AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 989 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En 1944 à Stockholm une femme est morte, clouée au sol. Trente ans plus tard, une autre femme est retrouvée dans les mêmes circonstances. L'assassin des bas fonds comme il a été nommé est il de retour ? Surtout que des années plus tard, ça recommence…
Ce roman aborde aussi les difficultés des femmes policières à se faire intégrer. D'ailleurs l'enquête ne leur porte pas chance !
Je suis plutôt mitigée sur le retour de ce polar suédois (eh oui il semblerait que je sois la seule selon les autres avis que j'ai pu lire, j'assume :D ) L'enquête est intrigante : comment expliquer l'écart entre la première victime et la dernière, un coupable, deux ?, quel âge ? pourquoi ces femmes là ?... le suspense est là, rien à redire sur ce point. Une chose m'a un peu dérangé : comme les faits se renouvellent, on a une impression de répétition qui m'a lassé un peu, surtout qu'ils reviennent à chaque fois sur les précédentes victimes.
J'avais un peu plus apprécié « un cri sous la glace » et « le journal de ma disparition » de Camilla Grebe
#LArchipeldeslarmes #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          380
Ma note 10/20
Cela correspond aussi à la première partie du roman où j'ai bien accroché à ce polar féministe
Bonne entrée en matière avec ce meurtre en 1944
On suit l'enquête avec intérêt.Pourquoi cette femme clouée au sol?
Bref polar classique et subitement , on reste sur sa faim et on passe à un autre meurtre similaire des décennies plus tard
Suspens .Serait-ce le retour de l' Assassin des bas-fonds, mystérieux personnage jamais démasqué
Jusque là, j'accroche
Puis arrive un profond sentiment de lassitude et d'ennui
Car nous passons à une autre période ultérieure avec le même scénario
Cela devient lassant d'autant que l'écriture est très banale, les personnages féminins , courageuses enquêtrices,assez semblables.Quant aux personnages masculins , ils sont caricaturaux , forcément dominateurs ou glauques
Je me suis progressivement enlisé dans ce roman à la construction intéressante mais qui manque cruellement , si j'ose dire , de rythme
La fin est prévisible quoique improbable compte tenu de la durée de l'enquête qui se termine en 2019
Comme souvent lors de la découverte d' un nouvel auteur ou auteure de roman policier, le courant passe ou pas
Pour Camilla Grèbe, c'est raté pour cette première approche.
Mais il paraît que ce n'est pas son meilleur. J'attends vos conseils pour lui donner une seconde chance .


Commenter  J’apprécie          321
Est ce le même homme qui en 44, 74, 86, tue, viole et crucifie de jeunes mères célibataires?

L'enquête piétine, les auxiliaires de police féminines se succèdent, mal mariées, brimées par leur chef, profileuse incapable même de détecter les infidélités de son mec?

Ni l'enquête ni l'intrigue ni les bouts de vie des différentes auxiliaires de police ne m'ont passionné.
Commenter  J’apprécie          192
Après avoir lu nombre d'éloges dithyrambiques, je m'attendais vraiment à autre chose...
Durant quelque temps, je me suis certes intéressé à l'histoire, puis je me suis un peu ennuyé; c'était très répétitif, et on pouvait, sans imagination forcenée, deviner ce qui allait se passer au chapitre suivant; à certains moments, j'ai lu par devoir, pour ne pas abandonner, car je n'aime pas ça.
Dans certaines expressions, j'ai ressenti aussi cette répétitivité: combien de fois "des papillons dans le ventre" ? ""cheveux .... humides" comme si il (ou elle) sortait de la douche." [dans les points de suspension, vous notez votre couleur de cheveux favorite]. Si vous voulez être un jour nommée "Reine du polar"
Au chapitre 58, l'autrice (pas de auteure ! ) écrit: "Le temps s'étire, s'allonge jusqu'à son point de rupture"... Nous sommes donc d'accord, on s'ennuie profondément,
à part l'autre qui continue à clouer des femmes sur leur parquet ...
Quant à la fin... le coupable c'est l'autre, toujours bourré et vautré sur son canapé ? Invraisemblable !
En résumé, cela se lit, si l'on n'est pas trop exigeant, pour passer un moment dans son transat, ou dans un parc,
mais pas sur une plage !
Sinon, sans machisme aucun, plongez vous dans un Mankel, ou un Indridason...
Commenter  J’apprécie          90
"Les mots peuvent ils apaiser et guérir ?" ... Ainsi débute l'archipel des larmes.
Ce ne sera pas des mots hurlés mais des mots écrits.
1944, nous découvrons Elsie, 1971,sa fille Britt-Marie, la même histoire sur la difficulté d'être une femme et de vivre une vie professionnelle comme elles le souhaitaient et tout ça pour finir dans les coulisses d'un meurtre.
Avec Hanne nous visiterons les années 80, puis arrive Malin, de nos jours en 2019, pour voir comment les mentalités évoluent.
Ce qui a changé, comment les méthodes policières ont évolué, comment l'étude du comportement des individus a évolué ?
Où en est la condition féminine, dans un Monde gouverné par des hommes ou par des femmes qui se comportent comme des hommes ?
Une dénonciation qui se perd dans les bons sentiments, la démonstration est lourde, très lourde et pas si éclatante qu'il aurait fallu.
L'analyse des meurtres se perd dans un labyrinthe jalonné de trop d'obstacles.
Lecture décevante !
Commenter  J’apprécie          70
J'ai lu tous les polars de CAMILLA GREBE je n'allai donc pas déroger à la règle de lire son petit dernier "l'archipel des larmes".
Mais tout comme Céline85, j'ai un avis également mitigé.

