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sur 989 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Stockholm, 1944. Une jeune mère célibataire est retrouvée morte chez elle, les bras en croix, des clous enfoncés dans les paumes, la jupe relevée, une cuillère en bois dans la gorge. Elsie Svenns, auxiliaire de police, est la première sur les lieux avec son collègue. Malheureusement, le tueur est encore là. Et Elsie trouve la mort, sa tête empalée sur une pioche...
Dans les années 70, Britt-Marie, après son congé maternité, reprend son travail au commissariat d'Östertuna, à la brigade criminelle. Heureuse de pouvoir se rendre utile. Mais, sa présence n'est guère appréciée par son supérieur qui la cantonne à des tâches administratives. Une situation qui agace de plus en plus la jeune femme d'autant qu'une tentative de meurtre va être perpétrée dans le quartier. La victime est retrouvée inconsciente chez elle, les mains clouées au sol. Un scénario douloureusement familier pour la jeune policière puisqu'il n'est pas sans rappeler celui de l'année 1944. L'Assassin des bas-fonds, comme il a été surnommé, serait-il revenu ? Lui qui a tué Elsie, sa mère biologique...

Un tueur en série sème la terreur dans une petite ville de la banlieue de Stockholm et ce, sur une période de presque 80 ans. Celui qui a sévi en 1944 est-il réellement le même que celui des années 70, 80 puis 2019 ? Pourquoi s'en prend-il aux femmes, pour la plupart jeunes ? C'est ce que devront découvrir successivement Britt-Marie, de la brigade criminelle, Hanne, jeune profileuse qui met ses talents au service de la police, et enfin Malin, policière au commissariat de Kungsholmen. Trois femmes sur la traque, visiblement, d'un même homme, à des décennies d'écart. Ce quatrième volet, mettant en scène Hanne Lagerlind-Schön, fait montre d'une trame narrative bien ficelée tant chaque partie s'emboîte parfaitement les unes dans les autres. L'enquête en elle-même est captivante, habitée par moult personnages, mettant en avant les progrès de la police mais surtout la place des femmes dans la société, plus particulièrement dans les forces de l'ordre. Un roman policier habilement mené et une fin inattendue...
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Je fus vite happée par ce récit. Oh oui. Assez pour lire longtemps dans la nuit.
Une narration disons inhabituelle à laquelle on doit souscrire, a fait en sorte que oui, je me suis laissée prendre et j'ai été touchée par le destin de ces femmes. Ces femmes qui traquent un meurtrier et ces femmes victimes du meurtrier. Avec toujours plus d'intérêt au fil de ma lecture, j'ai suivi leurs pas de 1944 à nos jours sans jamais m'ennuyer. Voilà, malgré les meurtres sordides, mon intérêt pour ce récit policier n'a jamais faibli. Mais que dire de l'attachement que j'ai développé pour ces femmes qui se sont battues pour se faire une place dans les forces policières suédoises ? Que dire de cette société dite la plus démocratique du monde et qui encore aujourd'hui peine avec l'égalité homme-femme, la conciliation travail/famille, les rapports quotidiens, amoureux ou autres entre les hommes et les femmes? Avec une écriture efficace, des mots précis , un souci de "sonner" juste, Camilla Grebe réussit sur des décennies, à nous faire un portrait de cette espèce de misogynie sous jacente aux relations homme-femmes dans le quotidien. Je clame que c'est un bon roman, une bonne lecture et que l'autrice a gagné son pari haut la main si pari il y eut !
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Bien ennuyée pour donner mon avis sur ce livre, car si j'ai beaucoup aimé le début , le milieu, admirative du talent de l'auteure , je n'ai pas du tout adhéré à la fin...
Comme un magnifique soufflé qui retombe !

Car il est ambitieux ce roman, qui s'inscrit habilement dans une série. On y croise des personnages qu'on retrouve dans d'autres tomes, on assiste même à leur rencontre professionnelle.

C'est une histoire de tueur en série, qui défie la police, et surtout le temps.

Février 1944 à Stockolm , une jeune mère célibataire est retrouvée morte, à son domicile (clouée au sol ...) , ça sera Elsie qui enquêtera, une des premières femmes à "rentrer" dans la police, encore que le rôle ne soit pas vraiment défini, leur statut médiocre, et l'estime de leur supérieur inexistante...

Puis l'on passe à Ostertuna en 1971 , où sa fille biologique, Brit- Marie enquêtera sur un meurtre lui ressemblant étrangement.

Surnommé le tueur des Bas-fonds", il "narguera" la police , encore en 1985 , période où le personnage récurrent de Camilla Grebe , Hanne, sera l'une des premières profileuse de la police , jusqu'en 2019, où le( la ) meurtrier (e) sera démasquée par Malin, inspectrice.

