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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Bon, cette fois-ci on se remet d'équerre car ce n'était pas très catholique de sauter un numéro dans l'ordre de lecture. Est-ce que le dessert se déguste avant le fromage ? Non mais on nage en plein délire. Sans déconner, qu'est-ce que ces challenges ne nous font pas faire. Et tout cela uniquement pour la gloire car quand on fait partie des retardataires, pour quoi d'autre se bat-on ? Allez, on embraye, j'ai un point bonus qui périme ce soir c'est short.

On ne va pas se voiler la face, le Tour de Gaule n'est pas le meilleur cru du duo comique de choc made in France. Forcément, quand on fait la boulette de lire Astérix et Cléopâtre avant on se retrouve un poil déçu. C'est bien fait pour ma pomme car je l'ai bien cherché c'est ça que vous allez me rétorquer ? Eh oh, c'est comme ça qu'on s'adresse à ses petits copains Babelio ? Mouais. J'vous en veux pas, coeur sur vous.

Remettons toutefois les pendules à l'heure : ce cinquième volet des aventures du blondinet breton à la moustache teigneuse se suit malgré tout avec grand plaisir. C'est simplement l'effet pervers d'une remarquable constance dans la qualité artistique qui fait qu'un tout petit creux de rien du tout dans la performance se voit comme le nez au milieu de la figure. Bref, cessons d'être tatillon, le binôme armoricain se révèle frais comme le poisson d'Ordralfabétix.

