, tout comme ses moments de profond désespoir.

Roman d'amour filial, fresque sociale, UN PAQUEBOT DANS LE ARBRES est un livre marquant compte tenu de son sujet terrible mais c'est surtout Mathilde dans toute sa grandeur d'âme qui touche le lecteur et se révèle une héroïne magistrale.



MYMY

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A l'automne de sa vie, Mathilde revient sur les lieux d'un passé englouti par le temps qui passe et l'abandon. Nous revivons avec elle les événements qui l'ont conduite là, face à ce qu'il reste du flamboyant et gigantesque paquebot que fut le sanatorium d'Aincourt. Les trente glorieuses, ces années faites de changements économiques et sociaux majeurs, ne le furent pas pour tout le monde. Quand on n'était pas salariés et que la maladie s'invitait, plus de lendemains qui chantent, à plus forte raison quand elle touche l'insouciante famille Blanc et son sympathique côté "cigale". Rapidement, les soucis arrivent en escadrille, le rejet par peur de la contagion, la précarité et la faim, les dettes qui s'accumulent, l'intervention des services sociaux, etc. Et par une sorte d'inversion des rôles, ce sont tous ces tracas d'adultes que Mathilde, en pleine adolescence, doit affronter à la place et à cause de ses parents, en villégiature forcée au sanatorium. Une fois que j'ai écrit ces lignes, je suis loin d'avoir restitué la puissance de ce texte qui nous entraîne dans le tourbillon de ces 30 glorieuses pas si glorieuses que ça. Dans une sorte de parallèle avec la longue agonie de son père, Mathilde découvre l'autre barbarie, celle qui sévit là-bas en Algérie et ici à Paris tout près d'elle, tellement près d'elle.
Cependant, je me suis demandée pourquoi tout cela est tombé sur Mathilde, le garçon manqué de son père (au sens littéral du terme) ? Pour que son père l'aime enfin ? Pour combler la "désertion" de sa grande soeur ? Parce ce qu'il fallait bien quelqu'un pour s'occuper des parents défaillants ?
Autre regret, j'aurais aimé en apprendre un tout petit peu plus sur la vie de Mathilde, au-delà de l'escapade qui la mène face à Tanger.
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Valentine Goby est une autrice que je n'avais jamais voulu lire. Pourtant mon épouse me l'a conseillée vivement mais, d'une, j'ai des goûts différents d'elle et j'avais peur d'être déçu.
Je commence par celui-ci, hésitant et dubitatif.
Quel erreur, c'est très bien et je l'ai dévoré.
Une histoire familiale sur fond de tuberculose, une héroine extraordinaire, au courage extrême !!! Des personnages que l'on aime malgré leurs défauts "humains".
J'ai été épaté et rèrs touché par ce "roman" visiblement issu d'un témoignage auprès de Valentine Goby.
Bien que peu gaie, l'histoire n'est aucunement larmoyante.
Un bémol, tout de même, l'incursion de la guerre d'Algérie dans le récit et une pseudo histoire d'amour avec un Marocain. J'y ai moyennement cru.
Mais un excellent livre tout de même
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Le paquebot, c'est le sanatorium d'Aincourt, dans le Val d'Oise. Le récit, inspiré d'un témoignage réel, nous plonge dans les années d'après guerre jusqu'en 1962. Valentine Goby nous parle d'un drame « anachronique et oublié » : celui des « poitrinaires », qui existaient encore dans les années 50, malgré la victoire des antibiotiques contre le bacille.

Le récit n'est ni sordide, ni misérabiliste. Cette histoire est vue à travers les yeux de Mathilde qui raconte cette famille, au temps du bonheur et de la prospérité puis, rapidement, au temps de la maladie qui ne détruit pas seulement les poumons du père mais la structure familiale.

C'est une histoire « aux confins de la maladie et du plus grand amour » nous prévient Valentine Goby dès les premières pages, une histoire lumineuse parce que Mathilde l'est, une histoire contée avec légèreté et gaîté.

Paul Blanc, « Paulo », est là, au centre du Balto, ce bar dont il est propriétaire, ce bar qui est le coeur de la ville de la Roche-Guyon. C'est ici qu'ont lieu les événements importants, les fêtes, mais aussi ici que sont aidés ceux qui en ont temporairement besoin. Paulo est le boute en train qui joue de l'harmonica assis sur le dossier d'une chaise, qui met tout le monde à l'unisson les soirs de bal. Paul est aussi le coeur vivant de la famille, celui qui aimante tous les regards, celui d'Odile sa femme, celui d'Annie, la fille aînée qui danse la valse avec lui sur un guéridon, et celui de Mathilde, la deuxième, qui a tellement besoin d'être aimée par lui et pour cela se met en danger tout le temps, pour impressionner celui qui l'appelle « son p'tit gars ».
Puis vient le temps de la maladie, du sanatorium pour les deux parents. Les enfants sont placés dans des familles d'accueil. Mathilde va être celle qui reconstitue la famille, elle va être la mère de ses parents, centrés sur leur maladie, sans l'aide de sa soeur aînée qui se protège en créant sa propre famille, soeur qui reste aux marges du récit et également la mère du petit frère dont il faut suivre la scolarité alors qu'elle est dans une grande détresse matérielle. Mathilde est celle qui distribue l'amour dont elle a besoin et que les adultes lui donnent mal.
Un livre au style limpide et lumineux, qu'on ne peut lâcher. La détermination de Mathilde nous emporte et nous élève autant que le son de l'harmonica « Honher » de Paulo.

Une découverte pour moi, et une magnifique lecture.
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