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sur 703 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au Balto, seul le son harmonieux et enjoué de l'harmonica fait valser les coeurs. L'on danse, le sourire aux lèvres et plus que jamais, Paulot, le Hohner glissant d'une joue à l'autre, se réjouit de cette folle ambiance. le Balto ne désemplit pas et Mathilde, en pyjama, cachée au fond du bar, observe son père. L'imite. Dans ses yeux, un amour inconditionnel pour celui qui l'appelle mon p'tit gars. Sa soeur aînée, Annie, bat le carrelage de la pointe du pied. Sa maman, Odile, le petit dernier dans les bras, enveloppe d'un oeil attendri cette assemblée dansante et surtout Paulot, son grand amour. C'est encore le temps du bonheur et de l'insouciance à La Roche-Guyon avant ce dimanche tragique où Paul s'effondre. le médecin, quelques jours plus tard, lui fera passer des examens. Un verdict sans appel pour cet homme au grand coeur. Des mots qui heurtent et changeront à jamais le destin de cette famille: pleurésie et bacille.

S'inspirant de l'histoire familiale d'Élise Bellion, Valentine Goby dresse avec émotion le portrait de cette famille en proie à cette maladie silencieuse et pernicieuse qu'est la tuberculose. Une famille en marge d'une société salariée qui peut bénéficier de la Sécurité Sociale. Au coeur de cette famille, Mathilde, alors âgée de 9 ans au début des années 50. Une jeune fille qui se battra coûte que coûte pour maintenir à flots cette famille. Une jeune fille, à la fois forte et fragile, qui voue une admiration sans bornes à son papa. Dans ce roman dense, intelligent et riche, Valentine Goby, à travers cette fille de tubards, dépeint avec force des destins hors du commun et fait la part belle à cet amour filial, à cette notion de partage et à la force de la vie. Une écriture descriptive et riche, des personnages fouillés et attachants. Une fresque sociale à la fois lumineuse et sombre, rude et délicate.
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La tuberculose. Pour moi, c'est une maladie ancienne et qui n'apparait que dans certains romans : la dame aux camélias, les misérables, etc...
Synonyme de pauvreté, mais synonyme aussi d'un autre siècle, loin de nous...
Et pourtant...
Merci à Valentine Goby qui nous relate cette partie de l'histoire qui n'est pas si loin de nous. L'après-guerre et la guerre d'Algérie, la tuberculose est aussi présente à cette époque. Elle détruit les familles et l'entourage, elle sépare les gens, insère le doute...
Pourquoi cela est il caché ? Pourquoi on n'en parle déjà plus ?...
Mes parents, nés en 1930 et 1928 ne m'en ont jamais parlé : pourquoi, par ignorance ?
L'écriture de Valentine Goby est addictive, entraînante. On se laisse emporter par ces descriptions, par son rythme. On suit Mathilde, on l'encourage, on vit avec elle... Quel courage !! Quel amour elle porte à sa famille, un amour sans condition, sans questionnement, un amour vital. Elle porte sa famille à bout de bras. Elle résiste face aux épreuves, face à la pauvreté, face à l'infection et cette "foutue" maladie, face à tout, et contre tous...
Courage et Amour, 2 mots qui portent cette histoire...
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J'avais oublié que j'ai passé toute mon enfance et mon adolescence dans un village surmonté d'un sanatorium devenu clinique universitaire.
J'avais oublié qu'étant petite, je faisais une « cuti » à l'école primaire, chaque année.
J'avais oublié que la tuberculose était une maladie encore très présente au 20e siècle.

Et en me rendant dans ce « paquebot dans les arbres », (le sanatorium d'Aincourt en Seine et Marne) grâce au roman magnifiquement écrit par Valentine Goby, j'ai renoué avec mon enfance des années 60.

Les années 60 en France ont aussi comme fond la guerre d'Algérie, la Sécu, les bals-musettes dans les cafés de village, les assistantes sociales et les bonnes soeurs très zélées et surtout très autoritaires et couturées de réglementations. Et puis les « sanas » et leurs « tubards », ceux qui sont passés à côté des antibiotiques à cause du manque d'informations.