Malgré une écriture de Goscinny un chouia moins inspirée que d'habitude, les vannes fusent à gogo et on rit aisément à la lecture de cet opus. Ne boudons donc point notre plaisir d'autant plus qu'Uderzo régale comme toujours : Astérix c'est rétro, mais c'est beau. Sur cette note artistique je vous quitte car oui, une rime plate ce n'est pas rien ça m'a valu une bonne note en 5e si j'ai bonne mémoire. Rendez-vous pour le tome 8, euh pardon le 7, enfin je crois.
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Certainement pas le meilleur de la série des "Astérix" mais ce tome numéro cinq réveille en moi des souvenirs de petit garçon. Je l'ai lu j'avais moins de dix ans, et c'était, avec un puzzle en cent pièces sur les départements français, les deux seuls distractions d'alors sur lesquels je revenais inlassablement. Ils m'ont permis de me familiariser et de me passionner pour notre beau pays et d'y apprendre, en latin, le nom de certaines villes. Ça ne sert à rien, donc c'est rigoureusement indispensable.
Le préfet Lucius Fleurdelotus compte bien vaincre les irréductibles gaulois. Après avoir essuyé une cuisante défaite, il décide de les isoler en dressant une palissade. Astérix lui lance un défi : il franchira cette palissade et, accompagné d'Obélix, ils feront le tour de Gaule. Pour prouver ses dires ils ramèneront des spécialités de chaque région et le préfet sera invité à un banquet.
Nous y découvrons pour la toute première fois, le trop mignon Idéfix, assis devant une charcuterie de Lutèce. Il suivra les deux héros jusqu'au retour chez eux et c'est seulement lors du banquet de fin qu'Obélix le remarquera et le caressera. Obélix, lui, en a marre que l'on le traite de gros.
Beaucoup de références dans cet album : au tour de France cycliste, à l'affaire du courrier de Lyon, au petit Poucet ou encore la partie de cartes de Marcel Pagnol par exemple.
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Relire pour la on-ne-sait-plus-combien-tième fois le tour de Gaule d'Astérix c'est retomber dans les plaisirs éternels de l'enfance en retrouvant nos deux Gaulois dans ce qui a toujours été un de mes albums préférés.
L'idée du Tour de Gaule m'a toujours plu pour son petit côté leçon de géographie... revue et visitée par Goscinny et Uderzo bien sûr, ce qui promet de francs moments de rigolade et de décalage temporel. Et quand en plus on est gourmand, voir nos héros accumuler dans leur gros sac (qui est gros ?) les spécialités de chaque région est encore plus délectable.
On y retrouve tout ce qui fait le charme de ces BD et qui, vu de mes yeux d'adulte, n'a pas pris une ride : les noms calembours des différents personnages, la transposition dans l'antiquité de nos réalités contemporaines et leur petite pointe d'absurde, les jeux de mots tordus, les gimmiks classiques batailles contre les romains ou festin de sangliers et les citations latines qu'on cherche à déchiffrer. J'adore cet humour loufoque, décalé et plein de petits détails qui fait qu'à chaque relecture on découvre un gag qui nous avait échappé jusque là.
Bref fan j'étais, fan je suis et fan je resterai... au point de me dire avec cette relecture que je devrais me replonger dans ces albums plus souvent (merci le Challenge Multi-défis 2021 !).
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Avec le Tour de Gaule d'Astérix, Goscinny et Uderzo rendent hommage à la gastronomie française, au cinéma et aussi au Tour de France avec le fameux sac jaune d'Obélix.
L'aventure de nos deux héros est un prétexte pour découvrir différentes régions de France, aussi bien d'un point de vue gastronomique que du point de vue des autochtones. Comme nous sommes dans une BD d'Astérix, les clichés sont légion pour notre plus grand bonheur : les Parisiens sont colériques et toujours dans les embouteillages, les Normands très hésitants, les Marseillais sont des grandes gueules... A Marseille, nos deux héros rencontrent la star du cinéma de Pagnol en la personne de Raimu alias César qui nous refait le coup de la partie de carte.
Les jeux de mots sont hilarants, les références à la société de l'époque sont nombreuses et le passage d'une ville à l'autre rend ces aventures très rythmées.
Il est également amusant de voir que tous les personnages n'avaient pas encore leur "look" définitif comme Idéfix (que l'on rencontre pour la première fois et que nos 2 héros ne remarquent même pas !) ou Cétautomatix.
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"Le Tour de Gaule d'Astérix" est une bande dessinée fort intéressante.
J'ai beaucoup aimé cet album, où l'on trouve beaucoup d'idées intéressantes.
C'est léger, ça se lit rapidement, facilement et agréablement.
Le nombre d'idées, de gags, de passages intéressants est tout simplement admirable.
J'ai beaucoup aimé.
C'est un bon moment passé, un album de haute qualité, qui m'a vraiment beaucoup plu.
C'est vrai que c'est probablement l'un des albums les moins subversifs d'Astérix ; car, si, dans la plupart, il y a des messages plus ou moins subversifs ( on pense aux banques dans "Astérix chez les helvètes", à la corruption du gouverneur de Lutèce, dans "La serpe d'or"... ). Il peut même sembler un peu léger ; mais, c'est justement ça que j'aime : la légèreté de l'album.
Parfois, ça fait du bien.
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La découverte de quelques villes gauloises et de leurs spécialités. Les traboules lyonnaises, la partie de cartes, les bouchons de champagne, .... tout était déjà là !!!
Un petit côté répétitif .... pourtant je me souvenais bien de ce tome_là de très nombreuses années après ma première lecture.
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Cinquième volet des aventures des irréductibles gaulois, cet album nous emmène cette fois autour de la Gaule, à travers un hommage à ses spécialités et un clin d'oeil au tour de France cycliste.
Malgré la palissade érigée par Fleurdelotus, nos héros réussissent à visiter les régions de ce qui n'était pas encore la France. Ils y rencontrent des Lutéciens de mauvaise humeur, des Normands qui ne disent jamais fermement oui ou non, des habitants de Massilia au verbe haut, et même Raimu en personne !!
Les spécialités françaises accommodées à la sauce gauloise sont excellentes...
On (re)visite notre pays, et on s'amuse beaucoup !
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Le Tour de Gaule d'Astérix est le cinquième album de bande dessinée de la série de René Goscinny et Albert Uderzo paru pour la première fois dans Pilote à partir du no 172 (paru le 7 février 1963) et a été publié en album en 1965 en 60 000 exemplaires.

L'histoire se déroule après l'album "Astérix gladiateur" : on retrouve le centurion, Gracchus Nenjetépus, du camp romain Petitbonum (toujours le même camp depuis le 1er album) et Obélix fait allusion à Caïus Obtus (romain rencontré à Rome).

Un renvoi à l'album "la serpe d'or" est mentionné quand Astérix et Obélix sont à Lutèce.

