AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 484 notes
« Quoi, t'as pas lu Reina Roja »? Bein non, à croire que tout le monde l'avait lu sauf moi… Deux ans et je ne sais combien de rééditions après la bataille, j'ai enfin lu le thriller dont tout le monde parle. Carré, efficace, prêt à être adapté en série, avec cliffhanger pour une suite (Loba Negra) qui annonce elle même une suite.
L'héroïne Antonia Scott est dotée de capacités intellectuelles hors du commun, développées par des scientifiques. On dirait Lisbeth Salander chez le Professeur Xavier. Elle va faire équipe avec un flic basque roux, homosexuel et tricard, qui a plus de casseroles au cul qu'une batterie de cuisine. le tandem improbable va mener l'enquête sur les traces d'un assassin insaisissable féru de rites catholiques. L'écriture est très visuelle, on est pris dans l'action, le roman se lit vite. On achète la suite le lendemain.
Commenter  J’apprécie          9013
Qu'il est bon , aprés la lecture de quatre romans assez éprouvants , de se proposer une "petite pause " avec un polar qui , si j'en crois le nombre de critiques et la note globale de 4,12 a beaucoup plu aux lecteurs et lectrices babeliotes .( ca , on verra les commentaires aprés) .
Pour ma part , c'est avec enthousiasme que j'ai tout d'abord découvert deux personnages " hors - norme " ,même s'il faut bien reconnaître que cette " ficelle " est assez classique .Lui , il est flic mais a usé d'un stratagème quelque peu " limite " pour confondre un délinquant .Pan sur le nez , viré ...à moins que ...La planche de salut , ce sera Antonia Scott une sacrée nana , originale , qui possède une intelligence peu commune et , sans être de " la maison " a déjà permis de résoudre de nombreuses affaires ...Problème , elle ne veut plus s'impliquer .A Jon Gutiérrez ( le flic viré ) d'agir et de la décider , un assassin sévit au grand dam de la police ...
Bref , vous avez compris , je ne vous fait pas un dessin , les deux vont " se mettre en couple " , enfin pas vivre ensemble , hein , ( du reste , Jon est gay ) mais faire équipe pour des aventures dangereuses , à couper le souffle ...
Dés lors , l'histoire prend son envol avec des chapitres courts et nerveux , pour la plupart et notamment au fur et à mesure des avancées de l'enquête , des passages d'un personnage à l'autre , d'un lieu à un autre , avec des "remontées " dans le temps , des rebondissements et autres " coups de thêatre" , des actions dignes d'un film mouvementé où l'on pourrait utiliser à merveille de nombreux effets spéciaux . Je le disais au début , pas de grande originalité dans l'intrigue , mais un trés agréable moment passé en compagnie de ces deux personnages atypiques et , finalement l'u de l'autre assez proches dans leur façon de " voir " les choses . Une belle complémarité.
C'est bien écrit , bien traduit me semble -t-il et mon impression générale est plutôt favorable même si j'aime les romans avec un peu plus de " consistance ".
Je crois que ce roman va bientôt " sortir " en poche , une belle occasion de découvrir des héros qui , si j'en crois les commentaires de l'auteur , n'ont pas fini de " travailler " en duo pour le plus grand plaisir de leurs " aficionados ".
A trés bientôt .
Commenter  J’apprécie          770
J'ai adoré ce polar.

Il se lit vraiment tout seul, même si il a plein de petits défauts.... Des trucs parfois un peu trop gros pour être crédible.
Mais les personnages sont formidables, très bien travaillés et surtout leurs défauts les rendent tellement sympathiques.
Et puis île ne manquent pas d'originalité. le choix de ces personnages atypiques fait que l'on s'attache forcément.

Ravie de savoir qu'il y aura une suite... J'espère juste ne pas devoir attendre trop longtemps.
Commenter  J’apprécie          762
Jon Gutiérrez, est un policier sur la touche depuis qu'il a voulu faire tomber un proxénète, violent, en lui mettant sur le dos un trafic d'héroïne, monté de toutes pièces. Dans son grand élan de générosité et d'empathie, il a expliqué son geste à la compagne de l'homme en question, mais cette dernière a filmé la scène sur son téléphone portable et la vidéo a été virale sur les réseaux sociaux.