Mathilde, l'héroïne - au sens premier du terme - de cette histoire, se bat pour faire vivre ses parents partis en sanatorium en laissant son petit frère et elle aux mains des assistantes sociales et des familles d'accueil. La grande soeur, elle, n'en parlons pas. Elle vit sa vie sans se préoccuper du drame familial en train de se jouer.
C'était une famille, avant, une vraie. le père tenait un café et jouait de l'harmonica pour faire danser ses clients, souvent avec la fille ainée, sous les yeux pleins d'envie de Mathilde. Celle-ci se mourait d'adoration pour son père, qui ne voyait que la grande soeur.
Mais la chance a tourné, et à 17 ans, Mathilde se sent responsable du bonheur de ses parents et de son frère.
De 1952 à 1962, la famille Blanc a évolué, la France aussi, et Mathilde tient, envers et contre tous.

Ce roman est tiré d'une histoire vraie contée avec de vrais beaux mots, un style imagé mais sans concession, une véritable histoire de vie, dure, forte, et malgré tout pleine de promesses.
Un roman très humain que j'ai beaucoup aimé.
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Après que la joie se fut éloignée.
Après la maladie de Paulot et Odile, sans sécurité sociale, qu'en ce début des années 50 leur statut de commerçants rend inaccessible.
Après la vente du café de la Roche Guyon,
Après le sana des parents, son placement et celui de son petit frère dans des familles d'accueil, Mathilde tente de réunir la famille que son extrême pauvreté écartèle plus encore. Ils comptent tous sur elle. Mais les longs mois consacrés au sauvetage des siens vont épuiser Mathilde.

Aujourd'hui, à seulement dix-huit ans, elle est usée. Doucement, l'envie de laisser filer la vie s'insinue dans son esprit. Elle renonce à vivre mais vit quand même, parce qu'elle ne peut faire autrement. " C'est seulement beaucoup plus tard, peut-être pas avant cette errance dans les décombres du sanatorium ravagé, ce jour mouillé et triste de 2012, que Mathilde prendra la mesure de sa volonté d'alors, de la force de son abnégation elle qui s'est persuadée de sa propre joie par unique désir de les rassurer après les avoir presque condamnés, au delà de la misère et de la souffrance physique, à un chagrin sans bornes. Par amour elle s'applique à être la Mathilde de la carte calligraphiée, solaire et puissante : une fille étymologique. "

En France pendant une sale guerre, il existe le chagrin et la grâce, l'amour désiré et l'amour donné de Mathilde. Magnifique Mathilde, juste et droite qui veut tout embrasser, tout assumer. A bord de son paquebot dans les arbres, Mathilde qui nous embarque et, sans mots inutiles (sans pathos surtout, je déteste ça) nous émeut.
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Valentine Goby écrit un roman sur les dégâts engendrés par la tuberculose dans les années 1950 en France.
Un couple de cafetiers , Odile et Paulot ,est installé dans un village au bord de la Seine. Paulot anime des bals avec son harmonica. Il se montre très généreux avec les clients qui tardent à régler leur ardoise, avec les campeurs qui peuvent déposer leurs tentes chez lui.
Ils ont trois enfants, Annie, Mathilde et Jacques qui vivent en électrons libres dans toute cette animation.
Un jour, c'est la catastrophe inattendue : Paulot est atteint par la tuberculose. Non couverts par l'assurance-maladie, la famille va s'appauvrir. Paulot va devoir entrer au sanatorium d'Aincourt.
C'est d'ailleurs sur les ruines du sana que commence et finit le roman où Mathilde, la fille des cafetiers revient 50 ans après la mort de son père.
L'auteure s'est documentée sérieusement sur la maladie et les soins dans ces années ainsi que sur les sanas installés autour de Paris, comme sur le regard jeté par les gens sains sur ces malades hélas contagieux. Les faits sont d'ailleurs inspirés d'une histoire vraie, apprend-on à la fin du livre dans les remerciements.
C'est une histoire poignante racontée avec un très beau style d'écriture.
Seul petit bémol, le roman est écrit à la 3ème personne et donne ainsi une distance un peu trop grande aux sentiments que l'on pourrait ressentir.
Ce n'est qu'un avis personnel.
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C'est une histoire touchante, celle de Mathilde et de sa famille. le père, Paulot tient, avec son épouse Odile, un bar tabac épicerie, le Balto, dans la proche banlieue parisienne. Il est aux petits soins pour tout le monde, oubliant souvent de faire payer, hébergeant des campeurs gratuitement et faisant danser tout le monde au son de son harmonica. Tout va bien, on est dans les trente glorieuses.