Cette fois, les romains décident d'isoler le village des irréductibles gaulois du reste de la Gaule en construisant une palissade. Pour les défier, Astérix leur lance un pari : faire le tour de Gaule avec Obélix en ramenant des spécialités de chaque région.

Il semblerait que cet album est une référence au tour de France cycliste : le sac de victuailles est jaune et à un ouvrage scolaire connu à l'époque : le tour de France de deux enfants.

Une fois de plus, les anachronismes sont nombreux : la carte de la Gaule représentée par la carte de France, les différentes spécialités des régions, un clin d'oeuil à Marcel Pagnol, ... et sans oublier les multiples jeux de mots.

Même si les dessins d'Uderzo ne sont pas encore aboutis, l'humour de Goscinny est déjà bien installé.

Le personnage d'Obélix évolue : il fait allusion à son poids pour la première fois : je ne suis pas gros... tout juste enveloppé.

On découvre aussi pour la première fois un petit chien qui attend devant une charcuterie à Lutèce et qui les suivra tout au long de l'album et que Obélix découvrira à la fin de l'histoire. Ce chien deviendra Idéfix.

Ci-joint une anecdote d'Uderzo : "J'ai passé un coup de fil à René en lui demandant s'il voyait un inconvénient à ce que ce chien suive silencieusement nos héros, car je trouvais que les cases étaient un peu trop vides. René a acquiescé, et c'est ainsi qu'est apparu Idéfix (...) il a failli s'appeler Patracourcix, d'ailleurs" Lire, Hors-série n°1, L'histoire secrète d'Astérix.

En résumé, ce cinquième album est une réussite qui comme d'habitude s'adresse à tous les âges.


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Dans le tour de Gaule d'Astérix, l'inspecteur romain Fleurdelotus fait ériger une grande palissade destinée à isoler le village gaulois. Astérix affirme qu'en dépit de cette construction et de la surveillance des Romains, il est capable de réaliser le tour de la Gaule.

Astérix et Obélix parviennent à sortir du village et entament un long périple à travers les villes gallo-romaines les plus célèbres : Rotomagus (Rouen), Lutèce (Paris), Camaracum (Cambrai), Durocortorum (Reims), Divodurum (Metz), Lugdunum (Lyon), Nicae (Nice), Massilia (Marseille), Tolosa (Toulouse), Aginum (Agen), Burdigala (Bordeaux). Afin de prouver leur réussite, ils ramènent des spécialités des lieux traversés telles que des bêtises de Camaracum ou du saucisson et des quenelles de Lugdunum.

Tout au long de leur voyage, le lecteur est le seul à remarquer la présence d'Idéfix qui ne quitte pas d'une semelle nos deux gaulois. C'est la première fois que ce personnage fait son apparition dans la bande-dessinée. D'ailleurs, j'ai appris récemment qu'initialement Idéfix ne devait être présent que sur une seule vignette de l'étape à Lutèce. Mais le dessinateur proposa au scénariste qu'il réapparaisse plusieurs fois. L'histoire aurait pu s'arrêter là, cependant l'engouement des lecteurs pour ce personnage à quatre pattes surprit. Ils adressèrent de nombreux courriers pour en savoir plus sur cet adorable petit chien et Goscinny et Uderzo décidèrent de garder le personnage. Un concours de lecteurs fut organisé pour choisir son nom.

J'ai préféré l'album Astérix gladiateur. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas vraiment de surprise dans le tour de Gaule, cela dit cela reste un album plaisant à lire.
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comme le précise mon fils de 9 ans : il est bien mais ce n'est pas le meilleur...
Dans ce 5ème opus des aventures d'Astérix, les romains inversent la stratégie : ils n'attaquent plus les gaulois, ils les isolent derrière un mur (mais non, rien à voir avec Berlin...) du coup, un pari nait autour de cette stratégie, Astérix proposant d'inviter le préfet venu de Rome à un banquet où lui seront servis les spécialités collectées lors de son tour de Gaule. le décor est planté et les étapes plus ou moins intéressantes, ma préférée étant celle de Marseille avec le clin d'oeil aux oeuvres de Pagnol. L'album parle aussi à mots cachés de la résistance, ou de la collaboration...
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Thème : Astérix, tome 5 : Le Tour de Gaule d'Astérix de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

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