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J'aime particulièrement les romans policiers qui se situent à des périodes précédant la technologie 2.0

Sarah Gran inscrit son intrigue dans les années 50, faisant ainsi preuve de beaucoup d'imagination et d'un excellent travail de recherche pour « dépassant » toutes les facilités que la tech 2.0 apporte aux enquêtes contemporaines.

Pas de géolocalisation, pas de tracking de carte bancaire, pas de caméras des surveillance…
Franchement c'était drôlement facile pour les malfaiteurs de s'évanouir dans la nature, par contre les enquêteurs avaient du pain sur la planche pour partir à la récolte d'indices valables dans un temps imparti plus ou moins court.

C'est bien rythmé et les dialogues sont bien construits.
Les sentiments tels la fraternité ou l'amitié sont bien mis à mal face au pouvoir des drogues et à la décadence physique et psychique qu'elle entraîne.

Une lecture intéressante qui donne envie de découvrir l'oeuvre de l'auteure américaine.

Et un fait plutôt rare dans l'univers du serial lecteur addict de polar: l'on ne devine la chute que quelques pages avant la fin :)

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J'ai à nouveau lu un roman noir et cela ne l'a pas fait avec moi pour cette lecture, je trouve vraiment ce genre particulièrement clivant ou on adhère à l'ambiance ou pas du tout et dans ce cas la la lecture du récit ne nous fait ni chaud ni froid et c'est ce qui s'es passé pour moi à la lecture de ce récit.

Joséphine ancienne toxicomane est contacté par les parents d'une jeune fille venant d'une famille aisée se nommant Nadine, la famille de celle-ci va demandé à Joséphine de la retrouver celle-ci connaissant les contacts du milieu de la drogue.

Le récit aurait pu être très intéressant si on aurait su les raisons de Nadine pour fuir ses parents entre autres ou un petit peu plus sur le passé de Joséphine mais ici rien de tout cela n'est évoqué on suit uniquement Joséphine qui se rend chez ces anciens contacts dealers ou dans des hôtels de passe. Il n'y a pas eu pour moi d'empathie pour quiconque et avec un roman de moins de 300 pages il est difficile de faire un vrai profil psychologique des protagonistes.

Une lecture qui a été vite lue et qui sera aussi rapidement oubliée de mon côté.

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Premier constat : il se lit très facilement. le style est fluide et agréable, les chapitres sont suffisamment longs pour ne pas laisser le lecteur sur sa faim, suffisamment court pour tenir en haleine et donner envie de lire la suite.
Le récit se divise en deux parties quasiment égales. La première voit Joséphine Flannigan, dite Joey, ex-prostituée, ex-droguée, enquêter pour retrouver Nadine, pauvre petite fille riche, qui a sombrée dans la drogue. Joey, narratrice du roman, mène cette enquête avec nonchalance, se contentant de renouer avec d'anciennes connaissances, au gré des indices qu'elle parvient à dénicher.
Un coup de théâtre magistral coupe le roman en deux. Joséphine, prise au piège, va se démener pour se tirer d'affaire mais aussi pour retrouver Nadine au plus vite. Joey est en effet une exception dans son milieu : elle a réussi à décrocher depuis deux ans, et elle brûle d'aider Nadine, abandonnée de tous, à en faire autant.
Plus que l'enquête policière elle-même, c'est la peinture du New York des années cinquante qui m'a intéressée. Ce roman est celui de la désespérance. Où que je tourne mon regard, je ne vois que des personnages condamnés à répéter jour après jour les mêmes petites combines pour se procurer leur drogue. Se tirer d'affaires n'est pas possible, ce n'est même pas envisageable pour eux. Leur porte de sortie, après la dégringolade, est la mort.
Les plus à plaindre sont les femmes. Pour une Shelley qui décroche un rôle dans une série télévisée, combien de Laura ou de Nadine qui devront se contenter de travailler dans des cabarets de plus en plus miteux, d'arpenter le trottoir, toujours sous la « protection » d'un homme ? Les femmes aisées ne sont pas mieux loties. Madame Nelson dépend entièrement de son mari et ne songe pas à lui tenir tête. Quant aux études, elles ne permettent pas aux femmes de devenir indépendantes, leur seul utilité est de leur faire rencontrer un riche fiancé.
Dope est un roman qui renoue avec la tradition du roman noir américain. Un livre et un auteur à découvrir.
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Ex-camée, ancienne prostituée, Joséphine a survécu contre toute attente à un mode de vie dissolu et particulièrement dangereux. Ayant réussi à se désintoxiquer, elle vit de petits larcins jusqu'au jour où on lui propose une somme rondelette pour retrouver une jeune fille de bonne famille tombée dans la drogue. Son enquête va la mener plus loin qu'elle l'aurait souhaité...Une plongée fascinante et très noire dans les bas-fonds du New York des années 50
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Joséphine, ex-toxico devenue détective, doit retrouver une jeune fille de bonne famille, Nadine, perdue dans les affres de la drogue et de la prostitution.
Elle se retrouve, malgré elle, dans un milieu auquel elle avait tourné le dos et va se prendre son passé en pleine figure.

