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3,72

sur 1825 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bof, bof, bof... Voilà mon ressenti après la lecture de ce roman.
Déjà, il y a trop d'histoires à la fois. L'accoucheur dont on connait en fait l'identité, et on cherche juste à savoir si Passan réussira à l'inculper (car il sait aussi que c'est lui le coupable). Et la personne qui rentre chez lui en douce, la nuit, ... La meilleure amie avec son cancer, mais les autres sont tellement obnubilés par leur propre vie qu'ils ne remarquent pas d'elle est malade.

Lorsque les révélations tombent, c'est du grand n'importe quoi. C'est vraiment parti dans tous les sens.

Comment dire, c'est glauque, gore, pour pas grand chose.

Le seul point positif dans ce roman c'est le Japon, ses traditions, ses sports de combats, ses us et coutumes etc ...


Un avis plus étoffé sera posté plus tard
Lien : https://www.serialectrice.com
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J'apprécie beaucoup les romans de Jean-Christophe Grangé en général mais cette lecture m'a laissé quelque peu perplexe...
En soi, j'ai vraiment aimé la 3ème partie du roman (donc j'ai bien fait d'aller jusqu'au bout), j'ai aussi trouvé super intéressant tous les éléments autour de la culture nippone et de la passion que le commandant Passan a pour celle-ci.
Mais je n'ai pas compris le lien avec les premières parties du roman que j'ai trouvé plutôt longues avec toutes ces courses poursuites qui finalement ne faisaient jamais avancer l'enquête et on ne voit pas où l'auteur veut nous emmener. J'ai compris à la fin du livre, pourquoi je ne comprenais pas où on allait car il n'y a aucun lien direct (du moins je n'en ai pas trouvé) entre la première enquête et l'issue du roman...
Donc forcément déçue par les longueurs, les incohérences et un final pas si surprenant, qui sont d'habitude les forces de ses romans.
Il n'en reste pas moins l'un des auteurs de thriller que je préfère et je continuerai à découvrir ses livres mais celui-ci n'est pas dans mon top !
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Kaïken est mon premier Grangé et je dois dire que je suis assez perplexe. L'histoire en soit est intéressante pourtant, je ne voyais pas où l'auteur voulait nous mener au début. Malgré les révélations surprenantes, je n'ai pas forcément eu les frissons que je pensais avoir. Je ne crois pas que cette lecture va me marquer, mais j'ai bien aimé le côté japonais et les enfants de nos héros. J'ai trouvé que certains personnages auraient mérité un peu plus d'approfondissement.
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On m'avait dit que Grangé valait Thilliez.
J'ai donc essayé un Grangé au hasard, ce fut Kaiken. Ce n'est pas vraiment mauvais j'ai lu bien pire et c'est assez bien écrit. C'est le senario que je trouve vraiment léger, trop truffé invraisemblances, la fin est totalement ratée.
Ajoutez à cela, mais là Grangé n'y est pour rien, que le résumé... résume les 3/4 du bouquin, ça gâche un peu le suspens qui est tellement tiré par les cheveux qu'il n'était pas besoin d'ajouter une couche.
Donc bof, si vous n'avez rien de mieux sous la main
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Bof Bof
J'ai lu Grangé plus inspiré et surtout plus convaincant.
Dès le début je n'ai pas accroché, tout est trop artificiel et par trop improbable, du héros principal à ses collègues et sa famille.

Et puis quelle accumulation de clients pour le docteur Freud !
Un flic déjanté issu de la DASS, son collègue drogué jusqu'à l'os, un orphelin hermaphrodite éventreur et incendiaire, une bonne copine dépressive sous chimiothérapie, un père tortionnaire, sa fille muette et complètement barrée... n'en jetez plus.

De plus, l'auteur, parait-il, connait bien le Japon, ok c'est possible. En tout cas là non plus il n'est pas convaincant, je sors de cette lecture avec la sensation d'avoir lu une accumulation de lieux communs très éloignés de la réalité du Japon, des Japonais et surtout des Japonaises.

Cette course vers le gore et le psychologuignolesque dans laquelle sont lancés nombre d'auteurs de thrillers engendre de plus en plus ce type de baudruches littéraires.
Tant va la cruche à l'eau tatati tatata, ce Kaïken m'a profondément ennuyé.

