AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 492 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Suite au décès de son père, un généreux médecin, Lizzie n'a plus de quoi subvenir à ses besoins. Elle se voit contrainte d'accepter la proposition d'une veuve, seconde épouse de son parrain, qui lui propose de devenir sa dame de compagnie à Londres, une ville que Lizzie ne connait pas.
Là, deux surprises l'attendent... Elle découvre que la précédente dame de compagnie a disparu dans des conditions étranges. Et le policier en charge de l'enquête est originaire du même village ...
Après un début un peu lent, j'ai trouvé l'intrigue, les descriptions de l'atmosphére londonienne (ah le fameux brouillard !) et les personnages plutôt bien faits. J'ai trés envie de poursuivre avec les tomes suivants !!


Commenter  J’apprécie          20
( 12/08/2014 )

"Un intérêt particulier pour les morts". le lire c'est adopter son héroïne, Lizzie Martin!

Fille de médecin, elle n'a pas eu l'éducation qui allait de pair avec sa condition et son statut. Cela ne l'a pas empêchée de cultiver grâce à sa curiosité, ses connaissances dans divers domaines et d'aiguiser sa logique. Alors quand déjà orpheline de mère, son père décède et que pour subvenir à ses besoins, elle accepte le poste de dame de compagnie de Mrs Parry, l'épouse de feu son parrain; elle se retrouve plongée dans le Londres du XIXe siècle bouillonnant, elle n'aura d'autres choix que d'appliquer sa capacité d'adaptation aux nouvelles situations qu'elle sera amenée à vivre. Et Dieu sait qu'elle en aura une de taille qui l'attend avec le chantier de la gare St Pancras, véritable objet de toutes les attentions de la capitale. le corps d'une femme y est en effet découvert. A lui seule, ce corps marquera les différentes frontières à ne pas franchir entre classes... Oui! Mais quand on s'appelle Lizzie Martin, est - ce que ces frontières nous arrêtent vraiment?...

Commenter  J’apprécie          40
Une lecture légère et rafraîchissante !
L'époque victorienne est très bien retranscrite, l'héroïne est adorable, on s'y attache facilement ainsi qu'aux personnages secondaires. La conversation sur Darwin était parfaite !
L'enquête par contre n'est pas extraordinaire, assez simpliste, elle sert plutôt de toile de fond.
Un agréable moment de détente.
Commenter  J’apprécie          100
Lorsque Lizzie arrive à Londres, au printemps 1864, elle ne connaît que sa petite ville minière du Derbyshire et découvre, avec stupéfaction, une ville bruyante, dangereuse, encombrée de fiacres et surpeuplée.
Alors qu'elle se rend dans le quartier huppé de Dorset Square où elle vient s'installer comme dame de compagnie d'une riche veuve, elle traverse le grand chantier de la nouvelle gare de Londres d'où les ouvriers viennent de sortir le corps d'une jeune femme.
Retrouvant dans la cité, l'inspecteur Ben Ross qu'elle a connu enfant dans sa ville natale et qui est chargé d'élucider ce meurtre, Lizzie va mener sa propre enquête, en parallèle de l'enquête officielle de Scotland Yard.
Sa curiosité et sa détermination vont mettre au jour les secrets et les travers de la bonne société londonienne.
Une plongée dans l'Angleterre victorienne très intéressante et bien documentée qui m'a beaucoup appris sur la vie quotidienne britannique de cette fin du 19ème siècle. A travers les rues de la capitale envahies par le fameux « fog » londonien, j'ai suivi avec plaisir les traces de cette apprentie détective cultivée et téméraire. J'ai découvert avec étonnement le contraste entre la morale rigide et l'oisiveté frivole de la bourgeoisie et j'ai été très touchée par la vie difficile faite de débrouilles et de dur labeur des ouvriers et des petites gens.
Ann GRANGER a su donner à ce polar historique une ambiance feutrée et réaliste dans un flegme tout britannique et c'est tout à fait prenant.
Un agréable voyage dans le temps.
Commenter  J’apprécie          60
Voici donc un auteur (et même une série) que je ne connaissais absolument pas et que j'ai découverts grâce au challenge de SallyRose : la lecture polar du mois .
En effet, malgré mes nombreuses pérégrinations sur Babelio, je n'avais jamais retenu le nom d'Ann Granger…Ce qui est chose faite à présent.
J'aime beaucoup les policiers historiques et de plus cela faisait un moment que je ne m'étais pas plongée dans l'Angleterre de la période victorienne…donc grâce à cette lecture, j'ai pu voyager dans le Londres de l'époque avec son fog tenace et ses spécificités de l'époque ou la richesse côtoie sans aucun problème la misère la plus atroce.
Difficile lors de cette lecture de ne pas faire la lien avec les deux séries de Anne Perry , que ce soit celle mettant en scène Charlotte et Tomas Pitt ainsi que celle avec Esther et William Monk….Car il faut reconnaitre que les personnages principaux ont énormément de points en commun
Honneur aux dames : Elizabeth Martin est jeune femme n'ayant pas froid aux yeux et qui n'a pas l'habitude de mâcher ses mots. Cependant, lorsqu' on se retrouve orpheline et dépendante de la bonté d'autrui pour survivre, il va falloir mettre de l'eau dans son vin….Ce qui ne va pas empêcher la jeune femme de fourrer son nez là où il ne faudrait pour résoudre le meurtre de la précédente dame de compagnie de son employeuse….
Pour le héros masculin : Ben Ross est un policier. Issu d'un milieu défavorisé, il a cependant réussi à faire carrière dans la police et il va être amené à enquêter sur le meurtre d'une jeune femme ….

