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3.59/5 (sur 214 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Laval , 1963
Biographie :

Marie Gray, de son vrai nom Marie-Claire Saint-Jean, est une écrivaine québécoise.

Elle est la fille de l'éditeur Guy Saint-Jean (1935-2005).

Ancienne chanteuse rock (1982-1994), elle quitte le milieu du spectacle et se consacre, entre autres, à l'écriture de nouvelles. Elle s’est d’abord fait connaître pour ses nouvelles érotiques, mais s’est ensuite tournée vers l’écriture de littérature jeunesse.

Elle a publié "Histoires à faire rougir" en 1995. Ses ouvrages érotiques ont obtenu un grand succès tant au Québec qu'à l'étranger. Traduites en quatorze langues, les ventes ont atteint 1 million d'exemplaires.

Elle anime, en 2002-2003, une chronique mensuelle de littérature érotique à l'émission télévisuelle "Sexe et Confidences" du réseau Télévision Quatre-Saisons.

L'auteure a par la suite lancé la collection "Oseras-tu?" (2009-2012) pour les jeunes de 14 à 18 ans qui a pour objectif de faire de la prévention en matière de sexualité, toxicomanie, homophobie, suicide, etc. Elle est porte-voix pour l'Association Québécoise de prévention du suicide.

Elle a ensuite publié la trilogie "Baiser" en 2015 et 2016, suivie du roman "Il était une voix" en 2017 et de "Sois belle et tais-toi" en 2019.

Elle donne des conférences très appréciées en milieu scolaire pour ses ouvrages destinés aux adolescents et est directrice littéraire chez Guy Saint-Jean Éditeur, l'entreprise familiale.