Dommage, jusqu'ici j'avais plutôt apprécié lire Grangé.
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Qu'on s'entende bien.

J'adore Jean-Christophe Grangé. Je l'ai découvert tardivement avec La Forêt des Mânes et ai dévoré dans la foulée son oeuvre la plus connue, Les Rivières Pourpres. Cet homme a un don pour trouver des tueurs qui font des trucs crades, et une écriture simple et rythmée qui te prend direct dans l'engrenage. J'étais donc dans de très bonnes dispositions à l'égard de Kaïken, roman sorti en 2012.

Comme le résumé ne donne AUCUN indice sur ce dont parle réellement le livre, autant te la faire à l'ancienne. Passan, un flic borderline (eh oui, encore un, les personnages de Grangé sont diversifiés c'est fou), course un tueur en série dont la spécialité est d'éventrer des femmes dont la grossesse arrive à terme et de brûler les bébés (la base quoi). Evidemment ce flic a une vie de merde à côté : comme c'est un gros bourrin qui emmerde le protocole, sa hiérarchie veut s'en débarrasser, ce qui n'est pas pour lui plaire.
La vie de famille du sieur n'est point plus agréable : pour être précise, sa femme japonaise et lui ne se supportent plus, ce qui est compliqué quand on a deux enfants en bas âge. Naoko lui reproche de n'aimer qu'une vision sublimée du Japon traditionnel au travers d'elle, et il lui reproche de rejeter en bloc son héritage culturel.
Et pour ne rien aider, en plus de l'affaire du tueur en série, une autre menace plane sur la famille, une menace plus personnelle qu'il faudra aller éradiquer au Pays du Soleil Levant.

Sur le papier ça a pas l'air mauvais, me diras-tu.
Et pourtant, ce livre est un excellent exemple de ratage, sur plusieurs niveaux.

En réalité, la première partie, celle qui concerne l'Accoucheur, ce terrible tueur en série, tient la route, d'une manière assez typique de la composition de l'auteur. le flic fait son travail de flic, son collègue drogué fait son travail de collègue drogué, la future ex-femme se prend la tête dans son coin (elle lui en veut parce qu'il la protège, puis elle lui en veut parce qu'il ne la protège pas assez…), on arrive donc à équilibrer ce scénario vers quelque chose d'intéressant… sauf que la seconde partie du livre vient tout casser. C'est compliqué de t'en dire plus sans spoiler, mais elle n'a tellement RIEN À VOIR avec la première partie du roman que c'est à peine si on a l'impression de lire la même oeuvre. Et je ne parle même pas de la cohérence du bousin. C'est comme si on gardait la séquence d'introduction du premier Harry Potter et qu'on y collait la fin de Camping.

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Quelle daube... On est loin de tes bons polars
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A part apprendre ce qu'est un kaïken et la bonne façon de s'en servir, ce livre ne vous apportera pas grand chose !
Il arrive à Grangé d'entraîner le lecteur dans des aventures totalement abracadabrantes mais dans lesquelles on a vraiment envie de se laisser immerger, de crever d'effroi, de tourner fébrilement les pages avant de refermer le bouquin, dernière ligne dévorée, abasourdi par sa lecture !
Oui, cela arrive, par exemple pour « la ligne noire » qui, à mon sens, offre la quintessence du talent « grangien » et de son fertile imaginaire, parfois morbide et toujours tortueux !
Cela arrive, oui, mais pas ici. D'autant plus qu'ici, il n'y a pas une mais deux intrigues totalement distinctes.
Vous me direz : deux c'est encore mieux, vous vous rendez compte, deux bouquins pour le prix d'un seul !
Mais pas du tout !
En l'occurrence cela fait deux histoires bancales, dont chacune aurait pu faire l'objet d'un développement plus élaboré avec des personnages plus fouillés pour faire un roman beaucoup plus crédible !
Et l'exotisme du voyage final au Japon, ne rachète pas ce ratage ...
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Décevant, pourtant la culture japonaise m'a poussé à acheter ce livre, deux histoires en une seule, pourtant les thèmes choisies étaient intéressants,
il me semble que l'auteur n'a pas suffisamment cherché à écrire un livre cohérent de bout en bout,
dommage !
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Rien de plus affligeant que la rentrée littéraire. Outre l'écho médiatique outrancier, c'est cette marée d'ouvrages que les éditeurs nous balancent à une période donnée qui rend l'événement insupportable. Un dictat affligeant qui fleure bon le marketing avec sa flopée de prix littéraires à venir. L'ennui dans tout cela, c'est que ces contraintes éditoriales imposent aux auteurs de rendre leur copie à une échéance précise s'ils souhaitent faire du chiffre. Car dans tout ce cirque, c'est bien souvent le nombre d'exemplaires vendus qui prime au détriment de la qualité.

