L'épée de vérité, tome 0 : La Première inquisitrice : La Légende de Magda Searus

Magda Searus et Merritt ont été invités à des nombreuses et fréquentes reprises dans la saga de l'Épée de Vérité. Comme par magie, voilà qu'un ouvrage (indépendant) intitulé La Première Inquisitrice fait son apparition. Une sortie commerciale ? le nombre de ventes peut laisser perplexe. Doit-on faire comme tous les autres ou peut-on se permettre de délaisser un potentiel bon cru ?

Comme tout le monde l'a déjà compris, Terry Goodking offre quelques révélations relatives au conflit entre les Contrées et l'Ancien Monde et tous les éléments qui en découlent : Ceux qui marchent dans les rêves, les créations telles que la Sliph et les dernières nouveautés (zombies, pardon, morts vivants et demi-humains cannibales). Outre la coloration éminemment fantasy de l'ensemble, il est remarquable que l'écrivain prenne le parti d'une femme : Magda est la protagoniste de l'ouvrage. le récit n'est pas morcelé comme d'habitude. L'alternance de phases d'actions (peu nombreuses mais longues et bien narrées) et plus calmes permet un enchaînement de chapitres courts. L'évolution perceptible en faveur du confort de lecture (moins de texte écrit en caractères à taille normale) doit également être une nouvelle fois saluée. Tout comme doit être déplorée la persistance de scories stylistiques (répétitions d'expressions chères à l'auteur ou au traducteur mais ô combien agaçantes pour le lecteur, tout simplement).

La formation de la future première Mère Inquisitrice sert de fil rouge. le démarrage dissipe les doutes. Si certains passages donnent une impression de déjà-vu, l'auteur ne perd pas son temps. Quelques passages sur le deuil, sur le passé de Baraccus sont essentiels pour donner un peu de profondeur à la protagoniste. le scénario est en revanche faible et convenu. Il n'y a rien d'exceptionnel ici. le nombre de pages ne serait pas justifié s'il n'y avait l'histoire de Magda. le dénouement laisse songeur. Y aura-t-il une suite ? Certains détails et non-réponses peuvent le laisser croire. Mais le pari est dangereux...

En somme, une lecture agréable, sympathique, distrayante qui offre quelques nouveautés sans vraiment bouleverser un schéma et une saga bien connus.

Lire La Première Inquisitrice peut donner du courage aux lecteurs ayant entrepris une lecture d'ensemble tout en étant épris de doutes, mais à condition d'avoir au moins achevé le Temple des Vents. Ceux qui l'ont déjà terminé trouveront ici un peu de nostalgie.
Bien qu'il s'agisse d'un ouvrage hors série, les révélations sont trop nombreuses pour être passées sous silence. Les nouveautés peuvent faire l'effet d'une bonne bande annonce (très suggestive), mais pour le troisième royaume...

Je continue à y croire et malgré la désillusion de la Loi des Neufs, je me suis dit que Goodkind n'allait pas de nouveau reproduire le même scénario. Et pourtant l'idée générale de cette histoire ressemble à ce qu'il a écrit jusqu'à présent: un homme et une femme luttent pour sauver la magie de leur monde.
Difficulté du genre, il s'agit d'une histoire antérieure à son cycle l'Epée de Vérité, la fin de l'histoire est donc connue.

Outre ces deux points l'histoire manque de rythme dans sa première partie. On tourne en rond et pour ma part, sachant où tout cela nous mène, je me dit qu'il va falloir de l'énergie à l'auteur pour nous trouver une intrigue qui tient la route.

Toutefois, malgré ces points négatifs, le livre permet d'occuper efficacement un temps libre. de plus, un lecteur ne connaissant pas l'Epée de Vérité pourrait apprécier ce roman puisque la fin lui serait inconnue.

Je viens de terminer ce tome qui se lit rapidement. A part l'éternel refrain des "sudistes" qui veulent détruire la magie, ce thème est quand même repris à trois époques différentes, j'ai bien aimé cet épisode.

Tout d'abord, j'ai hésité à mettre 2 ou 3 étoiles. J'ai également hésité à le terminer, mais finalement je ne regrette pas du tout... et je vais vous expliquer pourquoi.
A la différence des autres tomes de la série, dans celui là, on fait un saut dans le temps, dans le passé, comme Georges Lucas avec "Star Wars", sauf que dans l'oeuvre de Goodkind, les héros de la série sont pas encore nés, c'est un très gros saut en avant! J'avais trouvé l'idée originale, et j'avais envie de découvrir de nouveaux personnages tout en restant dans un univers que j'appréciais au départ.

Malheureusement, Goodkind garde toujours la même "recette" qui finalement n'est pas si bonne que ça et laisse un gout amer... je retrouve à nouveau beaucoup trop de longueurs (détailler tout une scène alors qu'elle pourrait être écrite en quelques lignes, au bout d'un moment c'est lourd!) et trop répétitif! : On prends des persos différents, mais on garde les mêmes bases et au final, on réécrit la même histoire...

J'ai trouvé le début du roman très long, et plat! J'avais du mal à comprendre la continuité de l'histoire, où est-c'que Goodkind voulait nous emmener? (Seule la personnalité de l'héroïne relevait un peu le reste! Mais j'en reparlerais un peu plus loin dans la critique plus en détails)
Puis finalement au bout des 3/4 du livre, surprise! Les événements s'enchaînent, enfin on avance! Enfin il se passe quelque chose d'intéressant, on a envie de savoir la suite, ce qui va se passer, et comment ça va finir! Alors voilà, j'ai relever le défi, je l'ai lu jusqu'au bout! Mais bon, on se dit quand même "tout ça pour ça?" ok!

L'héroïne m'a en effet vraiment marquer! On sent que Goodkind attache particulièrement une place très importante aux femmes dans sa série, et c'est ce qui m'a toujours plu chez lui, comparer à certains autres auteurs de séries Fantasy ou Fantastique! Elles ont des caractères fort, n'ont pas froid aux yeux, et nous donne envie de poursuivre sans cesse l'oeuvre de l'auteur!

Au final je ne regrette pas de l'avoir lu jusqu'au bout, ça en valait la peine, mais à quel prix! Il faut savoir être patient en lisant celui ci!...