Ils ont eu une fille Annie, puis perdu leur deuxième enfant un garçon et quand Mathilde arrive, elle ne sera pour son père que le substitut de l'enfant mort. Il ne l'appellera jamais autrement que « petit gars ». Elle vit dans l'ombre de sa soeur qui fait la fierté de Paulot qui la fait danser, alors qu'elle doit se contenter de les regarder.

Quand la tuberculose frappe Paulot, tout change. La clientèle se fait rare, oubliant tous les services qu'il a pu rendre. Ils deviennent des « Tubards » comme on disait à l'époque, des pestiférés que tout le monde fuit.

Certes, il y a la Sécurité Sociale, mais ils ne sont pas salariés, et n'ont pas payer de cotisations faute de moyens. Quand il faut partir au sanatorium d'Aincourt, la situation dégénère, Mathilde, qui n'a que treize ans, et son petit frère Jacques sont placés dans des familles d'accueil différentes, tandis qu'Annie se tourne vers le mariage, et ne s'occupe de rien, mise à part elle-même. Elle aura toujours un prétexte pour se dérober, ne pas aller voir ses parents. L'égoïsme dans toute sa splendeur alors que son père l'a toujours privilégiée.

« C'est une maladie silencieuse, celle de la famille Blanc, au début des années 1960. Un récit en marge, celle de la maladie et de la misère au temps miraculeux de la prospérité, de la Sécurité Sociale et des antibiotiques qui semblent clore l'histoire de la tuberculose. »

C'est Mathilde qui assume tout, la misère, la faim et que se tient debout, vaillant petit soldat qu'on ne reconnaît jamais, car il est normal qu'elle assume tout, y compris le petit frère… sa famille d'accueil n'a rien à envier aux Thénardier… Elle est adulte avant l'heure, son enfance a été volée et ses parents se comportent quand même comme de grands enfants…

Valentine Goby nous raconte plusieurs histoires dans ce roman : celle d'une famille qui devient paria, terme vraiment utilisé à bon escient, car issu du mot tamoule « paraiyar » qui signifie hors caste. On l'a oublié car, avec l'arrivée des antibiotiques, de la vaccination, elle est moins fréquente mais n'a pas disparu. C'était le SIDA de l'époque. Son nom faisait peur, provoquait le rejet par crainte de la contamination.

Les sanatoriums, ces immenses bâtiments, au milieu des forêts, aux grandes baies vitrées, aux balcons ou verrières face au soleil, comme des « grands paquebots sur les arbres », aussi sont à l'abandon comme celui d'Ainville ou recyclés en maisons de repos comme en Haute Savoie (on les appelait aussi des paquebots).

On parle de ces années, comme les trente glorieuses, mais elles ne l'ont pas été pour tout le monde, avec la guerre d'Algérie en toile de fond.

J'ai aimé la façon dont Valentine Goby commence son récit : Mathilde revient en pèlerinage cinquante ans plus tard, ne trouve que ruines, bâtiments abandonnés, tagués et cherche à retrouver ses souvenirs.

L'auteure s'est inspirée d'une histoire vraie pour nous raconter un destin de femme hors du commun, comme dans « Kinderzimmer » que j'ai bien aimé également. La couverture est très belle. le style est soigné, parfois lapidaire, avec une ponctuation limitée.

Note : 8,5/10
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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"Elle rêve de nourritures fantômes. Si on pouvait manger les nuages, les scintillements sur l'eau, le tremblement des feuilles, toutes choses disponibles, gratuites."