Sara Gran nous fait toucher du doigt la vie très dure des camés et l'ambiance, légèrement suranné, des bas-fonds new-yorkais après la seconde guerre mondiale sans que le décor ne fasse carton pâte. Joséphine, dont on découvre au fil du roman l'histoire, est particulièrement attachante.
Dommage que certains personnages n'aient pas été plus creusés. L'intrigue est pleine de rebondissements sans être réellement haletante mais la vraie surprise arrive à la toute dernière page.

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Dope, un premier roman surprenant dont j'avais repéré les critiques élogieuses lors de sa parution. Surprenant, car on imagine plus un Raymond Chandler derrière cet univers qu'une jeune Américaine de même pas quarante ans…
Original donc par son sujet : dans les années cinquante à New York, les recherches de Joey, ex-junkie, ex-taularde, difficilement clean depuis deux ans. Engagée - étrangement - par un riche couple pour retrouver leur fille, étudiante paumée sous l'emprise d'un petit dealer vaguement mac, Joey mène l'enquête dans les lieux même de sa propre descente quelques années auparavant. le roman est passionnant pour ce personnage marginal toujours sur la brèche, son passé, ses rencontres, et tout ce que cela raconte de "l'autre" New York, celui des bas-fonds, de la drogue et de la prostitution (d'ailleurs bizarrement assez intemporel, mis à part les vêtements des uns et des autres).

Malheureusement, cet aspect quasi-documentaire finit par devenir un peu lassant : à rencontrer le même type de destins brisés, le même type de personnages désenchantés, dans le même type de bars sordides, les descriptions se répètent et la narration tourne un peu en rond. de l'autre côté, on regrette que les parcours passés et la psychologie de Joey et surtout de ceux qui l'entourent soient moins approfondis.

Passé cet enlisement du récit, des rebondissements vraiment inattendus viennent donner un nouveau souffle au roman et raviver l'intérêt du lecteur... jusqu'à un final trop abracadabrant pour être convaincant.
Un moment pas désagréable mais décevant. Et pourtant la sensation d'un auteur à suivre (Viens plus près vient de paraître chez Sonatine)...

Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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Oui et non. C'était une bonne histoire, pleine de bonne intrigues, j'ai bien aimé les chapitres assez courts, ce qui permet de s'arreter facilement et ne pas pas ce couper en pleins milieu de l'histoire quand on a pas trop de temps comme moi. J'ai bien aimé l'écriture de l'auteur, sa façon de raconter l'histoire et de s'arreter sur certains détails mais j'avoue que malgré tout ces points positif je n'ai pas été conquise à fond. Tout simplement parce que l'univers des drogués est pour moi un monde que je ne connais pas du tout, donc j'étais distante en lisant le livre par rapport à ce sujet, puis la fin du livre... comme d'habitude à chaque fin de livre je m'attends à une très grosse chute et je suis très souvent déçue, encore une fois.
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Pas mal
descente dans les bas fonds new yorkais d'après guerre .
Une bonne intrigue et un fin pour le moins Détonnante ...
je conseille
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Ce livre m'a intéressée pour son témoignage réaliste du milieu d la drogue et de la prostitution. Je pense que ce contexte est très bien décrit.
Joséphine est un personnage très attachant par sa force de caractère. Ancienne droguée, elle sera tentée plus d'une fois par cet étalage de drogue lors de ses enquêtes.
Par contre, j'ai trouvé le style trop descriptif et répétitif pour un roman policier.
Chaque lieu d'enquête est décrit de la même façon ( " le Royale se trouvait dans la quarante septième rue, après l'intersection avec la neuvième rue" ou "hôtel prince Machinchouette et hôtel Prince Machinchose").
Chaque personnage est aussi décrit de manière similaire avec aspect physique et aspect vestimentaire ( "Il y avait un vieux type assis: il portait un costume marron et une chemise blanche avec un grand col de 1915").
Cette habitude répétitive nuit au rythme du roman policier.
Par contre, le dénouement est assez original bien que je regrette la fin légèrement ambiguë.

En conclusion, le contexte est intéressant mais ce roman policier manque de rythme.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Bon livre qui traîne dans l'univers de la drogue, les monde des camés, des magouilles, ses laideurs... Les années 50 en fond... du suspense jusqu'à la dernière ligne. Mais bon, on peut s'en passer aussi...
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