Les tribulations d'Arthur Mineur

Tribulations d'un écrivain. D'un écrivain homosexuel. D'un écrivain américain. Tribulations qui durent le temps d'une noce.
C'est plein d'humour.
Curieusement, c'est américain contemporain mais, de mémoire, on ne mentionne jamais le grand monstre au poil orange qui veut faire parler de lui à tous les jours et partout. Alors est-ce vraiment la réalité américaine? Ou est-ce un sous-ensemble d'Amérique dont la vie palpite comme dans le reste du monde?

Un écrivain homosexuel est invité autour du monde à des évènements littéraires. Il accepte pour éviter d'aller au mariage de son ex. S'ensuivent des petites déconvenues/accidents qu'il prend avec désinvolture et mélancolie, tout en méditant sur le cap des 50 ans qu il va passer. Ton léger et désenchanté parfois, et écriture plaisante, mais pas vraiment drôle, et un peu longuet .

Comment noyer un chagrin d'amour dans un océan de burlesque et de maladresse ?
La réponse est donnée à chaque page du roman "Les tribulations d'Arthur Mineur" qui m'évoquent, par leur légèreté et leur comique - et au fond, leur profonde humanité -, les aventures des héros du cinéaste Philippe de Broca. Ainsi Arthur Mineur est persuadé de s'exprimer couramment en allemand au point de vouloir enseigner la littérature dans cette langue à des étudiants berlinois. ll en sort une avalanche de gags

Dans une sorte de vade-mecum d'amour, d'humour et de voyage, Andrew Sean Greer nous emporte dans un tourbillon : couleurs, images, métaphores, sensations, parfois incongrues, voire paradoxales mais tellement inventives. Sur la même page, dans la même ligne on rit mais on pourrait pleurer en même temps.
Et si le début de lecture a été un peu laborieux pour moi, ayant quelque difficultés à m'adapter à la représentation du monde vu par ce héros "honteux" (écrivain raté, homosexuel raté, amoureux passable et j'en passe...) je me suis heureusement accrochée.
D'ailleurs, la jolie surprise de la fin incite à relire de bout en bout ou par petites touches, une oeuvre, faussement "mineure" et véritablement éclatante.

Un bon livre mais que je n'ai tout de même pas trouver transcendant malgré un style littéraire soutenu.
Arthur Mineur, écrivain de 49 ans, ne sait plus où il en est : Son éditeur a refusé son dernier livre, son jeune amant va se marier avec un autre homme. de plus, il est obnubilé par son âge (son anniversaire approche à grand pas).
Arthur entreprend alors un périple à travers le monde pour échapper à cette vie. Son passé nous est relaté à travers de très nombreux flash back tout au long du roman. En même temps, le lecteur suit ses aventures à travers le monde (Mexique, Italie, Allemagne, France, Maroc, Inde, Japon). Ce voyage permet à Arthur de faire face à son passé et de faire le point sur sa vie.
Le livre est intéressant mais j'ai eu du mal à avancer dans ma lecture car il est un peu répétitif.

Aux premières pages, comme le héros, on s'ennuie un peu, on s'interroge, que faisons-nous là? Où veut-il nous emmener? Et puis l'enchantement opère, au fil des rencontres et des voyages, on entre dans le jeu vertigineux de l'auteur, un livre sur les auteurs, primé comme il a su primer ses héros, audacieux et réussi !

Un voyage autour du monde pour un écrivain homosexuel en quête d'inspiration (et de certitudes sur l'amour/l'amour-propre).
C'est drôle, rythmé et poétique. Au fil des pages on s'attache à Arthur, looser assumé, si humain et décapant.
Un tres bon moment.

Arthur Mineur, auteur américain mineur, atteint la cinquantaine. Son amant depuis neuf ans vient de le quitter pour en épouser un autre. Il décide de partir en voyage autour du monde grâce à de multiples invitations qu'il a accumulées au cours des derniers mois.
Durant ce voyage Arthur assiste à des évènements littéraires, des diners où il boit beaucoup de champagne, donne des cours mais surtout replonge dans ses souvenirs, ses déceptions et ses regrets.

Contée par un mystérieux narrateur, ce roman se révèle être une succession de situations tragicomiques mettant en scène le anti-héros du livre, Arthur.
Lauréat du prix Pulitzer 2018 et d'une grande qualité d'écriture, ce roman se révèle malheureusement assez répétitif. Il ne s'y passe, au final, pas grand chose à part les « tribulations » d'un type normal de cinquante ans. de ce fait, comme on le reproche à Arthur pour le héros de son dernier roman, on ne parvient pas à s'apitoyer sur le personnage d'Arthur Mineur.
On notera une happy end pas dérangeante du tout mais qu'on voit venir depuis la moitié de livre…
Ce livre pourrait être adapté en film. Cela pourrait donner une chouette comédie (romantique) dans le genre « La vie rêvée de Walter Mitty ».