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4,19

sur 4909 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très facile à lire, avec une playlist sympathique et une narratrice pleine de faiblesses malgré ses forces, ce roman a pour but de réconcilier les filles avec leur père détesté lors de l'adolescence. Cela ne fonctionne pas vraiment, mais fait du bien quand on veut se souvenir des bons souvenirs d'enfance oubliés.
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Je ne cours pas après les livres feel good, mais comme j'aime beaucoup les livres audio, je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cette auteure à succès. Ce roman est lu de manière agréable mais assez plate par Audrey Sourdive, c'est à dire de manière moins nuancée que d'autres lecteurs de cette collection, même si on suit parfaitement les changements de personnages et de points de vue. Toutefois cette manière de faire s'accorde bien avec le contenu du texte.

Julianne a une vie bien organisée d'où la passion est absente, elle aime le calme et habite un lotissement de cent maisons identiques avec son mari Gaëtan et son fils Charly, sept ans. Son père Jean est fantasque et foncièrement égoïste depuis toujours, passionné de rock et d'Indiens. Il a mis accidentellement le feu à sa maison et en attendant la reconstruction, elle ne peut faire autrement que de lui proposer de s'installer dans la chambre d'amis, même s'ils ne se parlent plus depuis près d'un an. Jean ne tarde pas à perturber le quotidien sans histoire de la famille avec ses lubies et son conflit avec M.Colin le voisin grincheux. Au bout d'un certain temps, Julianne comprend que son père est encore plus original et bizarre que normalement, peu à peu elle se rend compte qu'il commence à perdre la tête. S'en suit une période d'examens et de prise de conscience des deux filles de Jean et le début d'un deuil blanc.

Le style de l'auteur est très lisse et facile, plutôt agréable, l'humour ne manque pas, en particulier dans les divers subterfuges que Jean emploie pour chasser les merles (imaginaires) du cerisier, c'est même parfois franchement hilarant, comme lorsqu'il suspend une poupée gonflable dans les branches en guise d'épouvantail, ou lors des joutes verbales avec son ex-femme. Un point est original, c'est la structure du livre, qui suit le schéma du deuil d'Elisabeth Kubler Ross, les parties portent chacune le nom d'une de ces étapes : Déni, colère, marchandage, dépression et acceptation, la sixième partie étant les possibles, qui donnent le titre du livre. Ce schéma est très bien trouvé, vu que le livre décrit un deuil blanc, comme on en connaît avec les maladies dégénératives de type Alzheimer.

En dehors de cela, j'ai trouvé ce livre très convenu et manquant de profondeur. Jean est atteint de démence vasculaire, ce qui fait partie des démences comme son nom l'indique. Les troubles sont très semblables et ce sujet est très souvent traités en ce moment. J'ai préféré Tout le bleu du ciel et le tourbillon de la vie qui m'ont bien plus touchée, je trouve que le roman de Virginie Grimaldi reste en surface, les personnages sont hyper stéréotypés et finalement pas très attachants. Charly est atteint d'un de ces nombreux troubles en dys, si à la mode en ce moment, on se demande même si des enfants sans problème existent encore et quel avenir cela réserve. En l'occurrence le trouble de Charly n'ajoute rien à l'histoire, sinon peut-être un effet de mode. Sa mère le reprend quand il dit qu'on l'a moqué à l'école, affirmant qu'on doit dire « on s'est moqué de moi », alors que la formule du petit est parfaitement correcte et relève du langage soutenu et non d'une faute de grammaire. le road trip sur la mythique route soixante-six est tout aussi convenu et sans surprise, quand au final lors de la fête indienne c'est juste invraisemblable.

Je ne dis pas que ce livre est mauvais, mais je pense que son potentiel n'est pas complètement exploité, ce qui donne un roman agréable, vite lu et tout aussi vite oublié. A la lecture de ce seul ouvrage, je ne comprend pas le succès phénoménal de cette auteure, sauf en terme de littérature commerciale vite consommée.