Bien- sûr, ce ne peut être le même homme, mais l'impression est la même à chaque fois, celle d'un meurtrier, qui s'en tire bien, celle d'une police inefficace. Et pourtant , elles ne ménagent pas leur peine, toutes ces femmes-flics, parfois, elles ont même des intuitions que leurs benêts de collègues masculins n'ont pas, et ( plus grave..), .n'écouteront pas.

Car au-delà de cette traque , ce qu'imagine Camilla Grebe, est remarquable, elle nous propose de "visiter" le temps : l'histoire de la police, une profession qui se féminise , une profession qui se spécialise (profilage), qui se "scientifise" (preuves ADN...) . Elle nous fait "survoler" aussi, les changements apportés dans une ville , l'urbanisation : les quartiers des "bas-fonds", les quartiers pauvres, qui se "boboïsent", qui s'embourgeoisent , leurs emplacements centraux, attirant les convoitises, les promoteurs : nouveaux commerces, nouveaux services, nouvelle population.

Et toujours , en toile de fond, cette "enquête maudite"... et cette fin, si inattendue (pour moi !) , parce qu'elle ne colle pas avec ce que l'on sait, parce qu'elle ne colle pas avec les (maigres) informations qu' a donné Camilla Grebe, parce que la psychologie des personnages, à ce moment- là ne me permet pas d' être en accord avec la fin qu'elle nous propose. Voilà, je n'en dirais pas plus...

Mais , cette fin (ratée à mon avis...) , ne m'empêchera pas de continuer à lire cette série, de très bonne qualité , au demeurant.






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Un excellent roman policier plein de rebondissements! L'auteure Camilla Grebe, dont on a pu apprécier déjà "Un cri sous la glace" et "Le journal de ma disparition" frappe encore fort avec ce roman "L'archipel des larmes" qui lui a valu de remporter pour la 2ème fois le prestigieux prix du meilleur polar scandinave.

Une démarche féministe ici: L'action se déroule sur plus de 70 ans, entre 1944, date du premier meurtre et de nos jours.

À chaque fois, une policière interviendra et ce sera une femme différente à chaque fois.

1944; Tout commence avec un meurtre sordide commis dans le peu reluisant quartier d'Östertuna, à une quinzaine de kilomètres au nord de Stockholm. La victime est une jeune mère célibataire, qui sera clouée au sol par les mains et on retrouvera un ustensile de cuisine enfoncé dans sa bouche.
Elsie, jeune auxiliaire policière, trouvera la mort en essayant de poursuivre le coupable.

Bien des années plus tard, dans les années 70, sa fille biologique, Britt-Marie, policière aussi, sera confronté à ce même type de meurtres. Depuis la fin des années 50, les femmes sont entrées en nombre en Suède dans la police mais ont du mal à se faire une place au soleil.
Ainsi Britt-Marie est cantonnée à des tâches subalternes par son chef le commissaire Sven Fagerberg, indécrottablement misogyne et bourré de préjugés sur la "juste" place des femmes dans la société.

Britt-Marie va disparaître mystérieusement et le coupable sera toujours dans la nature...
Nouveau rebondissement dans les années 80 avec de nouveaux meurtres perpétrés selon le même rituel. Cette fois-ci, une jeune adjointe de police, Linda, trouvera la mort.

Pourquoi des femmes jeunes mères célibataires?
Qu'est-ce que cela déclenche chez le meurtrier?
C'est là qu'intervient, en 1985-1986, juste avant le meurtre du Premier Ministre Olof Palme, la jeune profileuse Hanne Lagerlind-Schön. Très différente du profil de Elsie et Britt-Marie, Hanne est issue de la haute bourgeoisie stockholmoise. Elle a fait de hautes études et elle a une certaine idée de la place que doit avoir la femme dans la police.

L'enquête va malheureusement tourner court et ce sera seulement de nos jours que tout sera élucidé avec une nouvelle policière: Malin.

L'étendue de la période considérée rend très intéressant ce livre, plus féministe que l'auteure ne l'avait prévu au départ, selon ses dires dans une récente interview.
Le livre lui a nécessité beaucoup de recherches et d'interviews de policiers et policières.
C'est toute l'évolution de la société suédoise que l'on voit aussi.
Passionnant et très actuel en ces moments de renouveau du féminisme.
On se console comme on peut à la fin du livre en constatant que la situation de la femme suédoise n'est pas vraiment franchement meilleure que celle de la femme française..
Bravo Mme Grebe, vous nous avez bien tenu en haleine et vous nous avez fait voyager dans le temps...
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Je m'attendais à moins.
Je m'attendais à mieux.

