Ce livre a tellement fait parler de lui outre-Atlantique que je l'attendais avec beaucoup d'impatience.
Je l'ai même commandé en VO, parce que la couverture m'avait tapée dans l'oeil. Alors quand Milan a annoncé avoir acheté les droits et qu'en plus ils nous ont donné la possibilité de le découvrir en avant-première j'en ai sauté de joie.
Présenté comme un mélange d'Harry Potter et d'Hunger Games je ne voulais absolument pas passer à côté.
L'histoire
De nos jours deux catégories de sorciers, les blancs et les noirs, vivent cachés du commun des mortels. Vous l'aurez compris les sorciers blancs représentent le bien et les noirs le mal (attention, c'est de la couleur de la magie dont il est question pas celle de la peau). Mais pas de chance pour notre héros Nathan, il est un métis, sa mère est une sorcière blanche alors que son père est un sorcier noir, et pas n'importe lequel. En effet son cher papounet et l'un des sorciers les plus redoutés et redoutable. Ce malheureux héritage génétique va valoir à Nathan d'être hait par la plupart des êtres qu'ils rencontrent, et ce juste parce qu'hypothétiquement plus tard il pourrait éventuellement devenir un mauvais sorcier. Sa mère qui n'a pas supporté l'idée que son fiston puisse un jour devenir mauvais s'est suicidée en laissant sa propre mère élever son fils.
Cette dernière le protégera autant qu'elle le pourra, mais ne pourra pas empêcher l'inévitable. Nathan va se retrouver enfermé dans une cage, maltraité, battu, et surtout entrainé…
Entrainé pour tuer son père.
Mon avis
J'ai déjà lu des livres qui ne m'ont pas plu, mais celui-là a atteint un tout autre niveau. En toute honnêteté, j'ai détesté !! Rien que le fait de devoir en parler me met dans un état d'énervement improbable.
Franchement c'est incompréhensible, tous les avis que j'ai lus érigent pratiquement l'auteur au rang de déesse de l'écriture. Et ben, laissez-moi vous dire que je suis bien contente d'être non croyante !
C'est bordélique, c'est incompréhensible!
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais au début on ne sait pas si le narrateur raconte l'histoire d'une tierce personne, s'il parle de lui-même ou s'il essaye de faire retrouver la mémoire à quelqu'un. Par exemple, au lieu de dire « ma main », il dit « ta main » et c'est tout ces petits détails qui nous laissent perplexes.
Dès les premières pages, l'auteur m'a perdu, on ne sait pas ce qu'il se passe ni qui est concerné. Quand c'est bien fait, j'adore les histoires qui commencent de cette manière, mais ici on sait juste que quelqu'un est enfermé dans une cage et qu'une autre personne le laisse sortir pour lui faire subir une sorte d'entrainement déjà là, il faut s'accrocher pour continuer le livre. Ensuite l'auteur nous explique comment cette personne c'est retrouver dans la cage, et la c'est l'apocalypse. le héros, Nathan alors qu'il n'est encore qu'un bébé est véritablement traité comme un monstre, et j'ai trouvé ça terriblement déplacé et dérangeant. Il nous est impossible de nous identifier au héros tellement celui est présenté de manière ignoble et détestable.
L'histoire en elle-même n'est pas si mauvaise, mais le style d'écriture rend le tout vraiment très difficile à lire et ça a été une véritable corvée que de devoir aller jusqu'au bout. Même si je voulais savoir ce qui arrive à ce personnage si peu ordinaire l'écriture m'a tellement déboussolée et donnée mal au crâne que je me serai jetée sur Fifty Shade Of Grey avec plaisir juste pour retrouver une écriture minimaliste et simplissime.
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