Merci à Netgalley et Audiolib pour leur confiance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Alors, oui, l'histoire est belle et touchante ; oui, aussi, la plume est agréable et facile à lire, sans être exceptionnelle pour autant… mais tout au long de ma lecture je n'ai pu m'empêcher de me demander : les gens ont-ils à ce point besoin de feel good facile, pour ainsi propulser cette autrice et ce livre au firmament des ventes et des appréciations ? Ou bien c'est juste un effet de mode : le nom Virginie Grimaldi est désormais tellement vendeur qu'il suffit qu'elle sorte un nouveau livre, quelle qu'en soit la qualité, pour qu'aussitôt il atteigne des sommets, tant des ventes que des critiques ? Oh, je n'ai rien contre les auteurs « à best-sellers », je suis même ultra-fan d'un Michel Bussi par exemple – ou d'un Bernard Minier, qui a désormais peu à peu le même succès dans un autre genre.
Mais franchement, pour moi qui n'avais encore rien lu de Virginie Grimaldi, mais qui ai été attiré par ce livre à cause de sa jolie couverture toute gentille, son thème et son titre, j'ai trouvé cette lecture relativement mièvre, trop pleine de clichés, et incapable de susciter une vraie émotion.

Pour commencer, je n'ai trouvé aucun des personnages particulièrement attachant, la narratrice m'a même passablement irritée. Elle a quelque chose d'insipide, d'ailleurs elle se définit elle-même dans cet esprit : études sans gloire, boulot qu'elle fait sans réel intérêt ni enthousiasme mais qui lui suffit, mariage avec un homme qu'elle présente comme parfait mais sans passion, et son hyperphagie dans laquelle elle s'enfonce, pour ne citer que quelques exemples… Certes, tous ces éléments la rendent aussi humaine que crédible, mais en même temps on a envie de la secouer un bon coup, de lui dire : mais vis ta vie, bordel ! (désolée…) tu es mère de famille, ok (moi aussi), mais comment peux-tu prétendre aimer/aider (à une lettre près c'était facile !) tout ton entourage quand tu te complais toi-même dans une certaine non-existence ?!…

Pour bien accentuer la portée dramatique de l'histoire (je suppose), on a aussi le fils en difficulté à l'école : dysphasie… Bon, pourquoi pas, sauf que : non seulement je ne vois absolument pas ce que ça apporte à l'histoire, mais en plus ça m'agace. Allez voir sur les forums et autres réseaux sociaux, dans les divers groupes de (jeunes) mamans – j'ai fait partie de plusieurs groupes du genre pendant plusieurs années : à les lire, il y a un tel nombre d'enfants dys-quelque-chose et/ou HP et/ou TDA(H), pour ne citer que les plus courants, qu'on se demande s'il restera un seul adulte « normal », banal et sans histoire, dans la France de demain !? Je clarifie néanmoins tout de suite ma pensée : c'est évidemment une grande avancée pour tous ces enfants atteints de ce qu'on appelle « les handicaps invisibles », d'être de plus en plus reconnus, appuyés, aidés. Mais leur nombre croissant de façon exponentielle fait finalement douter du sérieux, et dès lors du réel intérêt (pour l'enfant en premier lieu), de ces diagnostics. Et quand ça devient une revendication à la limite de l'agressivité de la part des parents, une forme de distinction parce que ça fait bien sur les réseaux, ça devient tout de suite moins acceptable. Dès lors, retrouver ça dans ce livre, alors que ça ne sert à rien pour l'histoire même et qu'on a déjà bien assez à faire avec le père, pour moi c'est tout simplement « trop » ! et pourtant ça revient encore et encore, comme si l'autrice n'avait pas pu tout à fait décider si elle voulait raconter l'histoire du père et du fils (de la narratrice) ; comme si elle voulait accentuer le côté malheureux et terrible de sa situation…

Et le père ! le trait de son originalité, de son excentricité assumée, de son égoïsme aussi malgré son amour pour ses filles, est tellement forcé, exagéré, qu'on se demande si un tel père a vraiment existé : si l'autrice a pris l'exemple dans sa propre enfance, si elle s'est inspirée d'un quelconque père d'une femme-amie de son entourage, et/ou dans quelle mesure elle en a rajouté pour sa fiction… Comme si le fait d'être ainsi « différent », et de tomber malade d'un truc tellement courant (pas Alzheimer, mais des symptômes tellement proches qu'on patauge pour donner un nom à la maladie) et dur tout à la fois, rendait les choses encore plus graves. Mais avec tout ça, lui non plus n'est pas tellement sympathique finalement et, pire encore, sa dégénérescence semble bien un peu tristounette et touchante, mais surtout irréaliste, et en tout cas on n'est pas remué aux tripes, ça non, or c'était bien ce que l'autrice visait, il me semble. Pour ma part, à la limite, je me suis ennuyée par moments…

