Le Vol des cigognes

Lorsque paraît « Le vol des cigognes » en 1994, la France découvre le talent d'un des plus grands auteurs français contemporains. le reste, tout le monde connaît la suite, c'est un enchaînement de succès mérités et d'adaptations cinématographiques.
Lire un livre de Jean-Christophe Grangé, c'est aussi participer à un voyage. Après m'avoir fait découvrir les Philippines avec « La ligne noire » et la Russie avec « Le concile de pierre », j'étais loin d'imaginer l'odyssée fantastique que nous réservait l'auteur. Prenez votre ticket, vous partirez, grâce au vol des cigognes, de la Suisse jusqu'en Centrafrique, en passant – non pas par la Lorraine mais – par l'Allemagne, la Bulgarie et Israël – voire bien plus encore.

Tout commence lorsque Louis Antioche est contacté par un vieil ornithologue suisse du nom de Böhm, afin de suivre la trace de la migration des cigognes et découvrir pourquoi certaines disparaissent.

Cette fabuleuse odyssée nous plonge au coeur de la noirceur. C'est le mélange entre des trafics et des hommes obscurs. On y découvre un monde de manipulation et d'horreur. Au-delà d'un voyage extraordinaire à travers le monde, Jean-Christophe Grangé nous propose un voyage au coeur de l'être humain. Il nous peint avec fascination une toile réussie où l'on apprend beaucoup de choses notamment sur le passé de Centrafrique où le dictateur Bokassa règne en terreur assistée de ses nombreux collaborateurs.

Le récit est très loin d'être parfait. Si le début se met lentement à se mettre en route, la suite est magistrale. Toutefois on remarquera de nombreuses répétitions lorsque le personnage principal énumère son histoire à tous les protagonistes qu'il rencontre. Bien que l'ensemble soit réussi et réaliste, j'ai trouvé la fin longue et surtout surchargé de révélations – comme si l'auteur souhaitait faire de la surenchère.
L'action est bien présente, mais moins dynamique qu'il en paraît, une faute à la narration frustrante à la première personne.

Jean-Christophe Grangé n'a rien à envier aux auteurs de terreurs, d'épouvantes et de thriller. L'auteur nous narre avec délectation de nombreuses scènes macabres, d'éviscérations.
Très immersif, « Le vol des cigognes » est un mélange de plusieurs genres qui raviront bons nombres de personnes, allant même à rivaliser avec les meilleures enquêtes policières. J'ai pris beaucoup de plaisir à voyager à travers ces nombreux pays, à découvrir l'ignominie humaine et connaître la vérité – la vérité est ailleurs.

Je referme ce livre sur des scènes d'horreur ! Je me suis sentie mal à l'aise, très mal à l'aise !
Je lis pour la seconde fois cet auteur après l'Empire des loups que j'avais trouvé difficile, mais à mon point de vue, celui-ci est pire !
Il a une plume (de cigogne) en or cet auteur, quelle histoire, quelle imagination !
Je ne parlerai pas de l'histoire, beaucoup l'ont fait avant moi.
Que cache ce titre « le vol des cigognes », oiseau à priori inoffensif, que viennent-elle faire dans un thriller de Jean-Christophe Grangé ? J'avoue que pendant quelques chapitres, j'ai trouvé le temps long, j'avais du mal à entrer dans l'histoire mais petit à petit je me suis fait happer par l'histoire au point d'avoir envie d'aller de l'avant.
J'ai aimé, j'ai adoré le déroulement de l'histoire, l'enchaînement des différentes intrigues, qui finissent pas se croiser, organisées par un seul et même commanditaire : un monstre. Des événements qui vont crescendo. Je ne pouvais pas m'imaginer jusqu'où ça pourrait aller. Louis Antioche le personnage principal a eu bien des surprises tout au long de son périple à la recherche des cigognes disparues, en Bulgarie, Israël, Centre Afrique, Belgique, Inde, il était loin d'imaginer ce qui l'attendait à son arrivée à Calcutta.
Jean-Christophe Grangé a une très belle écriture, riche, précise, il sait captiver le lecteur ! Malgré tout le récit est sanglant, horrible par moment pour l'âme sensible que je suis, malgré tout je n'ai pas pu m'arrêter je voulais savoir ! J'ai su !!!! Je l'ai terminé cette nuit et après je n'arrivais plus à m'endormir, me repassant en boucle les scènes atroces que je venais de lire.
Ames sensibles, s'abstenir (ou pas !)

