Les possibles

La sortie du roman de @virginiegrimaldi est devenue pour moi, comme pour la plupart d𠆞ntre vous j’imagine, un rendez-vous.
Un rendez-vous avec sa plume, un rendez-vous avec son humour, un rendez-vous avec son sens de la répartie, un rendez-vous avec les histoires qu𠆞lle raconte.
Bref vous avez compris, c𠆞st un rendez-vous.
Ici Virginie raconte avec une tendresse infinie le début d’une fin. Celle de Jean. Jean dont l𠆞sprit commence à tressauter malgré son jeune âge.
J𠆚i beaucoup aimé tous les personnages.
Ce roman est aussi doux que sa couverture, il est bourré à craquer d’humour, de scènes drôle et cocasse mais pas que. Différentes émotions nous assaillent et farfouillent au fond de nous, et c𠆞st le propre des romans de Virginie.
Ce ne sera pas mon préféré de l𠆚utrice mais ses mots ont réussi à se frayer un chemin à travers les broussailles jusqu’à mon petit cœur.

Un père et une fille. Deux personnalités bien différentes mais liées par un amour sans faille. Lorsque Juliane s'aperçoit que son père, Jean, semble « dérailler » par moment, elle décide de prendre les choses en main. Elle l'accueille chez elle, pour le plus grand plaisir de Charlie, son fils, qui trouve un sacré compagnon de jeu. Juliane a alors tout le loisir d'observer Jean, de se souvenir des moments heureux, mais surtout d'en créer de nouveaux.

Un duo père / fille plein de tendresse et d'émotion. Même si pour moi le récit était par moment un peu répétitif et frôlait le caricatural, je me suis surprise à le refermer avec la larme à l'oeil. On retrouve dans ce texte tout l'humour, la sensibilité et la bienveillance qui caractérisent tant l'univers de Virginie Grimaldi.

Il s'agit du premier roman de Virginie Grimaldi que je lis. C'est une lecture facile et sans prise de tête. C'est agréable à lire et le style est sympathique. Je trouve néanmoins le synopsis un peu léger et une trop grande légèreté sur la teneur du sujet. Sympa mais sans plus.

Quand son père de 67 ans se retrouve à la rue à cause d'un incendie, la narratrice, Juliane lui propose de l'héberger. Et voilà sa vie bien organisée qui vole en éclats, car son père se comporte de manière encore plus fantaisiste que d'habitude. Si l'idée de monter une tente dans le jardin ou les disputes avec le voisin n'inquiète d'abord pas la jeune femme , les absences de son père (il ne parvient plus à lire l'heure sur une horloge, se trompe de saison, ne retrouve pas toujours son chemin…) finissent par lui mettre la puce à l'oreille. Examens, scanner, visite chez le neurologue… D'abord abattue par le diagnostic, elle va alors se rapprocher de ce père dont elle avait parfois honte et se tisser des souvenirs inoubliables…

J'ai toujours la larme à l'oeil quand je lis un des romans de V. Grimaldi car il fait souvent référence à une situation que j'ai vécue. Ici, ce père qui perd la tête a beaucoup de traits communs avec ma mamie et certaines situations évoquées dans le livre (les vols dans le supermarché, le « retour en enfance » du personnage qui s'accroche à un rêve…) ont fait écho à ce qu'elle faisait quand elle était malade. Mais le roman est traversé toujours par beaucoup d'optimisme et d'espoir et tant pis si certains diraient que « dans la réalité, ça ne se passe pas comme ça ». Les scènes familiales de retrouvailles et de partages, le grand voyage des filles et de leur père , je les ai bien aimés, car j'aurais tant voulu que cela se soit passé ainsi dans mon cercle familial personnel..
Un livre que j'offrirai donc à ma maman pour la "fête des mères" ! 😊