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3,95

sur 563 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Virus L.I.V.3 ou la mort des livres" nous plonge dans l'univers des Lettrés, où la lecture et les livres sont les valeurs principales de la société : la lecture est fortement conseillée, les citoyens doivent posséder un permis pour s'exprimer devant plus d'une personne, afin que la parole ne soit plus utilisée n'importe comment. La société est dirigée par les Voyelles, écrivains émérites qui renoncent aux honneurs et à la richesse pour rejoindre le gouvernement. Tout ce qui est visuel ou électronique est mis au ban de la société : écran, Internet, cinéma, ...

Allis vient d'être acceptée parmi les voyelles. Elle est sourde-muette, particularité mal acceptée dans un monde où la parole est tellement précieuse. Mais les autres Voyelles l'ont justement choisie dans ce but : étant donné son handicap, elle est la seule à pouvoir s'infiltrer chez les Zappeurs, pour tenter de découvrir qui se cache derrière le virus du L.I.V.3 : ce virus se répand dans toutes les bibliothèques. Chaque personne qui lit un livre infecté efface l'encre du livre, et se retrouve en échange dans un monde virtuel qui retrace le roman. Toute possibilité d'imagination est donc rendue impossible, on ne peut suivre l'histoire qu'à travers ce monde.

Ce roman est destiné à la jeunesse, mais est assez agréable à suivre. Il y a de multiples références à d'autres oeuvres, je ne suis d'ailleurs pas certain de les avoir toutes relevées. Les noms des personnages par exemple sont savoureux : Céline L. F. Bardamu, Allis L.C. Wonder, ... Il est aussi intéressant de montrer que les univers littéraire et électronique peuvent s'enrichir mutuellement, au lieu de les voir comme des ennemis irréconciliables.
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Je suis partie enthousiaste dans la lecture de ce roman d'anticipation, lecture que je faisais avec ma fille dyslexique dans le cadre scolaire. J'ai trouvé que l'idée de sa professeure de français était excellente : faire lire à sa classe de 5ème un livre de science-fiction (déjà en soi c'est un choix qui sort un peu des sentiers battus) et qui plus est sur le thème de la lecture versus les écrans. Audacieux et on ne peut plus près des préoccupations actuelles des ados et de leurs parents, à qui on sérine à longueur de temps qu'il ne faut surtout pas laisser ses enfants devant les écrans.

J'ai aimé le développement de l'idée de départ justement, le fait que l'on peut à la fois aimer lire et aimer passer du temps devant un film, des jeux ou sur Internet. Pour ma part c'est évident, moi qui ai toujours retrouvé dans les films ce que j'aimais dans les livres : l'immersion dans un autre univers, la découverte d'autres sensibilités, la coupure avec le réel. C'est comme tout je pense, il faut savoir trouver le juste milieu entre ce qui est bon et ce qui devient nocif. C'est peu ou prou la morale de cette histoire et le thème est très bien traité par Christian Grenier.

Mais il y a plusieurs choses qui m'ont fortement gênée dans ma lecture. D'abord, et ce fût rédhibitoire dès le départ et jusqu'à la fin : l'utilisation à l'excès d'acronymes. le pire c'était pour les noms propres. A chaque fois être obligée de s'arrêter pour lire les notes de bas de page qui expliquent le pourquoi du comment de tel acronyme ou telle abréviation, c'est imbuvable... L'auteur s'est certes amusé, mais au détriment de son lecteur.

Et j'ai relevé des incohérences également. Par exemple lorsque le personnage principal, après avoir été trahie par une femme horrible qui a, entre autres méfaits, tout simplement tenté de la tuer, passe à côté au moment du dénouement en disant "Nous échangeâmes un regard de sympathie que personne ne traduisit". What ? Quelle sympathie ?!? Ou lorsque Allis oublie que son amoureux ne sait pas à quoi elle ressemble vu qu'il est aveugle et qu'elle est muette. Petits détails...

