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3,86

sur 1104 notes
Avant-propos

Quand j'ai acheté ce roman, j'étais persuadé que le lire immédiatement aurait été une grave erreur. Je savais que j'allais être grandement déçu par une histoire sans saveur, sans réel contenu. Ma chronique aurait été désastreuse et probablement peu appréciée. En publiant maintenant, les fans de la première heure ne liront pas mon avis et c'est tant mieux. Je n'ai pas spécialement pour ambition d'être inondé par des lecteurs totalement subjectifs (même s'ils sont les bienvenus) qui s'attaqueront au chroniqueur plutôt qu'au contenu lui-même.

L'intention de l'auteur :

Quand je lis un roman, j'apprécie que l'auteur nous raconte une histoire tel qu'il l'écrirait pour lui-même. Comme s'il n'avait pas l'intention d'être lu par d'autres.

Or, dans Tortues à l'infini, l'auteur fait totalement l'inverse. Son ambition est bien marquée : il veut être lu par le plus grand nombre. Quoi de meilleur que l'histoire d'une jeune fille dérangée mentalement qui se lance dans une histoire d'amour impossible, le tout avec un vocabulaire très limité digne d'une deuxième année primaire ? Quoi de mieux qu'une histoire d'amour médiocre qui tourne autour de l'utilisation des réseaux sociaux, des smartphones ?
J'ai vraiment l'impression d'être dans un « Chair de poule », qualité médiocre mais appréciée des jeunes. L'important, c'est qu'ils lisent, non ?

L'intrigue

Simple, basique, répétitive, sans saveur, … Les dénominations négatives peuvent quasiment toutes être citées. Voici un résumé grossier.
Aza, jeune adolescente, possède des troubles psychologiques importants. Elle s'imagine de ne pas être vraiment au contrôle de son corps et que les millions de bactérie nécessaires à sa survie vont la tuer très prochainement. Elle rencontre un jeune garçon, en tombe amoureuse. Commence alors un amour impossible.

400 pages. 395 pages à devoir supporter les lamentations perpétuelles de l'héroïne, son désespoir, ses doutes sur les possibilités d'une liaison amoureuse (80 millions de bactéries échangées à vie lors d'un baiser, vous vous rendez compte ???).

Le dénouement final est catastrophique. L'objectif est simple à comprendre : apitoyer le lecteur pour qu'il s'attache à Aza. Une fois que l'on pousse un peu, la déception est inévitable.

Le dernier chapitre permet à l'auteur d'éviter de proposer une véritable fin. Il se dédouane de nombreuses pages supplémentaires pour un scénario qui tient la parole. Il a malheureusement fait le choix de nous pondre une fin ouverte très ouverte, trop ouverte.

Les personnages

Ils sont quatre.

• Aza, troubles psychologiques important. L'auteur nous permet de mieux comprendre le travail des psychologues : jamais rien de concret, que des discussions stériles. Espérons que cela reste de la fiction.
• Daisy, la meilleure amie de Daisy qui écrit des histoires sur le net autour de Star Wars (Génial, Chewbaca se marie avec Rey !!! Super intéressant).
• Davis, fils d'un milliardaire disparu pour échapper au fisc, qui tombe amoureux de cette voisine spéciale qui préfère ingérer du gel antibactérien que de l'embrasser.
• Noah, le seul personnage vraiment intéressant. Il s'agit du petit frère de Davis (tuteur légal) qui nous permet d'aborder des sentiments forts et qui interpellent directement le lecteur. Malheureusement, l'auteur ne fait que survoler ce personnage et ne s'en soucie pas le moins du monde.

Nous sommes totalement dans les mauvais clichés des adolescents de l'ère moderne. Accros aux écrans, à la découverte de l'amour, en désaccord avec les parents, hors de la réalité, … Etant enseignant dans 8 classes différentes d'enfants âgés de 6 à 14 ans et une centaine d'ados de 15 à 18 ans, on se rend compte à quel point les « croyances populaires » sont fausses.

