Il faut admettre que le régime seigneurial a contribué, durant plus de deux siècles, à forger une composante centrale, mais largement oubliée, de l’identité québécoise. La distinction historique du Québec en Amérique du Nord ne passe pas que par la langue et la religion catholique, elle réside aussi dans la spécificité seigneuriale qui a dicté tant les rapports à la terre et à la propriété que les rapports entre individus.