Une lecture en demi-teinte pour moi comme pour ma fille, avec du très bon et du moins bon.
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Bienvenue dans le futur! Alors que les écrans sont interdits et que la lecture a été décrétée obligatoire, voilà que les livres sont atteints d'un mystérieux virus qui efface les mots à mesure qu'ils sont lus.
La jeune Allis L. C. Wonder, qui vient de publier "Des livres et nous", est élue pour l'année 2095 à l'académie des Lettrés. Son rôle va être de retrouver le chef des Zappeurs (dont le cri de ralliement est "Délivrez-nous des livres!"), nommé Lund, mais aussi de découvrir s'il existe un antidote au virus...
Le périple de notre héroïne sera semé d'embûches, d'autant plus qu'elle est sourde et muette.
Un petit roman bien dynamique, mais dont la fin m'a un peu déçue; trop attendue, peut-être... J'attendais une autre issue. Toutefois, l'écriture de Christian Grenier est un vrai régal; fluide et rythmée. A mettre entre toutes les mains de nos ados "zappeurs"!!!
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Puisqu'il s'agit dans cet ouvrage de Christian Grenier de la lecture et de la possible disparition des livres, commençons par la genèse de cette lecture ! Dans le collège où je travaille, ma collègue professeur-documentaliste a pris pour habitude de proposer, lors des congés de Noël, des livres "à l'aveugle". Deux ouvrages emballés, dont on ne sait rien au moment de l'emprunt ... Et me voilà avec ce petit opus, Virus L.I.V.3
Autant le dire, la couverture un peu vieillotte, le titre même - je le reconnais bien volontiers -, ne m'incitaient guère à l'optimisme ... Erreur ! Mea culpa !
Je reste certes sur ma faim d'un point de vue "littéraire", dans le sens où j'ai parfois eu le sentiment d'une narration très linéaire d'une part, et sans véritable surprise pour ce qui concerne le schéma narratif. En gros, peu de surprises dans l'ouvrage. D'autre part, l'écriture elle-même ne m'a pas transcendé, mais je n'oublie pas qu'il s'agit plutôt d'un ouvrage destiné à un jeune public.
Mais au-delà de ces "réserves" somme toute limitées, le point de départ de l'intrigue et la réflexion proposée sont intéressants. Une lutte entre les Lettrés et les Zappeurs, entre ceux qui lisent - et écrivent s'agissant du gouvernement des Voyelles - et ceux qui dévorent les écrans, les nouvelles technologies (le livre date de 1998). Les deux camps s'opposent, avec plus ou moins de radicalité, lorsque les Lettrés veulent éradiquer le repère des Zappeurs, ou lorsque les Zappeurs développent un virus qui dévore les livres. Comme une querelle éternellement recommencée entre les Anciens et les Modernes ... mais peut-être existe-t-il une troisième voie ?
L'ouvrage a donc le mérite de poser des questions, toujours actuelles 20 ans après sa parution. Et la dédicace à Ray Bradbury, par ailleurs évoqué dans le texte, m'amène à grossir ma PAL avec Farenheit 451 !
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Un bon roman de la littérature de jeunesse lu durant mon adolescence. Résumé : le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire. Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent : ces jeunes rebelles, adeptes de l'image, propagent un virus qui efface les mots à mesure qu'ils sont lus. Seule Allis est capable d'identifier l'inventeur du virus et de trouver un antidote.
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Une jolie petite histoire de science-fiction qui se résout dans une belle complémentarité entre l'écran et la lecture, le numérique et l'écriture, symbolisée par le rapprochement entre Allis et le chef aveugle des Zappeurs. Quelques petites inventions marquent ce monde futuriste – comme les hommes-écrans, hommes customisés – mais c'est surtout l'organisation sociale elle-même qui est intéressante avec cette République obsédée des livres, instaurant l'heure officielle de lecture.
L'intrigue se dénoue un peu rapidement mais le virus est suffisamment accrocheur et riche en possibilités pour maintenir en haleine. Et c'est bien ce thème-là qui est réellement intéressant à développer. Qu'est-ce que la lecture ? Quelle différence avec une expérience sensorielle ? Avec l'image ? On pourra comparer avec le classique Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, qui représente une inversion du monde ici décrit (interdiction des livres et surprésence des écrans) : traits fascistes, lecture par coeur, lecture sensible ou visuelle, dangers de l'écran...
Ce roman réalise par allégorie le point de vue du jeune accroc aux écrans, opprimé à l'école par la domination des livres. Il l'amène à une réflexion sur la complémentarité, sur la place de ces médiums.
Lien : https://leluronum.art.blog/2..
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Ce roman de science-fiction jeunesse oppose des Lettrés contre des Zappeurs. Allis a pour mission de découvrir le chef des Zappeurs ainsi qu'un antidote au virus l'V 3 avant que toutes les lettres des livres ne soient effacées.
Grenier rend ici hommage aux livres et veut réconcilier technologie et littérature; tous deux complémentaires.
Pour les jeunes lecteurs , ce petit roman ouvre des champs de l'imaginaire tout en étant dans la réalité.
Un classique étudié au collège très souvent.
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Dans un futur lointain, deux groupes se sont crées, les Zappeurs et les Lettrés, les Zappeurs sont contre les livres et les Lettrés sont contres les ordinateurs. Les Zappeurs on alors décidés de crées un virus ( le virus L.I.V 3 ), et ce virus a pour but de détruire les livres. Une jeune Lettrés sourde et muette nommée Allis sera choisie pour trouver l'antidote a ce virus... C'est un livre qui malgré quelques passage ennuyeux a quand même su me faire voyage, c'est une histoire mouvementée et facile a lire, ce n'est pas un chef d'oeuvre mais je recommande quand même ce livre.
J'ai aimé ce livre parce qu'il procure des émotions pour Allis car elle est sourde et muette.
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Fin du XXIème siècle. Allis, sourde et muette, a écrit un livre qui a du succès. Elle entre à l'Académie Européenne des Intellectuels Officiels Unis (AEIOU). Là, on lui apprend qu'il y a eu un virus : quand on lit un livre, ça fait vivre l'intrigue au lecteur, et ça détruit en même temps l'ouvrage. Allis part en mission pour enquêter.