Donc, oui, les similitudes entre les trois séries sont bien là, mais j'avoue que j'ai bien aimé ce nouveau duo d'enquêteurs….J'ai aussi beaucoup aimé la description de ce Londres noyé sous les brouillard et déjà bien pollué par le charbon….

Bon, ben, je pense que je vais me lancer dans la lecture de cette série….


Challenge A travers l'Histoire 2020
Challenge mauvais genres 2020
Lecture commune polar du mois juin 2020
Challenge séries 2020
Commenter  J’apprécie          430
Suite au décès de son père, Elisabeth, se retrouve seule et sans ressources. Elle est alors accueillie par la femme de son parrain, qu'elle ne connait pas, afin devenir sa dame de compagnie.
Elle va donc quitter le Derbyshire et ses mines de charbon pour découvrir Londres et ses bouleversements.
Mais son premier choc passé, elle va être confrontée à une découverte macabre dans les décombres d'un quartier en démolition, chantier de la future gare, St Pancras. Sans compter, que la malheureuse victime, morte assassinée n'est autre que la précédente dame de compagnie de sa nouvelle tante.
Malgré elle , et contre toute attente , elle va se retrouver au centre de l'enquête. Enquête menée par ailleurs par un jeune inspecteur, Ben Ross, qui n'est autre, qu'une rencontre fortuite de jeunesse.

C'est un roman assez sympa à lire. Cela reste une enquête policière basique où sur le ton de la conversation, et l'alternance des points de vue des deux personnages principaux, on avance dans l'énigme et peu à peu, toutes les pièces du puzzle retrouvent petit à petit leur place. L'époque victorienne et son lot de misère et d'avancées londoniennes y est relativement bien retranscrite, de même que la condition féminine qui de nos jours ,ferait bouillir plus d'une femme. Les personnages sont bien représentés et on se forge rapidement une opinion sur chacun d'entre eux. On s'attache assez facilement à Lizzie, et à son tempérament indépendant qui va devoir dans cet univers d'apparence, apprendre à tenir sa langue et faire semblant, et ce n'est pas gagné.
De plus, la plume fluide et immersive de l'auteur font que l'on entre assez facilement dans l'histoire.