Cela peut s'illustrer avec les trois stars du thriller français que sont Jean-Christophe Grangé, Frank Thilliez et Maxime Chattam. Les trois auteurs présentent le même style d'écriture emprunté d'ailleurs à la littérature des thrillers anglo-saxon : Phrases aussi courtes que les chapitres. Descriptions détaillées et précises des scènes de crimes et des lieux où se déroulent les évènements. C'est d'ailleurs Grangé qui en a été le précurseur avec son fameux le Vol des Cigognes édité en 1984. Maxime Chattam s'est fait connaître avec l'Ame du Mal, qui était le premier opus d'une trilogie consacrée aux tueurs en série. On a découvert Frank Thilliez avec la Chambre des Morts, bien qu'il ait précédemment écrit Train d'Enfer pour Ange Rouge, couronné du prix SNCF. Tous ces ouvrages ont eu comme point commun d'apporter une certaine fraicheur et une certaine originalité dans ce genre littéraire trusté par les auteurs anglo-saxon. Mais voilà à force de vouloir devenir le « Grand Maître du Thriller » et le n° 1 des ventes il semble que ces auteurs soient passés à une certaine démesure avec cette surenchère d'horreur qui frise le grand guignol et ces intrigues tarabiscotées qui peinent à tenir debout.

C'est donc dans un contexte de déceptions successives que j'avais perdu de vue Jean-Christophe Grangé (particulièrement avec La ligne Noire) jusqu'à ce que je me heurte à la muraille de son dernier opus qui se trouvait au beau milieu d'une librairie incitant le pauvre consommateur compulsif que je suis à consulter la couverture qui d'ailleurs n'avait rien d'engageant. Mais avec une intrigue se déroulant au Japon, je me suis laissé tenté.

Avec Kaïken nous suivons l'enquête d'Olivier Passant flic borderline (pour ne pas dire complètement cinglé) lancé à la poursuite d'un tueur sanguinaire qui s'est mis en tête d'éventrer des femmes enceintes avant de les brûler. Heureusement, il est secondé d'un flic punk et piercé de partout, grand consommateur de coke, héroïne et haschich qui ne crache pas dans son verre (rien que ça). Grand amateur du Japon, notre héros est marié à Naoko dont il a eu deux enfants. Un couple à la dérive en pleine procédure de divorce. Olivier Passant parviendra-t-il à appréhender ce meurtrier psychopathe tout en préservant le peu qu'il reste de sa vie de famille.

Bien évidemment, le livre se lit rapidement ce qui est d'un côté assez salutaire pour le pauvre lecteur. Au risque de dévoiler l'histoire, je ne vais pas m'étendre sur les incohérences du récit avec ce flic prétendument intuitif et intelligent qui ne serait pas capable de percevoir ce qu'il se passe dans son entourage direct. Pour le reste vous découvrirez une série de clichés sur le Japon avec le code d'honneur du Bushido, l'art de positionner son lit, de composer un jardin et de sélectionner un thé. Vous découvrirez également toute une série d'information extraite de Wikipédia comme par exemple l'arme de service d'Olivier Passant, un Beretta PX4, qui a été celle utilisée par Leonardo di Caprio dans Inception. Très peu de suspense dans ce récit puisque nous connaissons l'identité et les motivations du tueur dès les premiers chapitres et outre le fait que les deux tiers de l'histoire se déroulent dans la région parisienne, c'est la fin bâclée qui se situe au Japon qui plongeront le lecteur dans la plus grande des consternations. Un peu comme si Grangé, pressé par son éditeur avait été contraint de rendre sa copie sans avoir pu lui donner plus de maturité. Kaïken est donc une histoire froide à l'image de ce petit couteau japonais dont on aurait oublié d'aiguiser la lame devenue finalement aussi émoussée que l'intrigue.
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