A la suite d'un drame familial, Sarah est revenue s'installe dans une petite bourgade du Kansas. Loin de la ville et des tourments d'une passion brisée, elle a retrouvé le bonheur et l'indépendance. le soir venu, après sa journée de travail au café local, elle peut enfin renouer avec son matériel de peinture, seul témoin de l'époque où elle étudiait les arts.
L'arrivée de John, un physicien californien, et de sa famille, pourrait bien perturber la quiétude de Sarah. Elle se lie d'amitié avec l'enfant et se sent attirée par le père. Elle sait qu'il est l'homme de sa vie. Se laissera-t-elle aller à ses sentiments, au risque de briser une famille, ou devra-t-elle de nouveau renoncer au bonheur qui s'offre à elle?
Un joli plongeon dans l'Ouest américain, les grandes chaleurs des étés torrides Ambiance garantie
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Sarah se redressa d'un bond, resserra la ceinture de sa petite chemise de nuit et alla vers la voiture sans se préoccuper de l'herbe mouillée entre ses orteils. Le brouillard s'était dissipé, les étoiles étincelaient dans le ciel et la nuit était d'une extraordinaire beauté.
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Il voulut raccompagner Sara jusqu'à sa porte. Elle lui dit que s'était inutile, et elle le remercia quand même. Une fois à l'intérieur, elle attendit pour écouter le bruit des pneus sur le gravier tandis qu'il reculait. Puis elle se pencha et enleva ses sandales tropéziennes, et, les tenant à la main, elle monta l'escalier sur la pointe de ses orteils, dans l'obscurité jusqu'à sa chambre. Elle se coucha et pensa à tout ce qui s'était passé.
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Elle entendit la camionnette, et immédiatement après son passage, elle reposa son carnet, haussa les épaules, puis laissa échapper un soupir. Elle portait une mince chemise de nuit dont la large jupe balayait le sol et couvrait ses orteils. Elle posa son carnet par terre.
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Puis elle s'asseyait dans sa camionnette pour peindre jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus supporter la chaleur, sa longue chevelure indisciplinée relevée en chignon, ses couleurs étalées sur le siège du passager, son pied nu se balançant par la portière ouverte, un bouquet de fleurs calé sur le tableau de bord.
Elle portait une robe d'été blanche et se tenait pieds nus au milieu de la pièce, un livre à la main. Une douce lumière tamisée provenait de la lampe de chevet.