Une famille comme une autre avec trois beaux enfants. Les parents tiennent un café, le Balto, lieu de rendez-vous du village. Mathilde adore son père et fait tout pour lui plaire. Sans doute pour lui faire oublier le garçon qu'il espérait. Tout semble leur sourire.

Mais un jour, la tuberculose frappe la famille. Paulot et Odile deviennent des « tubard ». L'inconnu, la maladie, la peur de la contagion, tout s'écroule. Comme les amis, les clients se font rares. Les parents sont envoyés au sanatorium d'Aincourt, énorme « paquebot » de béton au coeur d'une forêt.

Encore bien jeune, Mathilde va devoir grandir plus vite que prévu. A la maladie des parents, s'ajoute le bras de fer avec les services sociaux, la lutte permanente contre la faim, un combat de chaque instant pour survivre. de petite fille, elle devient le pilier de la famille. Habitée d'une volonté farouche de s'en sortir, elle se démène pour tenter de garder un semblant d'unité à la famille et ce ne sont pas les épreuves qui vont manquer…

On retrouve dans cette histoire des thèmes communs à l'impressionnant Kinderzimmer, des corps en souffrance et l'enfermement sous de multiples formes. Au-delà de l'histoire douloureusement touchante et d'un beau personnage féminin, je garde avant tout de cette lecture le plaisir de retrouver la plume sensible de Valentine Goby, mélange de concision et de précision, le sens du mot juste.

Avec Un paquebot dans les arbres, c'est encore un poignant portrait de femme que nous offre Valentine Goby !



Merci à Babelio et aux éditions Actes Sud !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Cette année (participation aux match de la rentrée littéraire chez PM) je décide de découvrir une nouvelle auteure : Valentine Goby. J'ai lu beaucoup de bien sur les blogs amis et notamment sur son livre " Kinderzimmer ".

La belle couverture dont les Editions Actes Sud ont le secret attire mon attention également alors je me décide pour ce livre.

Dans cette histoire on plonge dans l'univers de Mathilde Blanc.

Dans celui de sa famille : ses parents Odile et Paulot, sa grande soeur Annie et son petit frère Jacques.

Au tout début l'atmosphère est à la fête : les parents tiennent un café en bord de Seine, c'est les guinguettes, les flonflons du bal, c'est froufrou, Étoile des neiges... le folklore des cafés, les bords de Seine, des airs qui nous reviennent. Jours de bonheurs d'amours et d'insouciance.

On se retrouve comme dans une photographie en noir et blanc de Doisneau et c'est agréable de "revoir" cette période sous la plume de Valentine Goby.

Mais hélas très très vite, la maladie et le malheur vont frapper cette famille. C'est la tuberculose qui va s'immiscer dans l'union de cette famille.

Valentine Goby dresse dans ce livre le portrait de la société des années 50 - 60 en se penchant sur ce qu'elle n'a pas de très glorieux...

C'est par le combat quotidien de Mathilde que l'on va mesurer le malheur et l'éclatement dans le dénuement de ce noyaux familial. La famille Blanc est tout simplement éclatée de force.

Mathilde croyez moi c'est une sacré jeune fille ! Elle n'aura de cesse d'essayer de préserver l'unité familiale. Coûte que coûte, sans relâche... Tout ceci au détriment de sa jeunesse, de sa liberté et de sa santé ...

Vraiment Mathilde est une enfant et une jeune adolescente puis une femme qui force l'admiration.

Elle m'a vraiment touchée. Et quand un jour, elle n'en peut plu, j'ai éprouvé pour elle énormément d'empathie.

Ouf, heureusement quelques mains tendues arrivent, pas celles que l'on attendait mais des bonnes personnes comme cette amie un peu simple Jeanne, ou encore une directrice de collège Mme Lefebre,ou bien encore un ambassadeur algérien Walid.

La tuberculose effraie beaucoup, elle isole les malades et désunit les familles...

Le sanatorium est un refuge, une enceinte de protection intérieure et extérieure.

