L'archipel des lärmes

Un roman policier et social redoutable de suspense est d'efficacite s'il en est.
Je me suis retrouvee dans bon nombre de situations professionnelles, et ce en Suisse. Comme quoi il y a encore du boulot!
Histoire bien ficelee, beaucoup de plaisir a la lecture et decouverte tres agreable d'une nouvelle autrce de poids meme si tout en subtilites.
A mettre absolument entre toutes les mains 😃

Un tueur en série insaisissable, trois femmes sur la traque, des décennies d'écart.
La barre est haute dans ce captivant thriller à la trame bien ficelée qui pointe les discriminations envers les femmes, et plus spécifiquement dans la police.
Une radioscopie fournie de l'évolution des moeurs mais aussi des pratiques d'enquête policières ?
Un thriller très bien mené jusqu'au dénouement inattendu.

Excellent,

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4,5 - Un renouement avec la saga après avoir été un peu déçue par le tome 3.
Au contraire dans ce tome j'ai été prise dans les histoires qui se succèdent au cours des années, tellement que je l'ai dévoré en un jour seulement!

J'ai trouvé l'approche temporelle vraiment très chouette et ait apprécier redécouvrir des inspectrices que l'on connaissait déjà mais également Elsie et Britt-Marie qui, au final, ont un rôle décisif malgré elles dans la tournure des évènements.

J'aurais cependant aimé un peu plus d'explications, notamment concernant ce qui se passe dans les années 40 car j'ai trouvé que ne pas l'aborder à la fin avait été un peu facile.

Une super lecture quand même qui rappelle le froid de l'hiver et qui réussit à faire frissonner!

Premier roman de Camilla GREBE que je lis sur les conseils d'une amie fan de l'autrice.
Je me suis sentie frustrée au début par toutes ces morts qui s'enchaînent, sur plusieurs années certes, mais qui ne nous laissent pas le temps de nous attacher aux personnages et de découvrir leur cheminement de pensée, les tenants de leur enquête.
Heureusement que j'ai tenu bon, car passé le premier tiers, je me suis sentie happée et me suis laissée portée par l'intrigue.
J'ai beaucoup aimé ce roman, la plume fluide de Camilla GREBE, le dénouement (même si j'ai deviné qui était le coupable dans le dernier tiers).
Aussi, je me ferai un plaisir de lire les 3 romans qui précèdent celui-ci, mais cette fois dans l'ordre.
En effet, celui ci m'a "spolié" ce qu'il advient d'un des personnages du 2e opus : le journal de ma disparition.

Polar scandinave glacial, à ne pas lire le soir tard, sous peine de cauchemar !
Dans ce roman, premier que je lis d'elle, Camilla Grebe nous entraîne dans un quartier défavorisé de Stockholm où sévit depuis 44 un tueur en série, qui , en 74 et 86, refait surface, et qui ne sera appréhendé que bien des années plus tard.
Une traque qui va courir sur plus d'un demi-siècle, ce qui implique bon nombre de personnages, de multiples recoupements entre les diverses affaires, et, donc, une bonne mémorisation de l'ensemble. Bien ficelé mais un peu trop complexifié !

Ce qui s'avère plutôt intéressant dans ce roman, c'est son côté féminisant, les enquêtes successives étant menées par des femmes pugnaces qui, au fil du temps et de par leurs fonctions ( de l'auxiliaire à la commissaire), affirmeront leurs réelles capacités à investiguer, tout en faisant évoluer , laborieusement il est vrai, les mentalités dans un milieu où l'autorité masculine est fortement représenté.

Bon, je n'ai pas réussi à raccrocher tous les wagons dans le train des révélations à la toute fin, mais, franchement, il y avait de quoi y perdre son latin !

On remonte le temps dans ce polar avec un premier crime commis en 1944, meurtre sordide et cruel, dont le mode opératoire sera répété pendant plusieurs décennies. Les enquêtes se succèdent, avant que d'être confiées aux héros habituels de Grebe. C'est un polar bien calibré, inquiétant sans excès avec une petite dose d'hémoglobine. L'auteure en profite pour dénoncer le sexisme et le machisme de la société suédoise (et oui!) notamment au coeur de la police.

Dans ce roman, Camilla Grèbe nous balade de 1944 à 2019 sur les traces d'un ou plusieurs tueurs qui clouent des femmes au sol. Les enquêtes sont menées par des équipes policières où il y a toujours une femme et ce sont ces femmes que nous suivons dans le roman.
Je sors mitigée de cette lecture. J'ai été plutôt séduite par le côté polar et cette narration sur 4 temporalités, même si j'ai moins aimé la partie années 80. Je me suis attachée au personnage de Britt-Marie dans les années 1970.
Mais je suis restée sceptique sur le dénouement et le coupable, je trouve qu'il y a quelques incohérences. Et puis ces femmes fortes entourées d'hommes machistes quasiment exclusivement, je trouve qu'au final ça déssert le propos féministe de l'auteure.
A lire donc mais surtout pour l'intrigue policière.

Voilà, c'est fini... Après "Un cri sous la glace", "Le journal de ma disparition" et "Les ombres de la baleine", il est temps avec "l'Archipel des lärmes" de dire au revoir à nos personnages préférés : Malin, Manfred, Hanne...
Des personnages que nous avons vu évoluer au fil des aventures, des personnages avec qui nous avons partagé leurs peines, leurs doutes, leurs peurs, leurs joies aussi. Au-delà des intrigues, ils sont vraiment les points forts de la série de romans. Et c'est toujours le cas, ici.

L'histoire se déroule sur plusieurs décennies, et à chaque décennie son héroïne ayant comme point commun leur force et leur détermination : Britt-Marie, Hanne, Malin, bien décidées à faire arrêter l'homme qui tue des mères de famille en les clouant au sol.

J'ai aimé le côté féministe de ce tome, suivre ces femmes, déterminées, n'ayant pas peur de prendre leur place dans ce monde d'hommes, d'être où elles voulaient être. Quitte à en payer le prix.

Je suis un peu peinée que ce soit la fin, même si c'était une belle facon de clôturer tout cela.

C'est mon premier roman de cette auteur et je dois dire que j'ai aimé 👍
Ne faisant pas dans la demie mesure quand j'aime je mets 5 étoiles ..à quoi cela sert de dire que c'est fabuleux et de n'en mettre que 4🤔
On ouvre ce roman et on le quitte que par obligation. Écriture simple et efficace, belle idée que de remonter le temps de cette manière: de 1944 à 2019.
Petit bémol pour la fin....un peu rapide et inattendue (en ce qui me concerne en tout cas ) mais ce roman fait bien le job😉

Après avoir lu le reste de cette saga, j'ai trouvé que ”L'archipel des larmes" est le plus faible. Dans la deuxième moitié le récit devient lourd. Je suis déçue aussi du langage de personnages jeunes avec des expressions françaises qui ne s'utilisent plus, voir pas du tout, un problème de traduction peut-être ?