Un homme se présente pour son « entretien », Mentor, qui lui propose un étrange marché : rendre chez Antonia Scott, qui est en mode survie depuis trois ans, car son mari est dans le coma après avoir été agressé à leur domicile et Jon réussit à la convaincre de reprendre du service, tout sera effacé.

Après une prise de contact houleuse, Jon parvient à entraîner Antonia sur une scène de crime : dans une villa somptueuse, dans un quartier richissime, un jeune homme a été retrouvé mort sur le canapé, dans une position théâtrale un verre à moitié vide dans une main, qui contient en fait du sang. le jeune a été totalement vidé de son sang. Aucune trace de violence dans la pièce, donc il a été tué ailleurs et mystérieusement sa disparition n'avait pas été signalé par la famille.

Un binôme se forme, avec deux personnalités très différentes : Jon est un policier, plutôt bien noté, un peu en marge des autres car il est homosexuel et ne s'en cache pas, vit avec sa mère alors qu'Antonia appartient à une organisation qui traque les criminels de façon peu orthodoxe, créée sous couvert de Bruxelles, l'Union européenne.

Antonia est surdouée et elle a été sélectionnée puis formée par Mentor pour son « unité d'élite » avec des méthodes dignes du KGB (ou de la CIA comme on veut !) privation de sommeil, tests à répétition à effectuer le plus rapidement possible, sinon décharge électrique… elle a des crises d'angoisse, des phobies et toujours une boite de « pilules » à portée de main pour canaliser l'anxiété et éviter d'être dépassée par ses pensées (comme des singes dans la tête comme elle dit !)

Cette enquête va nous emmener vers d'autres enlèvements dans des familles richissimes avec un mode opératoire curieux : celui qui enlève téléphone aux familles mais au lieu de leur demander une rançon, il leur demande quelque chose qu'ils ne peuvent pas faire car cela ternirait leur réputation : ou ils reconnaissent leurs « méfaits » ou la personne enlevée meurt dans un délai de 5 jours. Que vaut la vie d'une personne face à la réputation ?

L'enquête est rondement menée avec des scènes intenses (une course poursuite à 200 à l'heure, notamment), une rivalité entre les policiers chargés de l'enquête et notre duo Reine rouge (référence à Alice de l'autre côté du miroir, où la Reine rouge est obligée de marcher constamment pour pouvoir rester sur place), des informations qu'on n'échange pas, un journaliste qui veut la peau de Jon…

La reine rouge dit à Alice que dans son pays, il faut courir pour rester au même endroit, poursuit Mentor. Appliqué à l'évolution des espèces, ça signifie qu'il est nécessaire de s'adapter continuellement pour rester au niveau des prédateurs.

Au passage, l'auteur nous fait découvrir la vie personnelle, les traumatismes, de Jon et Antonia ce qui les rend attachants…

C'est la première fois que je croise la route de Juan Gomez-Jurado et ce ne sera sûrement pas la dernière, car l'idée est originale, l'histoire et le rythme d'une telle intensité que la lecture devient très vite addictive. J'adore être harponnée de cette manière par un thriller, et j'attends de pied ferme le second tome de la trilogie Antonia Scott car Reine rouge est le début de l'aventure.

Un grand merci à NetGalley et aux Fleuve-éditions qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteur dont j'ai hâte de retrouver la plume.