Pour tout dire, si j'ai choisi ce livre, c'est aussi parce que le 4e de couverture, que j'avais pourtant à peine survolé, parle d'un « père qui déraille ». Je ne pouvais qu'être tentée d'avoir le regard d'une autrice tellement célébrée ! car mon père à moi aussi a déraillé, les dernières années… Mon père à moi aussi a eu des troubles divers et variés qui ont fait penser à un Alzheimer, certes moins précoce que le Jean de l'histoire (mon père avait déjà plus de 70 ans quand sa maladie est devenue évidente), mais qui n'en était pas un, et qui s'est retrouvé catalogué « démence vasculaire »… car mon père à moi aussi a fumé toute sa vie (il a goûté à sa première cigarette à la Libération, « distribuées » par les soldats américains, il n'avait pas 10 ans !), au point d'avoir les artères complètement bouchées… Mon père à moi aussi, sans être aussi original que celui qu'on décrit ici, était anticonformiste et l'assumait tout à fait…
Et pour être complète : moi aussi j'ai toujours eu des envies d'écrire, pas entièrement réalisées jusqu'à présent, mais en tout cas mon père à moi m'y a toujours encouragée…

Or, malgré toutes ces similitudes, pas un seul instant je ne me suis « retrouvée » dans ces lignes, et n'y ai pas davantage retrouvé mon père à moi, pas même dans la description de la maladie ! Pour rappel : on parle bien de la même maladie, j'ai même tout à coup senti un noeud se former dans le creux de mon estomac quand j'ai lu ces mots tellement définitifs de « démence vasculaire » ! Certes, je peux concevoir que la perception et l'évolution de cette maladie puissent être différentes d'une personne à l'autre, mais il y a une différence marquante qui m'a choquée, et pour moi c'est un élément majeur: Jean, le père de l'histoire, est tellement enfoncé dans un certain égoïsme, qu'il est parfaitement inconscient de sa maladie, et quand il s'en rend compte peu à peu, c'est essentiellement pour la nier. Quant à sa fille, elle est tellement centrée sur ce père qu'elle va « perdre », on la sent pleurer surtout sa douleur à elle. Tout au contraire, mon père à moi, dès les premiers symptômes, a été conscient de son état, du moins dans les moments (qui allaient en se raréfiant) de lucidité. Et il en souffrait, véritablement, et cette conscience aiguë de sa dégénérescence progressive était presque plus poignante que la maladie même. On avait mal pour lui, et pas pour sa perte qu'on savait de toute façon inéluctable, et qu'il ne semblait pas redouter. Surtout quand il s'est mis à parler d'euthanasie (légale en Belgique) : il ne voulait plus être une charge pour maman... Or, dans ce livre, jamais Jean n'a eu un tel souci, exprimé de quelque façon que ce soit, pour sa famille ! Pourtant, mon père à moi n'était pas un être aussi exceptionnel que Jean, c'était juste mon père. Et la Faucheuse est finalement venue toute seule, plus tôt que prévu, mais de toute façon c'est toujours trop tôt…
Je ne souhaite pas approfondir davantage dans cette voie, car ça reste un épisode douloureux… mais justement : toute cette douleur que l'autrice décrit ne faisait aucun écho à la mienne, et je ne me suis pas retrouvée dans la sienne, comme un rendez-vous manqué alors que tous les ingrédients de base étaient pourtant bien là.

Roh je me sens presque coupable d'écrire un avis aussi négatif pour un livre qui a pourtant su séduire les foules. Et pourtant, pour moi, ce n'est pas tout : c'est aussi l'écriture qui ne marche pas ! Cette plume est reconnue, certes pas pour ses qualités littéraires exceptionnelles, ce n'est pas ça qu'on entend quand on parle de Virginie Grimaldi, mais bien davantage le fait qu'elle est parmi les auteurs les plus lus… on peut donc supposer que, pour le moins, elle écrit bien ?
Alors, soyons sérieux : ce n'est pas mauvais non plus ! L'écriture est plutôt agréable et légère, sans prise de tête, fluide et facile. Mais justement : l'écriture est trop facile. Au point d'en devenir insipide et sans relief, comme l'image que donne la narratrice – pour le coup, si cette impression de platitude est voulue, c'est très réussi ; sinon, c'est très malheureux…