Les cigognes, ces volatiles apparemment placides, sympathiques au demeurant et emblématiques de l'Alsace, sont carnassières. On suit leurs vols migratoires et l'histoire se construit au fur et à mesure de la traversée de la Bulgarie, d'Israël, de la Centrafrique...
Le narrateur intellectuel de prime abord se mue en un aventurier séducteur qui fait plus que se défendre. Mais l'histoire des cigognes en cache une autre, plus terrifiante, plus saignante.

L'écriture de Grangé est soignée dans ses descriptions et l'histoire est bien scénarisée. Elle a d'ailleurs donné lieu à un téléfilm de Jan Kounen.

Pourtant le tout ne fait pas un chef d'oeuvre et je ne saurais dire pourquoi : est-ce à cause du rythme ? Ou du lien artificiel entre les deux histoires ? Ou encore à cause du parti pris de l'auteur qui déroule l'histoire du seul regard du narrateur, alors que la multiplication des points de vue donne souvent un rythme et une diversité favorable au déroulement du récit ?.

Quelle sombre histoire que ce vol des cigognes. Ces oiseaux censés apporter dans plusieurs traditions le plus grand bonheur aux couples sèment dans cet ouvrages le malheur.
Le héros Louis Antioche a passé ses premières années avec ses parents et son frère aîné en Centrafrique mais lors de la prise de pouvoir de Jean Bedel Bokassa sa maison a été incendiée et lui seul a pu s'échapper avec cependant les mains brûlées, sans empreintes. Il avait six ans et a été recueilli par un couple qui lui a trouvé une nourrice et assure largement ses besoins mais ne le voit jamais. Il est mis en contact avec un ornithologue qui lui demande d'enquêter sur la disparition de cigognes lors de leur migration. Malheureusement l'ornithologue décède d'une crise cardiaque mais Louis se sent tout de même investi d'une mission et part sur les traces des oiseaux. Son enquête dans les Balkans puis en Israël et enfin en Centrafrique n'est pas de tout repos et semée de mort dont celles d'adultes et d'enfants à qui l'on prélève le coeur sans aucune anesthésie.
De nombreux rebondissements tout au long du roman qui finissent par mener à la résolution des différents questionnements et surtout donne la vérité sur les faits qui se sont passés lorsque la maison de Louis avait été incendiée cette fameuse nuit de prise de pouvoir.

Il faut tout de même avoir le coeur bien accroché pour les descriptions relatives aux prélèvements de coeur tant pour l'opération elle même que pour les autopsies.

Un bon thriller.

Je suis dans une mauvaise série, voilà le deuxième livre que je n'apprécie pas en quelques jours. Je n'irai pas jusqu'à dire que je n'ai pas du tout aimé mais je n'ai pas réussi à être emportée par l'histoire. Je n'ai pas eu de réel plaisir à tourner les pages et ce qui est révélateur d'un manque d'intérêt pour moi, c'est que je n'ai à aucun moment oublié que j'étais en train de lire.
C'est dommage, je suis déçue .
Pourquoi trois étoiles ? parce que j'ai voulu mettre deux mais que je me suis trompée et que je n'arrive pas à changer !!! :-(

Des oiseaux (jusque là ça va), une enquête a priori simple qui se complexifie (normal), une course poursuite à travers le monde, du trafic (en tout genre, jusqu'au plus immonde), des méchants bien affreux et tordus, des rebondissements à n'en plus finir plus ou moins attendus, des crimes sanglant qui tiennent souvent de la boucherie... On a tous les ingrédients habituels de Grangé. C'est du glauque, du bien glauque. J'entendais ce roman et je me disais "c'est trop affreux, je ne peux pas continuer, c'est de la boucherie, c'est immonde". Et pourtant 'ai continué. Attraction/révulsion. C'est là le talent de Grangé avec moi.

Un thriller passionnant : un jeune homme, Louis Antioche, finissant son doctorat d'histoire, un peu perdu quant à la suite à donner à sa vie, est envoyé par ses parents adoptifs vers un vieil ornithologue amateur Max Böhm. Celui-ci habite en quasi ermite dans un chalet en Suisse et consacre sa retraite à observer les cigognes et à visualiser leur migration vers l'Afrique. Mais cette année certaines ne sont pas revenues ... Il missionne donc Louis afin de découvrir ce qui leur est arrivé.
Mais ça, ce n'est que les dix premières pages de ce roman!!!!
L'histoire vire à 180° : d'un chalet paisible en Suisse, l'auteur nous fait voyager à travers le monde et nous entraine dans une enquête pleine de meurtres, d'argent, de corruption et de manipulations en tout genre.
Pas un instant de répit dans ce roman que j'ai dévoré!

