Quentin, le narrateur, est un jeune homme de terminale. Il a une voisine depuis toujours, Margo, qui a le même âge et qui fréquente le même bahut.
Bien que pas particulièrement amis, Q (c'est son surnom), en est très amoureux.
Au point d'accepter de passer une nuit blanche à faire les 400 coups vengeurs avec Margo.
Mais le lendemain, alors que ce moment partagé aurait dû les rapprocher, Margo ne se présente pas au lycée.
Margo a même disparu, laissant derrière elle quelques maigres indices. Q, entouré de ses amis, va partir à sa recherche.
Bon.
Ça c'est le speech de la 4eme de couverture que j'ai paraphrasé.
Au départ j'étais un petit peu réticente car je me suis dit que ça risquait d'être linéaire et un peu trop américain. Vous savez, on ne boit pas, on ne couche pas, on conduit des bagnioles, on a de l'argent, on a la plus grosse...
Et bien, qu'il est bon parfois de se tromper!
J'ai revécu ma terminale!
Toutes les bêtises qu'on a pu faire avec les copains, les vomis, les road-trips stupides pour fêter les permis de conduire et surtout, les propos philosophiques qui nous semblaient si profonds à l'époque!
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La face cachée de Margo" n'en reste pas moins un très bon roman initiatique, qui fait la part belle à l'accomplissement de soi.
Margo, figure sauvage du livre, se voit comme une fille de papier, c'est-à-dire [comme une] "personne pliable à merci".
A ce moment de la vie où nos choix vont commencer à déterminer notre avenir, comment ne plus plier au conformisme, comment devenir soi et non pas devenir ce que les gens attendent de nous?
John Green commence par faire en sorte que ses personnages acceptent leurs amis pour ce s'ils sont, sans idéalisation ni rejet ; mais aussi acceptent de les laisser suivre leur propre chemin.
Bref, c'est un beau road-trip sur le dépassement de soi, l'amitié et la tolérance.