#ReineRouge #NetGalleyFrance !
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          460
Y a-t-il une raison pour que les trilogies soient si populaires chez les auteurs espagnols ? Je pense à Carmen Mola ( un trio d'auteurs en plus) avec leur trilogie dans l'univers glauque/trash de "La fiancée gitane", du "Réseau pourpre" et de "La Nena". Javier Cercas nous a titillé la curiosité avec le premier tome de sa trilogie "Terra Alta" et que dire de la sensibilité fantastique de Dolores Redondo avec sa trilogie de "La vallée du Baztan". Il semble qu'il sont forts ces espagnols pour nous amener dans des univers différents mais toujours bien ancrés dans leur pays, leur région, leurs traditions et leurs moeurs.
"Reine rouge" de Juan Gomez-Jurado nous présente deux personnages atypiques d'enquêteurs. Un vrai policier basque, Jon, pas gros mais musclé, homosexuel vivant avec sa mère et Antonia, qui n'est pas policière mais serait plutôt un "cerveau" conditionné à tout voir, tout retenir, tout résoudre. Ils se rencontrent tous les deux à l'appel d'un chef, Mentor, chef d'une mystérieuse brigade d'enquête au service disons du pays car complètement secrète. On ne sait pas encore qui finance, qui emploie, qui dirige réellement.
Ces deux là, devront résoudre des crimes et des enlèvements commis chez les très très riches d'Espagne.
Une lecture très visuelle, des chapitres très courts qui gardent le rythme, un peu d'humour et de dérision ce qui ne gâche rien. Les secrets que trainent ce duo improbable, nous le rend des plus sympathiques.
"Reine rouge" m'aura assez plu pour que je ne passe pas à côté de la suite de cette trilogie mais attention malgré cette Reine rouge nous sommes assez loin d'Alice au pays des merveilles...
Commenter  J’apprécie          430
L'inspecteur Jon Gutiérrez est un tendre mais ça ne se voit pas :
« Non pas que Jon soit gros (mais), il a un torse en forme de tonneau et deux bras à l'avenant. À l'intérieur (…) il y a des muscles de harrijasotzaile – de leveur de pierre. Son record personnel est de 293 kg (…). Pour s'occuper, le samedi matin. Pour que ses collègues lui foutent la paix avec son homosexualité. »
Pour le moment il est mis à pied sans traitement parce qu'il a pris la défense d'une jeune prostituée et utilisé des moyens peu conventionnels pour faire tomber son mac. La patrouille, en l'occurrence les media, l'a rattrapée et ses méthodes ont été mises sur la place publique et vilipendées sur les réseaux sociaux.
« Jon s'est retrouvé dans une merde noire. » Son commissaire s'interroge sur ses facultés mentales et les raisons de son geste :
« — Si au moins tu te la tapais, Gutiérrez. Mais toi, les filles, c'est pas ton truc, pas vrai ? À moins que tu te sois mis à marcher à voile et à vapeur ? »
Il ne reste plus à Guttierrez qu'une solution pour échapper à la prison, accepter la mission que lui confie Mentor, un homme de l'ombre au service des puissants, mais quels puissants, Jon l'ignore.
Pour accomplir sa mission, il devra travailler avec Antonia Scott, une femme aux « incroyables capacités cognitives » qui semble aussi être sous la domination de Mentor.
Allant de surprise en surprise, de Bilbao à Madrid, Jon Guttierez va se trouver confronté à plusieurs défis. Devra-t-il trahir pour échapper à la prison ? Doit-il faire confiance à Mentor ? Antonia Scott est-elle fiable ? Sera-t-il l'idiot utile ou le bouc émissaire de responsables qui veulent fuir leurs responsabilités ? Retrouvera-t-il un jour son poste dans la police lui qui pense :
« — Oui. Oui, je suis un bon flic. Je suis un putain de super flic. »
Héros camusien, Jon, tel le Sysiphe d'Albert d'Oran, gravira le flanc de sa montagne plusieurs fois et assistera impuissant au spectacle du rocher dévalant la pente alors qu'il pensait l'avoir porté au sommet.
Des sommets Jon en a gravi, mais cette fois il semble devoir se conformer à une morale qu'il réprouve et sa connaissance de la Bible ne lui sera d'aucune aide cette fois :
« L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité par son fils. […] Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? dit le Seigneur, l'Éternel. N'est-ce pas qu'il change de conduite et qu'il vive ? »
Une découverte littéraire bienvenue dans ce monde confiné et morne, qui rend caduque tout ce que le lecteur croyait connaitre sur la littérature policière.
« Un signe de l'univers comme un autre, qui aura le sens qu'(on) voudra bien lui donner. C'est à cela que servent les signes, à ce que nous en fassions ce qui nous arrange. »
Merci Juan Gomez-Jurado.
Commenter  J’apprécie          390
Quel est le plus important dans une enquête : découvrir le comment ou le pourquoi ? Commençons par dire que l'intrigue nous fait aller au bout et que les rebondissements finaux peuvent valoir le volume de ce thriller. Pour autant je ne le classerai pas dans mes incontournables, plutôt dans les "thrillers remplis de faits divers". Un peu trop de larmoyant et de patos. Beaucoup de thèmes abordés sans entrer dans le fond. Heureusement pour l'autrice, le succès planétaire de ce livre se passera de mes bémols. Après cette accumulation de faits entourant le suspens donc, il en reste quoi ? Vous devinez ma réponse, mais vous vous ferez la votre. J'aime souvent à rappeler qu'on bon polar est aussi celui qui ne croit pas nécessaire le fait de repousser inlassablement l'échéance. En tout cas je me lasse, comme avec les séries Netflix par exemple, quand on pourrait faire deux fois moins longs pour être deux fois plus percutants. le projet Reine rouge sera à suivre, puisqu'il est le début d'une trilogie je crois...
Commenter  J’apprécie          373


