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4,01

sur 989 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un psychopathe, en 1944, massacre d'une horrible manière une pauvre prostituée qui tente de gagner de quoi nourrir ses enfants. Un peu plus tard, une des premières femmes policières enquêtant sur cet assassinat se fait estourbir.
On laisse passer quelques décennies et d'autres femmes se font assassiner en étant crucifiées au sol, des clous plantés dans leurs mains et un objet inattendu enfoncé dans la gorge. Elles ont subi d'atroces souffrances car l'assassin semble animé d'un sadisme fou. Particularité de ces femmes : elles élèvent seules leur enfant et ne sont guère fortunées.
Passons encore quelques décennies, et rebelotte, de nouveaux crimes similaires se produisent, et toujours dans le même quartier. Policiers et experts n'ont pas l'ombre d'une piste.

Critique :

Préparez vos lance-flammes, fans de Camilla Grebe ! Les propos que je vais tenir ne seront pas de ceux que vous aimez lire si on s'en prend à l'une de vos idoles.
Devant la quantité considérable de bonnes critiques pour vanter les mérites de ce livre, je l'ai acheté… Et j'ai été déçu de lui avoir consacré toutes ces heures. Généralement, les auteurs nordiques me laissent froid. Ce n'est pas encore cette fois-ci que j'éprouverai la chaleur du plaisir à la lecture de la prose d'une romancière viking qui m'a laissé plus froid qu'un iceberg d'avant le réchauffement climatique.
C'est peu de le dire. Argumentons un peu. L'histoire met des plombes à se mettre en place. Voyageant d'une femme et d'une époque à l'autre, et comme je bâillais aux corneilles, j'ai dû en reprendre la lecture à plusieurs reprises, je ne savais plus qui était qui et faisait quoi. Déjà, l'expression « des papillons dans le ventre », que j'ai toujours trouvée ridicule, et qui est probablement le fait de la traductrice ou du traducteur, m'avait bien agacé dès le départ (je ne saurais dire s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, vu que j'ai déposé le roman ce matin dans une boîte à livres, pressé de m'en débarrasser).
Je crois qu'il est plus difficile pour un homme d'apprécier la narration de l'auteure car elle glisse des détails qui sont sans intérêt pour le thriller en lui-même. Je me fiche de savoir ce que mangent ses personnages ou comment ils se parfument dès lors que c'est sans importance pour le récit. Les événements en relation avec l'enquête arrivent trop tardivement après les déboires d'une mère, policière de son état, qui reprend le boulot après son accouchement et qui est méprisée par un supérieur hiérarchique macho, ce qui n'a pas manqué de me surprendre dans une société suédoise que l'on ne cesse de nous citer en exemple. Il est vrai que nous sommes dans les années septante (soixante-dix, pour ceux qui aiment se compliquer la vie ou qui sont fans de mathématiques).
Le lecteur passe plus de temps à découvrir les problèmes de couple (et autres, notamment avec son supérieur) de Britt-Marie qu'à avancer dans l'enquête. Des années plus tard, une nouvelle enquêtrice, une profileuse, se plonge sur ces enquêtes car le tueur qui cloue les mains de ses victimes au sol et leur enfonce des objets dans la bouche est réapparu. Nous aurons aussi largement droit aux déboires matrimoniaux de cette remarquable universitaire avec sa saleté de mari. Eh, oui ! Il ne fait pas bon être un homme dans l'univers de ce roman. Pas un pour rattraper l'autre, sauf à la toute fin, mais chuuuuut !
Encore un roman qui aurait pu être intéressant avec deux fois moins de pages, et les forêts s'en seraient mieux portées, en éliminant tout ce qui n'a aucun intérêt à proprement parler avec l'enquête en cours.
Lisant en parallèle « Lontano » de Grangé, pour moi, il n'y a pas photo ! Vive la France ! Quant à vous, amis nordiques, continuez à vous les geler ! (Je parle des neurones, bien entendu !)
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J'ai rajouté ce livre au dernier moment sur la liste que j'aimerai lire lors d'une Masse Critique.
Je remercie donc Babelio et les éditions Calmann-Levy pour l'envoi de ce roman.

Bon malheureusement je n'ai pas été emballé par ce roman et je l'ai terminé uniquement car je me devais de le lire.

Il débute en 1944 avec Elsie auxiliaire de police qui se rend sur une scène d'un crime violent d'une femme retrouvée clouée au sol. Elsie va elle-même mourir sous les coups portés par le meurtrier.
1974, c'est la fille d'Elsie, Britt-Marie, qui va se retrouver, elle aussi à enquêter sur le "meurtrier des bas-fonds" et trouver les similitudes avec celui de 1944. Elle a des problèmes de couple, avec un mari qui est alcoolique et qui perd son emploi et son supérieur misogyne, raciste et homophobe.