C'est un roman rafraichissant comme j'aime les appeler, et que l'on retrouve assez fréquemment. On se laisse porter par les personnages, l'intrigue et le coté historique, comme sur des flots tranquilles. J'ai bien aimé ce premier opus même si parfois on regrette certaines longueurs , et je pense que dès que l'occasion se présentera, je poursuivrai l'aventure afin de savoir ce qu'est devenue Miss Martin, ou encore la petite femme de chambre Bessie au caractère bien trempé.
Commenter  J’apprécie          160
Lizzie Martin, après la mort de son père médecin qui ne lui a laissé que peu de fortune, n'a d'autre choix que de devenir la dame de compagnie de Mrs Parry, une veuve vivant dans les quartiers chics de Londres et lointaine parente. A peine arrivée, Lizzie apprend que la précédente dame de compagnie, Maddie Hexham, a été assassinée, son corps ayant été retrouvé dans un des immeubles en cours de destruction dans le chantier de la gare de St Pancras en cette année 1864. LIzzie apporte très rapidement des témoignages capitaux à Ben Ross, le jeune inspecteur de Scotland Yard, responsable de l'enquête pour qui la jeune femme n'est pas une inconnue. Avec son caractère indépendant, futée et dégourdie, c'est aidée de Bessie, la petite bonne de Tante Parry, que les deux femmes vont se lancer dans cette enquête et apporter beaucoup d'eau au moulin de l'inspecteur Ross.

Un intérêt particulier pour les morts est une agréable découverte, une première enquête à l'époque victorienne, dans laquelle Ann Granger fait revivre les bouleversements que connaît Londres à l'époque de l'industrialisation, au travers des yeux d'une jeune provinciale, Lizzie Martin qui fait face aux revers de fortune et se trouve plongée dans une enquête dès son arrivée dans la capitale. Une lecture plaisante et instructive qui plonge à la fois dans les quartiers chics mais également dans les quartiers plus déshérités, mêlant adroitement les personnages de tous milieux sociaux, un brassage qui permet également de confronter les mentalités conservatrices et bourgeoises ou plus avant-gardistes et féministes, sans oublier l'exploration d'un Londres en pleine mutation dans le fog légendaire.
Une lecture distrayante où l'intrigue est moins importante que l'époque décrite mais qui permet d'en apprendre beaucoup sur cette période, avec des personnages attachants et très vivants qui donnent envie d'en connaître un peu plus.
Commenter  J’apprécie          360
Elizabeth "Lizzie" Martin débarque à Londres un beau jour d'avril 1864 pour devenir la dame de compagnie de Mrs Parry - Tante Parry -, l'épouse de feu son parrain. Elevée par un père médecin qui l'a laissée sans le sou à sa mort par abus de générosité, elle est recueillie par devoir par cette lointaine parente par alliance à qui la dame de compagnie vient justement de fausser gentiment compagnie. Lizzie tombe donc à point nommé, dans bien des sens du terme car à peine arrivée, elle croise sur le chemin le corps d'une femme, retrouvée dans un taudis du futur chantier de la gare Saint Pancras (ceux qui prennent l'Eurostar connaissent bien), femme qui s'avérera être celle qu'elle vient remplacer. Mais qui a donc bien pu assassiner cette jeune femme qui, sous bien des aspects, ressemblait à Lizzie?

Il s'agit ici des premières aventures de Lizzie Martin et de Ben Ross, inspecteur de police de son état, dans l'Angleterre victorienne. Et si l'enquête laisse selon moi à désirer, ne servant finalement que de prétexte au déroulé du roman, il n'en va pas de même pour les personnages que j'ai trouvé particulièrement bien campés. Lizzie est une héroïne qui ne manque pas de piquant ni d'intelligence; Ben est quant à lui un exemple parfait du gentleman qui n'est pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui s'extrait de sa condition par la force de son poignet. Et que dire des personnages plus secondaires, tous dépeints à la perfection. Ann Granger ne manque pas d'humour et décrit avec minutie cette société du XIXème siècle, tant dans sa modernité que dans sa crasse, dans ses luttes des classes sociales ou même par le biais de cet extraordinaire fog londonien.