Un livre inégal.

Une première partie de roman exaltante portée par un iconoclaste duo et une narration percutante.

Une deuxième moitié du roman bien moins addictive.
Mon intérêt a fléchi à mesure que l'auteur accordait moins de place à l'articulation entre ces 2 enquêteurs pour basculer dans une forme plus banal de thriller.

Pourtant l'auteur c'est donné les moyens de ne pas faire dans le banal justement, avec une héroïne plus qu' extraordinairement intelligente associée à un flic déclassé. Lestez les tous deux de problèmes perso et pros de haut niveau, et obligez les à enquêter au sein d'une unité secrète. La matière ne manque pas.

L'ensemble reste néanmoins de bonne facture. Je me pencherai sur le tome 2 en espérant y retrouver l'enthousiasme du début.

Commenter  J’apprécie          312
Un roman policier conseillé par le libraire Gérard Collard et très apprécié sur Babelio.
Les protagonistes sont Jon Gutiérrez, policier en disgrâce et Antonia Scott, elle n'est pas flic mais étant très intelligente, elle collabore souvent avec la police. Ce duo improbable va se lancer à la poursuite d'un kidnappeur qui s'en prend aux familles les plus riches d'Espagne. Ce serial killer a des motivations religieuses " les enfants ne doivent pas payer pour les péchés de leurs parents". J'ai aimé les personnages, le rythme de l'enquête qui ne faiblit pas. Les chapitres sont courts, les actions s'enchaînent. Je dirais que c'est un bon polar mais pas si original que ça.
Commenter  J’apprécie          221
Jon Gutiérrez est flic et il a commis une belle erreur. Alors qu'il est suspendu, on le contacte pour lui proposer un marché trop beau pour être honnête : effacer l'ardoise s'il arrive à convaincre Antonia Scott de monter dans une voiture. Ils se retrouvent alors tous les deux embarqués dans une affaire d'enlèvement pas comme les autres que la police n'arrive pas à résoudre.
Reine rouge est un thriller haletant qui égrène son compte à rebours pour sauver la vie de Carla Ortiz à une vitesse fulgurante. On embarque dans une enquête originale, où le duo Jon/Antonia va devoir avancer sans l'aide de la police. Ils vont progressivement développer une vraie complicité.
L'intrigue alterne les points de vue, passant d'un personnage à un autre, jusqu'au dénouement explosif. Quant à l'épilogue, il ouvre une porte sur le second tome et surtout sur le passé d'Antonia, pas vraiment résolu.
Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          220




Lecteurs (1155) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..