Sur une période de 1944 à 2019, des femmes policières vont enquêter sur des meurtres effroyables.
L'auteure aborde des thèmes intéressants tels que le féminisme ou l'intégration des femmes policières mais assez succinctement.
Dans ses remerciements CAMILLA GREBE souligne que "l'archipel des larmes" lui a demandé beaucoup de recherche. J'ai le sentiment d'être passé complètement au dessus de cela.
L'intrigue ne m'a pas captivé plus que ça, et j'ai trouvé certains passages longs et fastidieux mais pas au point d'abandonner ma lecture, c'est déjà bien !!

Les personnages très caricaturaux et antipathiques m'ont déplu.
Rien à voir avec "un cri sous la glace" ou encore "le journal de ma disparitions" que j'avais beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          70
Avis : 3.2/5

Personnages : 4/5
Décors : 5/5
Trame : 2/5
Emotion : 2/5
Globale : 3/5

L'archipel des larmes est le deuxième roman de Camilla Grebe auquel je m'attaque après son prometteur L'ombre de la baleine. Se trouvant dans ma PAL depuis (trop) longtemps, il était grand temps de plonger dans ce roman estampillé "Prix du meilleur polar suédois".

Le roman est découpé en quatre parties avec chaque fois un protagoniste principal différent. Pour ne pas gâcher le plaisir, je ne citerai pas le quatrième et dernier personnage, car cela briserait un certain suspense.
On retrouve Elsie, en 1944. Une auxiliaire de police, meilleur poste disponible pour une femme à cette époque. On la prend immédiatement en pitié, entre son passé douloureux et la manière dont on la traite au travail pour la simple raison que c'est une femme...
Au début des années 70, c'est Britt-Marie qui prend les rennes de l'histoire. Première femme en Suède à entrer dans la brigade criminelle, elle n'est qu'assistante, ce que lui fait bien comprendre son supérieur, le commissaire Fagerberg, un macho taciturne qui voit en elle le déclin de la société suédoise. Afin de contrebalancer ce traitement de choc, Britt-Marie peut compter sur un charmant agent venant de Dalécarlie, Rybäck, un gentleman charmeur, compréhensif, à l'écoute et aimable. Britt-Marie est mariée à Björn, un alcoolique notoire à qui elle pardonne tout. Pour se consoler, elle ne peut s'appuyer que sur leur fils, Erik, et sa belle-mère. Si vous vous mettez à la place de Britt-Marie, il vous serait impossible de survivre dans la morosité et le dédain qu'on lui prête.
Dix ans plus tard, Hanne prend la relève. Enseignante en criminologie, elle représente également la pionnière en profilage criminel. Intelligente, un brin naïve, elle fait équipe avec Linda, une personne vraiment attachante et bourrée de joie de vivre, Leo et surtout le commissaire Robban qui n'est pas indifférent à ses charmes. Hanne est mariée à un psychiatre, Owe, et très vite, on se rend compte de ses moeurs dissolus.
Le temps file jusqu'en 2019 avec la brigade de choc que Camilla Grebe utilisait déjà autrefois : les agents Malin, Manfred et Led', sans oublier leur supérieur Bodil, une vipère égoïste et autoritaire. Malin reste la femme au sacré tempérament qu'on lui connaissait déjà, acharnée de travail, intelligente et radieuse. Son mari, Andreas, est père au foyer, car en Suède, le père peut à présent prendre un long congé parental. Des personnages d'autres époques réapparaissent : Hanne, Fagerberg, Robban, Björn et Erik.
Voici le condensé des personnages ! Une belle petite foule hétéroclite, structurée, bien définie et parfois clichée.

Un point fort de L'archipel des larmes ? Ses décors. Si on ne quitte jamais Stockholm, on voit la capitale évoluer au fil des ans, transformant sa démographie, ses quartiers et ses rues. Les saisons se succèdent et l'auteure apprécie de nous transmettre un coup d'oeil sur la nature. La chronologie du roman n'en demeure que plus intéressante.

