Le Pays du Dauphin Vert

Il y a des romans dont je suis pressé de connaître la fin, là j'étais content d'en voir la fin. Il m'a été difficile de croire que @le pays du dauphin vert ait été écrit en 1944 tant l'écriture m'a semblé datée du XIXème siècle, lorgnant sur @Jane Austen sans en avoir la finesse et la qualité de plume.
Les descriptions des paysages insulaires sont d'une longueur à la limite du supportable. Ce que j'ai apprécié dans le roman ce sont les trop rares scènes d'aventures qu'elles soient maritimes ou sylvestres, elles ont évoqué chez moi les vieux films d'aventures des années 40/50 que je regardais enfant. Seul point positif de ma lecture.

Marguerite et William sont naïfs et d'une fadeur absolue, même Marianne seul personnage avec un peu de consistance finit par succomber à la bonté qui déborde de tous côtés dans le roman. Il n'y a pas un seul personnage méchant ou alors vite fait et non identifié nommément. J'ai trouvé cela candide au possible.
Les considérations religieuses sont simplistes et trainent en longueur. On baigne dans le prosélytisme tout au long du roman.

Un roman mièvre, ennuyeux et suranné qui m'a profondément agacé et que je n'ai achevé que parce ce qu'il y avait une lecture commune avec 3 lecteurs dont nous avons partagé (pour 2 d'entre eux) le même calvaire.

Challenge Multi-Défis
Challenge Pavé
Challenge solidaire

Même en m'appuyant sur les recommandations de M. Pennac, je n'ai pas réussi à finir ce livre.
J'ai fait ce que j'ai pu, je vous le jure ... c'est sûrement la faute au temps, à une mauvaise irrigation de mon cerveau, à la crise !!! . Je n'ai pas trouvé les personnages attachants et pourtant j'ai un coeur quelque part à côté de la poche de ma veste.
Je ne sais pas quoi dire, c'est la première fois que ça m'arrive avec ce genre littéraire et ça me fait tout drôle. Même quand je n'aime pas, je finis, c'est dans mes gènes, j'ai toujours fini mes épinards à la cantine.
En conclusion, je dirais ce-ci : si vous aimez la littérature victorienne allez-y mais ne vous attendez pas à du Austen ou du Brontë.

Roman démodé, suranné, d'une naïveté et d'une candeur déconcertantes.
L'auteure probablement influencée par Jane Austen est bien loin d'égaler sa malice et sa finesse des situations.
C'est une "jolie" histoire qu'on aurait pu recommander aux très jeunes filles de bonne famille des années cinquante du siècle passé.
Livre abandonné car j'ai été vaincue par l'ennui
et la mièvrerie.

Livre lu quand je sortais de l'enfance… J'ai gardé le souvenir d'une certaine atmosphère poétique, d'une histoire d'amour qui tourne court, d'une bévue inconcevable, de deux personnages féminins antagonistes, dont l'un me faisait très peur… Pas si mal, des années après… Cela vaut-il une relecture? Je n'en suis pas sûre… Pour me décider, je lirai donc des critiques à partir de vos lectures plus récentes que la mienne...