1985, c'est Hanne qui va rejoindre en tant que profileuse une autre équipe d'enquêteurs pour un nouveau meurtre similaire. Elle aussi a des difficultés dans son couple et ses idées son mises de côté par son supérieur.

2019, Malin, est aussi malmenée par sa supérieure et va se battre pour essayer de mettre à jour cette enquête qui piétine depuis 75 ans.

On fini par connaître le coupable mais j'avais déjà décroché avec le changement de personnage principal, trop souvent à mon goût, et leurs histoires personnelles trop semblables.

Avant celui-ci j'ai lu un polar Islandais et j'y retrouve beaucoup de similitudes : noirs, froids, violents, des femmes comme personnages principaux et qui se retrouvent victimes de celui qu'elles recherchent.

Je vous laisse vous faire votre propre avis.
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J'avais un sentiment assez mitigé pour cette auteure : un coup de coeur pour un de ses bouquins, et un ennui assez important pour le suivant. Eh bien, ce dernier polar ne me réconciliera pas avec Camilla Grebe, parce qu'on retrouve ici tout ce que je n'avais pas apprécié précédemment : une histoire qui peine à se mettre en place, des lenteurs interminables, et finalement, on ne sait pas vraiment où l'auteur va nous mener. Et j'ai eu l'impression que c'était encore plus marqué dans ce roman.

Je n'ai pas du tout été convaincue par la chronologie trop linéaire, et à la fois trop dispersée dans le temps.

Mais c'est finalement l'intrigue de fond qui m'a laissée sceptique : pas très intéressante, même carrément banale. Un tueur en série, des femmes qui disparaissent et...c'est à peu près tout.

L'enquête rame, beaucoup. Et la conclusion est finalement décevante. Tout est beaucoup trop long, répétitif, et les personnages sont insipides (en même temps, il y en a peut-être trop, sur une période trop allongée dans le temps, donc ça n'aide pas à en avoir des consistants).

Cela donne l'impression de n'être qu'un prétexte pour sortir un discours féministe, qui n'apporte finalement pas grand-chose au récit. Grosse déception.
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Prix du meilleur polar suédois ...
Voilà qui me laisse perplexe ...
Soit mes goûts ont évolué et les polars, en particulier suédois, m'indiffèrent désormais. Soit la production de ces polars venus du froid a baissé en qualité. Soit les membres du jury de ce prix n'ont pas lu le livre.

Bref.
Polar moyen, je me suis globalement ennuyé, la construction du récit m'a semblé très factice. Alors même que la trame était intéressante, quoique déjà vue et revue : un tueur en série qui frappe à plusieurs époques, un portrait en creux de la société suédoise et son évolution depuis les années 40.

Mais un ensemble creux, parfois caricatural, des personnages peu exploités au final. Un manque global de profondeur et, de temps à autre, des incohérences ou des facilités dans le récit.

Une mauvaise pioche pour cette fois.
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On s'ennuie un peu dans ce roman qui ne manque pas de bonnes idées mais qui est mal écrit : pas d'épaisseur dans les personnages, pas de plaisir de lecture lié au style. C'est scolaire. Par ailleurs la fin est bâclée ou du moins on a perdu l'intérêt de la découvrir quand on y arrive . le féminisme au centre de l'intrigue est plutôt stéréotypé au départ quoique plus intéressant dans la dernière partie plus contemporaine. Bof bof
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L'intrigue de départ est assez géniale : une enquête sur 75 années . Les personnages sont très bien dépeints Mais ..l'histoire s'enlise, se répète, piétine. L'auteur tente de manière très grossière de nous faire penser qu'untel est coupable . A la fin ça devient pathos. Décevant, pas crédible , frustrant..
L'auteur me rappelle Patricia Cornwell dans cette façon de se regarder le nombril à travers ses personnages. Dommage , vraiment dommage !
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Après avoir lu le reste de cette saga, j'ai trouvé que ”L'archipel des larmes" est le plus faible. Dans la deuxième moitié le récit devient lourd. Je suis déçue aussi du langage de personnages jeunes avec des expressions françaises qui ne s'utilisent plus, voir pas du tout, un problème de traduction peut-être ?
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Très décevant !
Une histoire qui traîne en longueur pour une intrigue qui était pourtant prometteuse
Le dénouement est insipide.
On a l'impression que cet ouvrage privilégie la mise en valeur de la cause féministe plutôt que d'apporter au lecteur une vraie histoire policière.
Je déconseille !
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