♠ « le vol des cigognes » - Jean-Christophe Grangé ♠

Passionné de cigognes, l'ornithologue suisse Max Böhm engage un étudiant pour suivre leur migration à travers le globe. Cependant, quelques jours plus tard, le cadavre mutilé du vieil homme est découvert dans un des nids d'oiseaux. Bien décidé à mener sa mission à terme malgré ce décès, Louis embarque pour un voyage à multiples escales avec pour destination finale l'Afrique. Malheureusement, chaque arrêt le plonge un peu plus dans l'horreur et la perplexité ; entre enfants mutilés, souvenirs de son propre passé, ornithologues massacrés et trafics divers, Louis fait de cette mission une affaire personnelle... et ira jusqu'au bout pour obtenir des réponses.

Si certains d'entre vous ne le savaient pas encore, Jean-Christophe Grangé est clairement mon auteur préféré. J'ai adoré tous ses romans (surtout les plus anciens) et le risque de déception à la relecture était énorme... mais j'ai à nouveau été conquise ! J'ai apprécié les chapitres courts, bruts, entraînant le lecteur sur la piste d'un oiseau très peu connu. L'écriture précise livre également des informations intéressantes sur de nombreux sujets : les diamants, la politique, le fonctionnement des pays traversés... J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la séparation du récit d'après les zones géographiques où se trouve Louis, personnage principal terriblement attachant : Suisse, Bulgarie et Turquie, Afrique, Belgique et Inde. Enfin, l'intrigue m'a tenue en haleine jusqu'aux terribles et stupéfiantes révélations finales. Petit bémol pour les critiques gratuites envers la Belgique et le changement de comportement assez étonnant de Louis, mais rien d'important.

Commençons par le titre, l'envol des cigognes... euh bon j'aime bien les oiseaux, mais pas au point d'être une pro en la matière ni à en devenir une, donc en voilà un titre bien curieux qui ne m'attire pas vraiment… mais les critiques de Mr Grangé m'ont conquise, donc je fonce et on verra bien ce qu'il en sera.
Eh bien finalement ces oiseaux ne sont pas si mal que ça, on en apprend des choses, et le livre est tout ce que j'adore, de la violence, des voyages, du suspense, et encore de la violence avec plein de sang. Bon si Grangé a voulu me dégouter, ben c'est à moitié réussi, c'est vrai qu'il y va fort dans la description de certaines horreurs de l'être humain et ce depuis le début. Mais bon si j'ai pris ce livre c'est que je m'y attendais un peu aussi et que je ne suis pas une si petite nature que ça lol. Et puis ayant lu du Maxime Chattam, j'avais déjà été bien préparé.
Bon pour l'histoire, on est donc transporté dans la peau de Louis Antioche qui, marre de ces études et des livres, voulait voire autre chose et prendre une année sabbatique pour voguer ailleurs. C'est là qu'il va rencontrer Max Böhm, un vieil ornithologue, qui va lui proposer d'aller suivre des cigognes, qu'il observe depuis toujours, pour comprendre pourquoi elles ne sont pas revenues l'année d'avant.
Mais oui pourquoi ces foutus oiseaux ne reviennent elles pas… et pourquoi mettre tant d'importance dans ces oiseaux… ah ça va falloir lire pour le savoir !
Pour conclure, nous avons ici un livre comme j'aime beaucoup, bien écrit. C'était mon premier Grangé et certainement pas mon dernier. Vivement la suite !

Éternel étudiant à plus de 30 ans, épuisé par des années consacrées à sa thèse, survivant d'un incendie dans lequel il a perdu, enfant, ses parents et son frère aîné, et ... ses empreintes digitales, Louis Antioche se laisse embarquer dans une aventureuse qui doit le mener sur la route des cigognes. Mais ce qu'il découvre n'a rien à voir le vol des oiseaux. Polar glaçant dans une langue magnifique, ce Livre nous plonge dans des trafics insoupçonnés, insoupçonnables. Un récit juste...magistral.