Un roman à lire avant tout pour son étude des moeurs et de l'époque, davantage que pour son intrigue policière.


Lecture commune juin 2020
Challenge multi-défis 2020
Challenge plumes féminines 2020
Challenge mauvais genres 2020
Challenge jeu des 7 familles
Challenge Trivial reading

Commenter  J’apprécie          250
Premier tome des aventures de Lizzie Martin et Ben Ross.
Lecture sympathique bien que mon avis soit finalement mitigé.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance de Londres sous le règne de la reine Victoria et nos deux protagonistes principaux. Par contre je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec les polars historiques de Anne Perry que j'avais dévorés il y a quelques années et j'ai eu le sentiment d'intrigues moins bien ficelées et surtout d'une écriture moins fluide et aboutie.
Lecture distrayante et je pense, malgré une légère déception, lire la suite.
Commenter  J’apprécie          140
C'est totalement désargentée mais pleine de bonne volonté que Lizzie Martin arrive à Londres en cette année 1864. A 29 ans, célibataire et pauvre, elle n'a eu d'autre choix que d'accepter une place de dame de compagnie chez Mrs Parry, la veuve de son parrain; son père, médecin dans une ville minière du Derbyshire, ne lui ayant rien laissé à sa mort.
La capitale anglaise est en pleine effervescence. Des taudis ont été rasés pour laisser place à l'immense chantier de la nouvelle gare de Saint-Pancrace. Et pour Lizzie, le choc est rude. Alors qu'elle se rend chez sa bienfaitrice, son fiacre croise la route du cadavre d'une femme qui vient d'âtre retrouvée dans les décombres. Quand il s'avère que la morte n'est autre que la fille qu'elle est venue remplacée auprès de sa tante Parry, Lizzie ne peut s'empêcher de s'intéresser à l'affaire. Comment est-il possible que Maddie Hexham, qui d'après tout le monde s'était enfuie avec un homme pour l'épouser, soit retrouvée assassinée dans un quartier mal famé ? Encouragée par l'inspecteur Ben Ross de Scotland Yard, Lizzie mène son enquête au sein de la maisonnée.

Un polar historique délicieux qui met en scène pour la première fois la jeune Lizzie Martin, fraîchement débarquée de son Derbyshire natal et Ben Ross de la police de Londres. Ces deux-là ne sont pas des inconnus puisqu'ils sont originaires de la même ville et que le père de Lizzie a financé les études de Ben pour le sortir de l'enfer de la mine. Forts de ce lien ancien, ils vont unir leurs forces pour démasquer l'assassin de Maddie.
Si cette première enquête est une réussite c'est d'abord grâce à la personnalité de Lizzie Martin. Elle n'a peut-être pas toutes les qualités que l'on pourrait espérer trouver chez une dame de compagnie mais elle est spontanée, futée, vive d'esprit et féministe avant l'heure. N'a-t-elle pas lu le si décrié Darwin et sa théorie des espèces quand une dame digne de ce nom ce tiendrait éloignée d'une telle hérésie ?
L'époque victorienne est l'autre atout du roman. Ann Granger retranscrit à merveille cette période de l'histoire anglaise dans les descriptions de la ville et des moeurs de la bonne société. On s'y croirait !
Une belle découverte qu'on prolongerait volontiers avec la suite des aventures de cette paire d'enquêteurs très sympathiques.
Commenter  J’apprécie          464




Lecteurs (1233) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Un intérêt particulier pour les morts" d'Ann Granger.

Quel est le nom de famille de Frank ?

Tibbett
Parry
Martin
Caterton

10 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Lizzie Martin et Ben Ross, tome 1 : Un intérêt particulier pour les morts de Ann GrangerCréer un quiz sur ce livre

{* *}