Dans plusieurs polars, on fait un flash-back, pour expliquer le présent.
Ici, on en fait trop (à mon avis).
On se promène sur 4 décennies spécifiques, de 1944 à aujourd'hui. On essaie aussi de suggérer un tueur unique sur soixante ans (!) On tente de nous décrire les personnages (une trentaine ?) et les comportements sur chacune des périodes.

On y décrit aussi la situation de la femme en Suède (point central du livre). Si l'intention principale avait été de décrire la discrimination reliée au sexe en Suède des soixante dernières années, il n'y avait aucun besoin d'y ajouter des meurtres violents d'une dizaine de femmes.

Quant à la fin, c'est là que je m'attendais à mieux.
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Première rencontre réussie avec l'auteur , j'ai été agréablement surprise car je m'attendais au pire avec le titre du roman .
L'histoire se déroule sur plus ou moins 70 ans , on y croise des inspectrices à des époques différentes , des victimes de crime à la mise en scène macabre , femmes qui ont un point commun , elles sont victimes de sexisme , on les juge sur les apparences .
La réputation est terrible et peu de personnes la remettent en cause sauf une policière honnête , tenace mais mal vue par son supérieur hiérarchique qui n'accepte pas qu'une femme dans la police puisse faire autre chose que de la paperasserie .
Les époques changent , les mentalités changent doucement .
La fin est vraiment inattendue , je pensais avoir trouvé le coupable mais ....., suspense et rebondissements garantis et beaux portraits de femmes .

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J'ai découvert Camilla Grebe en lisant « Un cri sous la glace » qui m'avait beaucoup plu. Aussi n'ai-je pas hésité quand j'ai vu que je pouvais lire « l'Archipel des lärmes » grâce aux Editions Calmann-Lévy et Netgalley que je remercie au passage. L'intrigue policière se déroule sur plus de 70 ans et met en lumière quatre femmes qui vont être confrontées à des meurtres suivant le même modus operandi : à l'exception de la première victime qui est mariée et a 8 enfants, toutes les autres sont célibataires avec un enfant et elles sont tuées de la plus horrible des façons, clouées au sol…
Le roman se découpe en quatre parties, la première est vite expédiée (je ne vous dirai pas pourquoi) mais le personnage d'Elsie, la jeune auxiliaire qui découvre la première victime, va hanter les esprits des trois autres femmes, notamment sa fille Britt-Marie qui se retrouve confrontée aux meurtres de cet Assassin. Est-ce la même personne ou un copy cat ? Britt-Marie devient vite obsédée par cette affaire d'autant qu'elle se sent quelque part obligée d'agir par rapport à sa mère. Mais son supérieur accepte mal sa présence dans la police, rejette ses suggestions avec mépris, considérant que sa place est à la maison. C'est ce qui est intéressant aussi dans ce roman : on voit comment les femmes ont pu, peu à peu, s'imposer dans un métier que certains considéraient comme uniquement accessibles aux hommes. On voit aussi, à travers le personnage de Hanna, l'apparition de profileuses, suscitant chez ceux qui l'écoutent un scepticisme à peine voilé. En tout cas, les années passent et les meurtres reviennent sans qu'on trouve le coupable. L'auteure nous envoie sur de fausses pistes, j'ai cru longtemps que le criminel se cachait parmi des gens hors de tout soupçons, j'ai donc été stupéfaite quand le véritable assassin nous est révélé. J'ai donc passé un très bon moment de lecture et je vous recommande ce roman.

Challenge Plumes féminines 2020
Lien : https://labibdeneko.blogspot..
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Camilla Grebe propose un roman policier en quatre parties, quatre époques, sur une effroyable suite de meurtres commis sur des femmes célibataires à Stockholm et dans sa banlieue. En 1944, une jeune mère pratiquant la prostitution pour nourrir ses enfants est retrouvée crucifiée sur le parquet de son appartement. La police intervient rapidement. le tueur est encore là, tapis dans l'ombre. Il s'enfuit et dans sa course projette dans l'escalier l'auxiliaire de police Elsie Svenns. Une chute mortelle.
Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée écartelée dans la même position à Östertuna. Les cris de son bébé ont alerté les voisins. Elle s'en sort. L'assistante de police Britt-Marie Odin, fille de Elsie, est sortie de la routine d'un travail de classement de rapports par son chef, un commissaire borné et machiste, pour entendre les premières déclarations de la victime. Une tentative de meurtre qui ne fait que précéder un nouveau meurtre. Toujours signé avec la même mise en scène.
Quel est ce criminel, qui frappe au même endroit à des années d'écart des filles mères ? D'ailleurs y a t-il un ou des criminels ? Un copieur sévit-il ? Comment choisit-il ses victimes ?
Les années passent et d'autres enquêtrices vont tour à tour essayer de percer ce mystère.