L'identification est très compliquée. Ils ne donnent pas envie que l'on s'implique dans leur histoire personnelle. L'auteur va peut-être également trop loin dans l'intimité d'Aza. C'est relativement triste de mettre en avant les troubles psychologiques de cette dernière, surtout qu'aucune piste de « guérison » n'est proposée.

Le seul personnage qui en vaut la peine, Noah, est totalement délaissé. On le croise 4 ou 5 fois, à chaque fois en pleine détresse du départ précipité de son père (grand fraudeur). Et systématiquement, Aza le consone en trois phrases et on l'oublie jusqu'au prochain passage. Il m'aurait semblé plus judicieux de se centrer sur Noah (dont les problèmes sont très actuels) plutôt que sur des troubles psychiatriques qui ne cherchent qu'à émouvoir le lecteur.

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Contrairement à de nombreuses critiques positives qui me l'avait fait choisir, je n'ai pas du tout adhéré à ce roman de littérature jeunesse. de nombreux problèmes de société sont évoqués, mais les troubles obsessionnels du personnage central, Aza, m'ont très vite laissée dans une spirale de lassitude !
Les personnages secondaires sont intéressants, notamment son amie qui cache ses conditions de vie difficile et à l'opposé, le personnage masculin, Davis, particulièrement riche mais livré à lui-même avec son petit frère. Tout est triste, mélancolique, et lent, tellement lent. L'enquête menée par les personnages en parallèle aurait pu mettre du piment à tout cela mais la fin nous laisse pantois. Triste d'être déçue...
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Aza, la narratrice, est une lycéenne de seize ans, qui a des crises d'angoisse et souffre de troubles obsessionnels. Ce jour-là, à la cafétéria, Aza est concentrée sur son appareil digestif, qui émet des bruits inquiétants, quand sa meilleure amie, Daisy, décide d'enquêter sur la disparition d'un milliardaire soupçonné de corruption. Il y a 100 000 dollars à gagner (la récompense promise à qui permettra l'arrestation du milliardaire). Alors Daisy fonce, entraînant Aza dans l'aventure, Aza qui, heureux hasard, est une copine d'enfance de Davis, le fils du milliardaire recherché par la police…

Lilia, 14 ans : On rentre difficilement dans l'histoire, mais par contre on s'attache très vite aux personnages. L'histoire est lente, les actions ne s'enchaînent pas assez rapidement... Ce n'est que vers la fin qu'il y a de l'action, que l'on rentre enfin dans l'histoire. le titre et la couverture ne sont pas très attirants et ne nous disent pas grand-chose sur l'histoire. Malgré cela, j'ai quand même apprécié ce livre, car le sujet est intéressant. 

Coline, 14 ans : Ce livre est intéressant, il nous apprend beaucoup de choses sur les angoisses. Cependant, je trouve que l'histoire n'avance pas vite ; on a du mal à entrer dans l'action. Je n'ai pas trouvé les personnages très attachants. 

L'avis de la rédaction : Un roman très bien écrit, intelligent et tout en finesse. Seul bémol : le personnage de Daisy, stéréotypé, est vraiment énervant.
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Par où commencer… J'ai d'abord été intrigué par le titre. Et, c'est un John Green. J'ai aimé tous les John Green que j'ai lus. Pourtant, en lisant la 4 ème de couverture, je n'ai pas du tout accroché. Comme le prix était élevé, il est resté en magasin.

Puis, il est arrivé par magie dans ma chambre après un petit détour par la médiathèque. Dès la première page, j'ai adoré ! Et puis, plus je tournais les pages, plus je me demandais où j'étais tombée… Au bout d'un moment, je ne comprenais plus où John Green veux nous emmener. Mais j'ai continué à lire. Je n'ai pas pu arrêter, il fallait que je sache la suite.

Aza est très étrange et en même temps sur certain point j'avais l'impression de la comprendre. J'ai aimé essayé de comprendre le fonctionnement d'Aza. En fait, l'histoire parle de la maladie mentale, des troubles obsessionnels et de comment ils peuvent être vécus.