Le fil rouge de L'archipel des larmes demeure à mes yeux un mystère. Chaque époque a son crime et son héroïne. On suit également l'évolution de la femme au sein de la société et plus particulièrement dans la police. Mais c'est redondant et assez lent. le personnage principal enquête, puis on passe au suivant et tout recommence à zéro ou presque. de plus, tout n'a pas été résolu. 
On aime ou pas cette méthode ! Je trouvais l'idée audacieuse et originale au départ avant de m'en lasser vers le milieu. Fort heureusement, Britt-Marie, Hanne et Malin rehaussent le niveau et leur personnage donne de la couleur au texte, tantôt clair tantôt sombre. On sent crescendo le féminisme monter jusqu'à son paroxysme, sans doute un peu trop au détriment des enquêtes.

Un bon polar se doit d'être chronophage, mais le manque (ou peu) d'émotions a rendu L'archipel des larmes terne. Dégoût, curiosité et colère, un cocktail de base auquel il manque cruellement de relief.

Le bandeau "Prix du meilleur polar suédois" est très aguicheur et il faut assumer derrière. Camilla Grebe n'arrive cependant pas à me faire oublier d'autres auteurs, certes moins connus, mais tout autant talentueux. L'archipel des larmes demeure fort intéressant et son approche sociétal et ses divers personnages restent ses points forts. Ceci dit, je reste sur ma faim !
Lien : https://bmds.ch/2020/07/14/l..
Commenter  J’apprécie          70
Bien qu étant un habitué de la littérature policière Scandinave,le maitre en la matière étant pour moi Henning Mankell c est le premier roman de Camilla Grebe que je lis.
J avoue que j en ressort avec un sentiment mitigé.
L intrigue en elle meme ,un assassin tue des femmes selon le meme mode opératoire au fil des années ,donne un coté répétitif un peu ennuyeux.
Les problèmes conjugaux évoqués longuement des différentes policières, qui participent à la recherches du tueur ,ralentissent à mon avis le rythme du récit.
Pour autant je ne suis pas découragé et je vais persévérer avec Un cri sous la glace
Commenter  J’apprécie          50
#LArchipeldeslarmes
#NetGalleyFrance !

Je découvre Camilla Grebe avec ce roman. J'aime l'esprit des romans scandinaves, le froid qui semble tout engourdir, la façon dont les personnages appréhendent les différentes situations avec un esprit souvent plus ouverts sur certaines choses et au contraire fermement clos pour d'autres, les enquêtes qui semblent être menées avec lenteur...Bref, j'aime l'atmosphère pesante de ce genre de roman, je n'ai malheureusement pas retrouvé cet univers dans ce roman, celui-ci se passant sur différentes périodes (en 1940, 1970, 1990 et de nos jours) et relatant une histoire de façon un peu répétitive.
Un tueur en série sévit depuis de trop nombreuses années, les meurtres ayant lieu entre 1940 et 1990, il ne peut donc pas être tout seul, mais qui serait assez fou pour reproduire ces meurtres et surtout comment fait-il pour en connaître certains détails, surtout que dans les années 40, la police n'était pas aussi bien équipée que de nos jours.
J'ai aimé l'originalité de cette histoire, en revanche, j'ai un peu moins aimé le côté répétitif, que je ne peux pas détaillé car ce serait en dire trop sur l'enquête, les personnages m'ont souvent semblé agaçants et j'ai trouvé quelques longueurs assez inutiles au vu de la résolution de l'enquête, qui elle m'a semblé un peu trop rapide.
Je relirai malgré tout d'autres romans de cette auteure, car son écriture est plaisante et j'ai quand même passé dans l'ensemble un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
(Livre audio)

Que de longueurs ! J'ai peine à croire que cela fasse partie des meilleurs polars suédois.
Heureusement, je l'ai écouté en livre audio, et la comédienne a une voix très agréable qui m'a fait poursuivre le livre jusqu'au bout.

Il est question ici, de femmes. de femmes qui prennent leur place dans la police au fur et à mesure des décennies, de femmes indépendantes qui travaillent et décident d'élever leur enfant, seules, et malheureusement de femmes victimes d'un tueur en série, clouées au sol, littéralement, et tuées devant leur petit !!

J'ai aimé qu'on suive des femmes policières des années 40 jusqu'à nos jours, mais le problème, c'est que la trame de fond m'a semblé ne pas avancer.

Il y a trop de détails, trop d'intervenants, trop de blabla qui ne font pas avancer l'enquête. Parce que Camilla Grebe entend défendre les femmes, en parlent, les fait parler, mais ce n'est pas naturel, ça paraît forcé. Je comprends, à la fin, pourquoi, mais ça me paraît mal amené. Comme un exercice d'écriture. Pourtant l'écriture est fluide.

Même la résolution des crimes ne m'a pas plu.

C'était mon 1er livre de cette autrice, je n'ai pour l'instant pas envie d'en découvrir d'autres.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (2470) Voir plus



Quiz Voir plus

LE JØURNAL DE MA DISPARITIØN (Camilla Grebe)

Malin est originaire ...

de Stockholm
d'Ormberg
de Bosnie

12 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Le jøurnal de ma disparitiøn de Camilla GrebeCréer un quiz sur ce livre

{* *}