Je suis partagé. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, parce que c'est de la science-fiction, et ce que je n'aime pas dans la SF, c'est que l'auteur invente plein de termes. Et en plus, on ne peut pas savoir comment ça sera plus tard. Ca m'a énervé que ça soit la dictature pour lire : la lecture est obligatoire, le gouvernement interdit les écrans... Vers la moitié, j'ai mieux apprécié, j'étais imprégné de l'ambiance et il y a un bon suspense, des rebondissements astucieux.

J'ai lu des romans de Christian Grenier dans la collection "Heure noire" de l'édition Rageot, j'avais adoré, donc là, j'ai été un peu déçu.
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J'ai un avis assez mitigé dessus car il y avait quelques incohérences selon moi qui m'ont dérangé comme les relations du personnage principal. le fait de rendre sourde Allis est très courageux car elle fait certaines choses assez fortes mais de rendre un autre personnage important aveugle est perturbant car par coïncidence ils ont tout deux un problème alors que dans ce futur il devrait être possible de guérir ceci. J'ai trouvé certaines émotions exagérée mais l'idée du virus et du futur sont très bonnes et originales.
Une lecture très courte mais, je le recommande pour commencer légèrement la science-fiction.
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Pourquoi Allis est-elle différente des autres Voyelles ?

car ses parents sont des zappeurs
car elle utilise des écrans pour pouvoir communiquer
car elle arrive à communiquer avec Soon, le chef des zappeurs

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Thème : Virus L.I.V.3 ou la mort des livres de Christian GrenierCréer un quiz sur ce livre

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