Au final, pour moi, Tortues à l'infini ne raconte pas une histoire. C'est seulement un passage, un bout de la vie d'Aza, qu'elle partage avec nous. J'ai vraiment apprécié ce roman même s'il m'a parfois désorienté.
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Aza et Daisy sont inséparables. Et pourtant tellement différentes. Heureusement pour Aza qui souffre de troubles obsessionnels qui l'emmènent parfois très loin dans sa peur de la maladie, Daisy, grande fan de Star Wars, répond toujours présente. Quand un milliardaire disparait subitement, les deux amies vont décider de mener l'enquête pour toucher la récompense et renouer avec Davis, le fils du disparu, qu'Aza avait rencontré dans une colonie de vacances. L'amour va-t-il aider Aza ?
Décidément un John Green ne laisse jamais indifférent-e. Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, le personnage d'Aza fait peur, mais en même temps je n'ai pas pu lâcher l'histoire avant la fin. L'auteur sait camper des personnages aux caractéristiques bien particulières, comme d'habitude il y a ce qu'on ne pense pas pouvoir exister vraiment dans la vie (Davis et son frère abandonnés par leur père), du moins on espère, et des situations tellement réelles. Et pour décrire la spirale des pensées d'Aza, il faut ou avoir bien étudié le phénomène, ou en souffrir soi-même.
Je pense que ce roman va être un peu difficile même en 3ème, mais peut-être certain-es oseront se lancer juste sur le nom de l'auteur !?
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Je ne suis pas une fan inconditionnelle de John Green. J'ai apprécié Nos étoiles contraires, il m'a manqué quelque chose dans Qui es-tu Alaska? (pas grand chose) et je me suis ennuyée dans La face cachée de Margo. le seul qui, finalement, a trouvé grâce à mes yeux, c'est le théorème des Katherine. Et bien souvent, c'est celui que tout le monde oublie ou qui n'a visiblement pas marqué les esprits. Et par ailleurs, je n'ai toujours pas lu Will et Will, par manque de temps (mais je vais le faire).

Donc comme je suis tout de même curieuse, j'ai voulu lire Tortues à l'infini. ET cette fois-ci, ça a été pour moi un vrai coup de coeur.

Pourtant, je sais que pour beaucoup ça n'a pas été le cas.

Tout d'abord, l'écriture m'a beaucoup plus parlé. C'est pourtant le même auteur ;-) Moins de digressions, d'envolées littéraires qui dans les autres alourdissaient ou ralentissaient (à mon avis) la lecture. Ici, moins de grands discours et beaucoup plus d'intime. On sait que le sujet de ce roman touche personnellement John Green. On le sent clairement. C'est peut-être ça qui m'a atteint cette fois-ci. Là, pour moi, ça filait tout seul. J'enchaînais les pages avec cette envie d'en savoir plus sur Aza, sur Davis (et son jeune frère), sur Daisy, sur cette histoire de disparition... Avec ce fil conducteur ( les spirales obsessionnelles) qui se déroulait et s'enroulait, j'ai lu ce roman avec une rapidité folle. Impossible de le lâcher!

Ensuite, l'héroïne, Aza, m'a beaucoup touché. Son mal-être m'a parlé.(Non, ça va, je ne suis pas trop ou particulièrement névrosée) mais j'ai trouvé ses obsessions réalistes et bien retranscrites.

J'ai aussi beaucoup aimé les personnages qui gravitent autour d'Aza comme Davis, jeune homme riche mais seul qui essaie de garder la tête hors de l'eau et préserver son petit frère. Mais aussi Daisy qui souffre de l'indifférence de cette meilleure amie centrée sur ses propres problèmes. (Daisy est très touchante et drôle) Il y a du suspense et de l'émotion, une héroïne qui n'en est pas vraiment une, du mal-être, de la douleur et de l'espoir.

Beaucoup d'ingrédients que l'on retrouve dans les romans de l'auteur. Ici, c'est mieux dosé que dans certains.

Je veux bien concéder que l'histoire qui amène Aza à retrouver Davis, la disparition du père et l'enquête des deux amies…tout ça est un peu abracadabrant. Mais cela ne gâche pas la lecture. C'est une belle histoire avec des portraits touchants d'adolescents tourmentés et malmenés qui vivent des choses très différentes, qui peinent à se comprendre mais essaient.

