Histoires à faire rougir, nouvelle génération

C'est une semaine tellement relax que je n'ai presque pas lu. Par contre, j'ai énormément de textes en retard. Celui-ci démarre, par la même occasion, la nouvelle catégorie « Littérature érotique ». Oh, le coquin, diriez-vous? J'acquiesce, incluant un petit sourire et un filet de bave discontinu.

Il s'agit d'une lecture en partenariat avec le portail « Babelio » ainsi que la maison d'édition « Guy Saint-Jean ». Je chronique donc, pour vous, le bouquin de 147 pages « Histoires à faire rougir 1», de l'auteur Marie Gray. C'est en fait une republication qui parut la première fois en 1994.

Ah! L'érotisme. Je me suis demandé comment approcher ce texte. Devrais-je l'écrire de mon propre point de vue? C'est un peu mon rôle. Par contre, en matière de fantasmes, les préférences sont tellement diversifiées et différentes de personne en personne, qu'il peut être ardu d'y aller de cette façon.

Pour ma part, j'ai assez aimé. Évidemment, c'est léger et ce n'est pas du sexe très cru puisqu'on parle d'érotisme et non de pornographie. En fait, la qualité varie selon la nouvelle littéraire. Il y en a quelques-unes qui ont bien fonctionné et qui m'ont réellement titillé tandis que d'autres m'ont laissé froid. Il y a donc un peu pour tous les goûts.

Le style de l'auteur est très facile à déchiffrer et c'est une oeuvre qui se lit d'un bout à l'autre sans trop de difficulté. Sa plume réussit à bien nous faire imaginer les scènes et nous permet, presque toujours, un bon crescendo jusqu'au moment ultime, la chute (ou de la jouissance, en fonction du texte).

L'un des buts d'une nouvelle littéraire est de surprendre à la fin ou de laisser une porte ouverte, des questionnements. C'est réussi ici. Il n'y a qu'une seule histoire qui est une erreur à mon avis. Déjà, dans mes cours de français à l'école secondaire, la méthode du « rêve » était proscrite. L'auteur l'a utilisé, ce que je n'ai pas aimé. C'est trop facile.

Les fantasmes qui y sont inscrits sont dans les normes. Les adeptes d'un fétichisme un peu plus spécifique ou extrême n'y trouveront par leurs comptes. Nous y apercevons donc les standards : triolisme, voyeurisme, exhibition, masturbation, etc.

Résumé

Règle générale, ce recueil conviendra surtout à un lectorat féminin qui apprécie les histoires légères. Il réussit bien à éveiller les sens, si vous avez une imagination fertile. Les récits relativement courts permettent une lecture sporadique si le désir se fait sentir.

Un 7 sur 10. Les deux ou trois nouvelles que j'ai moins aimées ont heurté le résultat, mais globalement, j'ai passé un bon moment. Puisque les fêtes approchent, c'est un cadeau à faire à votre partenaire.
Lien : http://www.sergeleonard.net/..

Dans une nouvelle version du recueil, adapté au goût du jour, Marie Gray est de retour pour émoustiller les jeunes et les moins jeunes. Tout en raffinement, sans jamais tomber dans le vulgaire, l'auteure réussit avec brio à nous ensorceler en dépeignant la passion de la chair, mais surtout, la passion amoureuse.

Votre voisine vous laisse profiter de ses ébats? Mais pourquoi pas? Dans ce recueil, n'importe quelle situation de la vie quotidienne devient prétexte pour nous inviter au plaisir de l'érotisme. Et on y croit. Et on embarque. Et on en redemande encore.

Chapeau à Marie Gray, qui, dans une époque où la sexualité est partout, et facilement accessible, sait nous émerveiller encore et faire monter la température d'une douce manière!

Dans la même veine que le premier tome, les nouvelles sont divertissantes et parfois amusantes et ce n'est pas trop mal écrit. Ni plus ni moins.