son site : https://mariegray.ca/

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" Tu vois mon garçon, la femme, par définition, est belle. Dieu l'a créée pour qu'elle représente dans son ensemble, tout ce qu'il y a de plus beau au monde."
p.84
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Depuis que je sais lire, j’ai bien dû dévorer des centaines, sinon des milliers de livres de toutes sortes. J’ai toujours eu une nette préférence pour les histoires mettant en vedette une héroïne belle, forte, courageuse, intelligente, à la fois généreuse et impitoyable, sachant toujours quoi dire ou comment réagir dans n’importe quelle situation, et au sarcasme décapant. C’est sans doute parce que ce genre de fille est tout le contraire de moi et correspond parfaitement à ce que j’aurais aimé être.
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Ce soir-là, en rentrant à la maison, je n’ai été capable de bafouiller qu’une vague réponse lorsque Solange m’a accueilli avec son éternel : « Paul, c’est toi ? Tu as passé une bonne journée?» Je me suis précipité dans la chambre pour me débarrasser de mes vêtements et ai sauté sous la douche pour me rafraîchir les idées. Solange a évidemment trouvé étonnant que je prenne une seconde douche le même jour, mais je lui ai expliqué d’un air indifférent qu’il y avait eu un problème avec l’appareil de climatisation, si bien qu’une chaleur d’enfer avait régné toute la journée dans les bureaux. Un horrible sentiment de culpabilité m’a envahi en lui racontant ce mensonge, aussi me suis-je aussitôt approché d’elle et l’ai-je embrassée. J’ai alors été aussi surpris qu’elle de la tendresse et de la profondeur de ce baiser. Elle a reculé, rouge de confusion,et m’a fixé de son regard le plus perçant, celui qui devinait tout.
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Je flottais dans mes vêtements. J'avais sûrement perdu quelques kilos, mais même ça n'arrivait pas à me faire sourire. Toutes mes amies du collège essayaient de me changer les idées, mais il était évident qu'elles ne comprenaient pas ce que je ressentais. Pas du tout. »
« J'entends encore ma mère me dire que je vivais les plus belles années de ma vie. Que la simplicité et l'insouciance de l'adolescence, c'était merveilleux. Que, dans quelques années, je donnerais tout pour pouvoir y revenir... Peut-être est-ce vrai pour certains. Mais en ce qui me concerne, si la dernière année était une des plus belles de ma vie, je ne tiens pas à savoir à quoi ressemblerait la plus mauvaise.
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Du jour au lendemain, plus de bières dans le frigo, plus de liqueurs spéciales non plus. OK. Sauf que mon père, après à peine une journée sans alcool, était un paquet de nerfs incroyable. Il bougeait tout le temps,
chialait plus que jamais devant la télé et était encore plus impatient que
d’habitude. Si j’avais le malheur de tapocher avec mes doigts sur la table
pendant le souper, il me lançait des éclairs avec ses yeux et soupirait en
levant les yeux au ciel. Je faisais pourtant attention – je sortais mes
baguettes juste dans ma chambre –, mais même ça, ça le rendait fou. On osait à peine parler, ma mère et moi, de peur de le faire capoter. Si on l’ignorait, ce n’était pas mieux, il nous disait qu’il n’était pas invisible, qu’on ne s’occupait pas de lui. Une fois, pendant qu’il lisait son journal, j’ai vu à
quel point ses mains tremblaient. Depuis, il les gardait toujours cachées dans ses poches ou en dessous de la table. On marchait dans la maison sans faire de bruit, on essayait de ne pas le déranger. C’était vraiment fatigant. Je m’arrangeais pour aller chez Charles aussi souvent que je le pouvais. Ma mère me disait que ça allait s’améliorer, que c’était difficile au début, mais que ça se replacerait et qu’après, tout allait revenir comme avant. Je l’avais déjà entendue, celle-là. Le plus bizarre, c’est que je ne m’en souvenais plus vraiment, de comment c’était avant. En fait, je n’étais même plus sûr que ce soit une si bonne chose, qu’il ait arrêté de boire. S’il prenait juste une bière ou deux, ça le calmerait peut-être ? Eh non ! Ça a l’air que ça marchait pas de même.
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Ma tempête à moi, qui a débuté il y a presque un an jour pour jour, a fait pas mal de dégâts et me laissera sans doute plusieurs cicatrices longues ou impossibles à guérir complètement.
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Ouain... Les hommes, finalement, c’est un peu comme les souliers. Les beaux, les sexy, les irrésistibles, ceux qui nous font sentir belle, féminine et avec lesquels on aime se pavaner, finissent toujours par nous faire souffrir. Les moins beaux, ceux qui sont confortables et plus sécuritaires, ben eux, ils sont commodes, fiables et on risque rien. Zéro danger. On les montre pas trop, on les sort pas pour les occasions spéciales parce qu’ils sont trop... plates. Pis souvent pas vraiment cutes. Trouver le bon gars, ce serait comme dénicher LA paire de chaussures idéales, la seule dont on aurait besoin pour le reste de ses jours : hot mais pas dangereuse, qui nous mettrait en valeur sans nous blesser, parfaite pour sortir, séduire (et baiser, à la verticale autant qu’à l’horizontale, pourquoi pas...) autant que pour cuisiner, aller au ciné ou marcher. Ben oui. Pfff ! Tout le monde sait que c’est impossible. De là l’impulsivité toute féminine de posséder beaucoup trop de souliers, j’imagine. On compense comme on peut, faut croire ! Arghhh ! J’crois bien que j’vais me déboucher une autre bouteille...
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Ouain... Les hommes, finalement, c’est un peu comme les souliers. Les beaux, les sex y, les irrésistibles, ceux qui nous font sentir belle, féminine et avec lesquels on aime se pavaner, finissent toujours par nous faire souffrir. Les moins beaux, ceux qui sont confortables et plus sécuritaires, ben eux, ils sont commodes, fiables et on risque rien. Zéro danger. On les montre pas trop, on les sort pas pour les occasions spéciales parce qu’ils sont trop... plates.
Pis souvent pas vraiment cutes. Trouver le bon gars, ce serait comme dénicher LA paire de chaussures idéales, la seule dont on aurait besoin pour le reste de ses jours : hot mais pas dangereuse, qui nous mettrait en valeur sans nous blesser, parfaite pour sortir, séduire (et baiser, à la verticale autant qu’à l’horizontale, pourquoi pas...) autant que pour cuisiner, aller au ciné ou marcher. Ben oui. Pfff ! Tout le monde sait que c’est impossible. De là l’impulsivité toute féminine de posséder beaucoup trop de souliers, j’imagine. On compense comme on peut, faut croire ! Arghhh ! J’crois bien que j’vais me déboucher une autre bouteille...
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J’adore voir des femmes prendre le contrôle de leur existence, réaliser leur rêve et franchement, l’écriture me fascine, c’est un talent que je n’ai pas. Mes affaires vont bien, j’essaie de former des jeunes pour prendre la relève éventuellement, je ne manque pas de temps comme autrefois.
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Miss Parfaite, c’était moi, ça. C’est Camille, mon amie d’enfance, qui m’a donné ce surnom à moitié pour me flatter, à moitié pour m’agacer. Je n’étais pas si parfaite que ça, quand même, mais c’est vrai que la fille que je voyais devant moi chaque fois que je me regardais dans le miroir correspondait tout à fait à une Miss Parfaite, celle que je voulais être, celle que je pensais être : la fille jolie, raisonnablement intelligente, talentueuse, celle qui joue de la guitare, qui chante et qui danse, celle à qui tout réussit, qui obtient toujours ce qu’elle veut, quitte à employer parfois des moyens disons… douteux. Après tout, « la fin justifie les moyens », et si j’écorche quelques personnes au passage, eh bien tant pis. Je ne vais tout de même pas m’empêcher de foncer de crainte de froisser une personne ou deux !

Il faut dire que j’ai toujours été assez habituée à obtenir ce que je veux. Ce n’est pas ma faute, c’est toujours arrivé comme ça. Camille disait que c’était parce que j’étais parfaite, d’où le surnom, mais moi je pense que j’étais juste chanceuse. Et comme le dit souvent ma mère : « La chance colle à ceux qui y croient. Si en partant tu penses que quelque chose ne fonctionnera pas, c’est presque sûr que c’est ce qui va arriver. Mais si au contraire t’es convaincue que ça va se passer comme tu veux, tu mets toutes les chances de ton côté ! » J’y croyais plus jeune et j’y crois toujours. J’ai beau trouver plein de défauts à ma mère, par exemple, elle est vraiment TROP positive tout le temps, toujours TROP de bonne humeur, et TROP curieuse de tout, surtout de ce qui se passe dans ma vie, je dois dire qu’elle a souvent raison. TROP, ça aussi.
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