Un paquebot dans les arbres où les Odile et Paulot vont vivre ensemble, forts de leur amour.

J'ai vraiment apprécié de découvrir l'histoire de cette jeune fille, qui traverse tant d'épreuves et qui arrive à force de courage et d'abnégation à s'en sortir.

Oui Mathilde est revenue de loin ! (j'ai dans la tête la chanson de Jacques Brel même si elle ne raconte pas la même histoire elle parle d'une Mathilde à fort caractère !)

Valentine Goby a une plume qui embarque, on visualise bien les lieux et on ressent physiquement les choses.

Une chose m'a décontenancée, le choix du narrateur... J'ai eu beaucoup de mal à le ou la cerner... Narrateur omnipotent, narrateur témoin ou confident...

La fin permet de nous en faire une idée mais j'aurais aimé que le narrateur se positionne davantage...

Lors de ma dernière lecture je vous avais annoncé que je souhaitais une lecture plus légère ... et en compagnie de mon Bounty ... soupir :-( tristesse...

Ce ne fût pas le cas, mais grâce à la volonté farouche de Mathilde cette lecture m'a donnée de bonnes leçons de vie. L'important c'est de ne jamais baisser les bras et si parfois c'est trop lourd on a le droit de s'accorder un peu de lâcher prise ou même d'être un soupçon égoïste ...

Cette lecture je l'ai vu comme un portrait de la société française des années 50-60 à travers le parcours de Mathilde. A cette époque la sécurité sociale était à ses débuts et ne concernaient pas tout le monde. Il est bon de se rappeler tous les avantages que nous avons désormais et qu'il nous appartient de conserver.

Valentine Goby fait aussi entrer aussi dans l'actualité de ces années là, la guerre d'Algérie. Les évènements algérien comme on le disait à l'époque...Elle le fait par le prisme de la presse et des jeunes hommes ayant participé à cette terrible guerre (le frère de Jeanne, un fiancée, un ambassadeur Walid...). J'ai aimé le parallèle que l'auteur fait entre l'histoire de Mathilde et celles des algériens.

Une belle lecture poignante,
Une histoire d'amour de la famille
Un portrait dérangeant dans une vision idéalisée de l'époque des 30 glorieuses.
Et un portrait féminin tout en rage et fragilités.

Mathilde mérite votre bon coeur chers amis !

Alors bonne lecture à vous !

Une note : 17/20



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Un paquebot dans les arbres de Valentine Goby est un roman très touchant, que j'ai emprunté à la bibliothèque.
Au milieu des années 1950, Mathilde sort à peine de l'enfance quand la tuberculose envoie son père et, plus tard sa mère, au sanatorium d'Aincourt. La tuberculose va entrer dans la vie de la fillette et changer sa vie. Ses parents, alors cafetiers, vont avoir une vie très différente de ce qu'elle était.
Ce roman est bien ficelé, l'histoire bien écrite et j'ai apprécié que l'auteure traite avec beaucoup de pudeur de l'entrée de la maladie dans la vie de cette famille. La tuberculose est une maladie que je connais mal, le sujet m'a donc beaucoup intéressé.
Mathilde est très attachante, sa vie n'est pas facile et certains passages sont très tristes.
Cet ouvrage est bien ficelé, je l'ai lu très rapidement et j'ai apprécié ma lecture.
C'est le second roman que je lis de cette auteure mais pas le dernier, je la relirais avec plaisir.
Je mets quatre étoiles :)
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La campagne profonde dans les années 50, les campagnes de vaccination progressent mais la tuberculose fait toujours des ravages et remplit les sanatoriums. Un sujet douloureux abordé avec force au sein d'une famille en marge des bénéficiaires de la sécurité sociale : le père, Paulo, tient le café le Balto, aidé par Odile la mère. Lorsque a maladie frappe, c'est Mathilde, 9 ans, qui va tenter coûte que coûte de maintenir la cohésion familiale malgré la débâcle financière et sociale. J'ai été bouleversée par ce roman basé sur un témoignage véridique : c'est poignant, sobre et bien écrit.
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