J'ai aussi entendu le reproche que ces adolescents se comportent trop comme des adultes. Mais n'est-ce pas le cas dans beaucoup de John Green où les héros sont bien souvent plus matures que ce que leur âge pourrait laisser présager ?

Allez, une dernière petite remarque : il y a peut-être moins d'humour que dans ses précédents où bon nombre de personnages dits secondaires avaient un sens de la répartie cinglant. Ici c'est peut-être un peu moins flagrant.

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#PourFinir
Bref, moi, j'ai été conquise par ce nouveau roman. Vraiment.

Il y a eu pléthore de critiques sur ce titre. J'aurais peut-être pu vous épargner mon humble avis. Mais, autour de moi, j'ai entendu beaucoup de négatif (pas que heureusement). Alors, j'ai eu envie d'en dire du bien. Et comme quoi, on peut parfois être surpris par un auteur alors que l'on n'y croyait plus.

Pour conclure, je pense que ce nouveau John Green est à conseiller à ceux qui n'aiment pas John Green.




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Aza Holmes, essaie avec Daisy de retrouver le père mystérieusement disparu d'un de ses amis. Mais Aza souffre de pensées obsessionnelles, qui l'empêchent de mener une vie sereine. Daisy et Davis ses plus proches camarades vont l'aider à surmonter cet obstacle et comprendre que la vie vaut la peine d'être vécue.
Un roman qui m'a beaucoup touché dans la description des difficultés à vivre de cette jeune fille. Un roman qui souligne la force de la vie et de l'amitié.
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Aza, 16 ans, est une adolescente qui souffre de troubles psychiques. Sa vie s'organise, malgré elle, autour de cet aspect de sa personnalité, et elle en souffre. Comment accepter et être heureuse malgré tout? Heureusement, elle peut compter sur le soutien (parfois envahissant) de sa mère, et celui de ses amis: Daisy et Davis.
Un roman très personnel, sincère et émouvant, qui plaira sûrement aux adeptes de John Green. Pour ma part, je me suis quelquefois un peu ennuyée car le rythme est lent et l'intrigue un simple prétexte. Un avis mitigé, mais une lecture que je ne regrette pas.
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Aza et Daisy sont inséparables. Et pourtant tellement différentes. Heureusement pour Aza qui souffre de troubles obsessionnels qui l'emmènent parfois très loin dans sa peur de la maladie, Daisy, grande fan de Star Wars, répond toujours présente. Quand un milliardaire disparait subitement, les deux amies vont décider de mener l'enquête pour toucher la récompense et renouer avec Davis, le fils du disparu, qu'Aza avait rencontré dans une colonie de vacances. L'amour va-t-il aider Aza ?
Décidément un John Green ne laisse jamais indifférent-e. Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, le personnage d'Aza fait peur, mais en même temps je n'ai pas pu lâcher l'histoire avant la fin. L'auteur sait camper des personnages aux caractéristiques bien particulières, comme d'habitude il y a ce qu'on ne pense pas pouvoir exister vraiment dans la vie (Davis et son frère abandonnés par leur père), du moins on espère, et des situations tellement réelles. Et pour décrire la spirale des pensées d'Aza, il faut ou avoir bien étudié le phénomène, ou en souffrir soi-même.
Je pense que ce roman va être un peu difficile même en 3ème, mais peut-être certain-es oseront se lancer juste sur le nom de l'auteur !?
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J'apprécie énormément les livres écrits par John Green. Tortues à l'infini, qui m'a été offert m'a intriguée et après avoir passé quelques semaines sur ma table de chevet, j'ai décidé de le lire.
Aza m'a beaucoup surprise et parfois bien fait rire. Tout au long du livre cependant, je ne savais pas trop où voulait m'embarquer l'auteur et même si j'ai beaucoup apprécié, je me demande encore où allait cette jeune fille au tempérament obsessionnel. Elle souffre d'une pathologie psychique qui m'a fait me poser des questions. Et pourtant, j'ai fini par aimer ce personnage, bien plus que je n'aurait pu le penser. Avec une fin un peu surprenante...
Cela reste un bon livre, que je conseillerai bien, si on aime les histoires un peu bizarres.
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