L'intrigue est remarquablement construite. Les quatre parties constituent autant d'évolutions de la société suédoise. Camilla Grebe montre comment les femmes ont du se battre pour gagner leur place, petit à petit, dans une institution comme la police. Reléguées à de simples tâches dans les années 40, limitées à un travail de bureau et sans responsabilité dans les années 70, commençant à intervenir dans les enquêtes comme profileuse dans les années 80, puis pleinement flic aujourd'hui. Les obstacles pour concilier vie professionnelle et vie familiale sont multiples, quelques soient les époques.
Les techniques d'enquête évoluent. La police scientifique arrive doucement. Chacune des enquêtrice apporte quelque chose à la compréhension de ces crimes. L'auteure parvient à maintenir son suspense sur toute la durée du livre.

Le récit est addictif, la présentation de la Suède en évolution au fil du temps est une grande réussite, mais la vision de Camilla Grebe d'une « guerre des sexes » revient trop dans l'histoire et finit sur la longueur par être des plus pesantes. Sa conception du monde l'amène à n'avoir (sauf deux exceptions) que des personnages masculins machistes, égoïstes, alcooliques, trompant leur femme... Tous les conjoints des quatre enquêtrices deviennent sous la plume de l'auteure suédoise des caricatures repoussantes, ayant croisé de vraies héroïnes du quotidien. La répétitivité du procédé gâche grandement un polar par ailleurs réussi.
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Challenge plumes féminines 2022 – n°34

Audiobook en 2 parties pour un total de 12h40 d'écoute. Nouvelle auteure suédoise de thriller, il y en a tellement que je me mélange dans leurs noms. Je croyais que c'était celle qui avait écrit « Cyanure », présent dans ma pal papier. Ce sera néanmoins une totale découverte, ne connaissant pas ses écrits.

Le début est un peu chaotique où le passé et le présent sont mélangés et les prénoms finissaient par me perdre. J'ai hésité à l'abandonner car j'étais perdue et je n'avais rien compris au début. Après une lecture du résumé, j'ai décidé de continuer mon écoute, l'histoire semblait très intrigante. le lecteur est une femme, pour une fois, et elle est très agréable à écouter. La construction de l'histoire est malgré tout curieuse, les relations des femmes y prennent une grande part alors qu'elles-mêmes restent très impersonnelles. Elles ne sont pas antipathiques mais j'ai dû mal à les apprécier. Heureusement que l'intrigue policière et la disparition subite de Britt-Marie m'ont tenu en haleine, sinon je ne suis pas sûre que je l'aurais fini. Mais j'étais curieuse de voir comment l'auteure allait conclure son enquête et qui était le meurtrier. Pour ma part, c'était le flou total, je n'en avais aucune idée. J'ai émis différentes déductions mais j'étais encore loin du compte.

Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été un coup de coeur mais néanmoins une très bonne découverte de l'imaginaire tordu de cette auteure. Pour ma part, il s'agit donc d'une nouvelle auteure de thriller à suivre. Comme toujours avec ces auteur.e.s venu(e)s du froid, le contexte et les paysages sont dépaysants à souhait. Je vous conseille donc de découvrir ce roman primé en 2019 et son auteure, de préférence avec la version papier pour pouvoir revenir plus facilement en arrière.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Stockholm 2019. le tueur des bas-fonds, le retour.
C'est une affaire classée qui remonte à la surface. Une prostituée assassinée sauvagement, une nuit de février 1944 sera la première pierre d' un édifice macabre.
Dans les années soixante-dix puis dans les années quatre-vingt, plusieurs jeunes mères célibataires seront retrouvées mortes dans les mêmes tragiques conditions.
Un serial-killer au long cours sévit dans cette petite ville de la banlieue de Stockholm.
Le chroniqueur, un peu las en cette fin d'année littéraire*, soupire : Et zut, encore un polar nordique avec tueur glacial, sadique et frustré ?!
Mais heureusement, c'était sans compter le savoir-faire et l'engagement social et féministe de Camilla Grebe, une romancière qu'on aime beaucoup !
Qui est donc ce narrateur omniscient qui jongle avec les années et fouille consciencieusement dans les archives du petit commissariat ? Qui était cette jeune policière au triste destin? Une savante construction du récit et des époques en miroirs nous racontent le combat des femmes pour avoir le droit de travailler, d' élever des enfants et d' occuper des postes à responsabilités dans la Suède d' après-guerre.
Tout au long d' un roman policier prenant et de très bonne facture, Camilla Grebe dresse le portrait de femmes fortes qui se battent seules pour tout simplement exister.
Vous l' aurez compris, " L' archipel des larmes" est beaucoup plus qu' un nouveau polar nordique.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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