Les possibles

Doux, presque un peu mou. C'est beau, ça enveloppe, c'est touchant, ça sonnerait comme du presque vrai, mais ça manque pour moi de singularité, d'explosivité, d'inattendu, de petits plus... Difficile de cerner quoi, mais il m'a manqué quelque chose pour vraiment me sentir happée. Peut-être est-ce le personnage de Juliane qui ne m'a pas enthousiasmée ?

L'histoire d'un père loufoque qui perd peu à peu la boule. L'histoire de ses filles qui le voient sombrer sans pouvoir rien faire sauf réaliser son rêve amérindien, pour mieux réaliser le leur. Histoire touchante mais écriture peu littéraire : pas de plaisir à lire cette écriture.

Un livre touchant comme nous l'attendons de la part de cette autrice. Une relation père / fille qui laisse transparaître un amour certain caché sous des désaccords.
Malheureusement, contrairement à d'autres livres de l'auteure, j'ai trouvé que certains passages étaient assez longs…
Ce livre reste tout de même facile à lire tout en provoquant de belles émotions.

Un joli portrait de femme d'aujourd'hui, avec ses névroses, ses incohérences, son enfant à trouble dys, et la culpabilité qui va avec. J'ai l'impression que chaque lectrice pourrait retrouver chez Juliane une petite part d'elle-même.
La maladie du père est bien vue, dans son tableau ne rentrant pas exactement dans les bonnes cases, difficile à discerner des traits de son caractère. Une situation si fréquente concernant les troubles cognitifs ou psycho comportementaux…
Je me suis régalée des petites formules bien tournées que l'auteure sème de ci de là avec talent.
Un vrai roman feel-good comme on dit, empreint d'humour et de tendresse, qui ne résoudra jamais rien mais dont la lecture pourra peut-être dédramatiser, ou faire sourire, et ce n'est pas si mal !

Vraiment drôle! Je ne sais pas si c'est la narratrice qui est drôle, puisque le sujet est quand même douloureux, mais j'ai vraiment rigolé pendant l'écoute de ce roman audio. Puis-je faire une critique sur un livre audio? Je ne sais pas, mais je voulais vous dire que j'ai beaucoup aimé le ton léger utilisé pour raconter l'histoire d'une fille devant héberger son père, à la suite d'un incendie, et qu'au fils du temps, elle découvre que celui-ci est atteint de la maladie d'alzheimer. C'est le premier roman audio que j'écoute et je suis contente d'avoir choisi celui-ci, car en lecture, je ne suis pas certaine que le ton de l'histoire aurait été aussi humoristique.

Je me suis ennuyée. Il y a des passages qui m'ont fait sourire, d'autres qui m'ont apporté une pointe de tristesse, mais sans que cela me touche profondément. C'est intéressant de parler de la maladie, de l'impact cognitif possible, mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, à ressentir avec eux ce qu'ils vivaient.

Mon premier livre de Virginie Grimaldi et je n'ai ni adoré ni détester. C'était une lecture facile et fluide mais je trouve qu'il est long pour rien.
C'est un livre plutôt feel good. J'ai aimé cette relation entre père et fille mais sans plus, ça reste un livre calme tout au long de la lecture malgré une touche d'humour plutôt sympas.

J'ai mis plusieurs jours à lire les 190 premières pages, quelques heures pour les 185 restantes...
On pourrait dire que c'est un bilan mitigé, en demi-teinte, je pense plutôt que c'est un ressenti propre à chacun.
Le thème d'Alzheimer (ou de toutes les maladies neurodégénératives) est toujours délicat, il remue toujours surtout quand on y est confronté. J'ai donc mis du temps à accepter ce qui est difficile à supporter : la déchéance de l'être humain par la maladie...

C'est un livre qui nous aide à réfléchir à ce qui est possible de faire même quand on est impuissant. Une touche d'espoir sur nos possibles pour accompagner l'être aimé comme on peut en acceptant et en mettant des couleurs dans la vie de l'autre.

Si je n'ai rien de particulier à reprocher à cet ouvrage, il ne m'a pas autant fait vibrer que bien d'autres de cette autrice. Certes les personnages et leur histoire sont touchants, abordent des sujets importants et avec justesse, toutefois cela ne suffira pas à rendre ce livre inoubliable à mes yeux. Alors que l'on ouvre les ouvrages de Virginie Grimaldi avec l'envie d'y trouver des émotions hautes en couleur et des rebondissements loufoques, cet ouvrage fait preuve de plus de nuance et de douceur. Ainsi peut-être m'a-t-il manqué la patte de l'autrice que j'apprécie habituellement

Encore un livre de Virginie Grimaldi que j'ai dévoré !
On y suit Juliane, maman du petit Charlie, dysphasique avec le parcours associé (forcément ce côté de l'histoire m'a pas mal parlé) et surtout, elle-même fille de Jean, un homme qui a toujours été original et fantasque.
Juliane s'en rend compte : son père Jean commence à présenter les premiers signes de démence. Aussi, elle se voit dans l'obligation de l'accueillir chez elle...
Et voilà Juliane qui alterne les casquettes d'aidante, auprès de son fils et de son père, parfois aussi immature l'un que l'autre.
Le tout avec une "bande-son" rock (des abonnés Deezer ont d'ailleurs créé des playlists avec les morceaux évoqués au fil de l'histoire) et, attention, spoiler, un beau voyage aux Etats-Unis, sur la #Route66 !

Le pouvoir de Virginie Grimaldi, c'est bien de pouvoir parler de sujets difficiles, de le faire avec, certes, beaucoup d'émotions, mais surtout énormément d'humour et de légèreté. On sourit et on rit en lisant ses livres, on a des pincements au coeur, on pleure parfois, mais toujours d'émotion...