En outre elle use et abuse de procédés que j'ai retrouvés dans divers autres romans du genre (je pense aux « Oubliés du dimanche » de Valérie Perrin). Je ne vais pas tout décrire, mais on a par exemple ces trop nombreuses « listes à virgules » : ce sont ces phrases qui font à près une page, alors qu'elles ne sont rien d'autres qu'une énumération de divers mots et mini-phrases à peine séparés d'une virgule, donnant ainsi l'impression que le narrateur porte le poids du monde sur son dos. Pour le coup, le lecteur aussi… Ou bien, dans un chapitre qui parle d'un thème / d'un épisode bien précis de la maladie du père, glisser tout à coup un élément qui n'a rien à voir et qui est sensé faire rebondir les choses, mais qui tombe complètement à plat – comme ici, où le chapitre entier parle (entre autres) de l'hyperphagie de la narratrice, « maladie » qui a tendance à ressortir depuis qu'elle héberge son père déficient, et paf tout à la fin alors qu'elle décide de chercher à s'en sortir peut-être, elle ajoute à sa liste de rendez-vous à prendre « Réfléchir frère ou soeur Charlie ». Gni ??? mais qu'est-ce que ça vient faire, quel est l'intérêt de cette phrase perdue, qui n'a été amenée en aucune façon, et qui ne ressortira pas davantage par la suite !?… Oh oui c'est une bonne intention, ça ferait presque sourire… mais en choisissant ce livre, je n'avais pas envie de sourire face à des facilités du genre ; j'avais envie –peut-être- de retrouver quelque chose de mon père, un petit rien qui me rapproche de lui, une douleur partagée comme on peut retrouver dans les groupes de parole qu'elle évoque… mais je n'ai rien ressenti de tout ça !

Bref, il y a plein d'éléments en commun (même s'ils sont toujours un peu différents quand même) entre ma vie réelle et ce livre au sujet touchant. Et pourtant, pas un seul instant je n'ai vibré, pas un seul instant je ne me suis sentie concernée, pas un seul instant je n'ai été seulement un peu émue !
Le rendez-vous de l'émotion a été manqué alors qu'il était plus que possible. En effet, hélas, outre la rencontre manquée avec des personnages exagérément stéréotypés, la forme ne marche pas non plus. Ce livre est un concentré ahurissant de clichés, de poncifs, d'idées reçues, de pseudo-solutions, de jolies phrases plus ou moins moralisantes. C'est trop connu, trop attendu, sans relief. Les recettes de mes livres de cuisine sont parfois plus pétillantes que cette écriture pleine de bons sentiments certes, mais qui laisse un goût vaguement amer d'une platitude désolante et sans limite.
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Les possibles, de Virginie Grimaldi, c'est l'histoire de Julianne ainsi que de son papa qui n'a jamais réellement grandi. le quotidien de Julianne se retrouve alors chamboulé lorsque à la suite d'un incendie, son père vient habiter avec elle. Julianne se retrouve donc avec deux enfants à la maison : son fils Charlie ainsi que son père Jean. Malheureusement, à la suite de cette cohabitation, elle va découvrir que Jean déraille… Mais tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous les possibles !


Ce sera sûrement un avis à contre courant pour ma part, mais j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans et à le finir malgré le fait qu'on aborde un sujet touchant. Cela n'empêche en rien que c'est une très belle histoire mais malheureusement je suis loin du coup de coeur.
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C'est écrit en quatrième de couverture, Virginia Grimaldi est la romancière la plus lue en France en 2019 et 2020. Ce n'est pas un critère de choix, mais les a priori non plus, et j'ai décidé de tester son dernier roman. L'auteur écrit de façon vivante, fluide et pleine d'humour dans un style très proche du quotidien. le ton est chaleureux. A la lecture, rien de désagréable, des sourires, des situations qui nous en rappellent d'autres et une impression confortable d'être en territoire connu. Les personnages sont plutôt sympathiques, légers avec un grain de fantaisie. Des personnages comme on en rencontre tous les jours, avec leurs soucis, mais pleins de bonne volonté. le désarroi causée par un parent qui perd la tête est bien rendu, mais soufre d'une réflexion bien succincte, traitée de façon assez simpliste. Un peu réticent au début à l'humour forcé, aux formules imagées et aux bons mots, je me suis, au fil des pages, laissé happer par la chaleur communicative de ce roman. Les trop bons sentiments ont cependant eu raison de ma béatitude. Je comprends néanmoins le plaisir que l'on peut prendre à une telle lecture, qui semble avoir été conçue pour cela.
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J'ai été plutôt déçu de l'avant dernier récit de l'auteur, j'ai donc voulu me faire un avis pour voir s'il s'agissait d'un passage à vide ou si le style de l'auteur ne me convient plus.

La plume est toujours très facile et agréable à lire cependant, vouloir faire de jolies phrases pleines de bon sentiments cela ne suffit pas à mes yeux et pourtant vu le sujet il y avait matière à faire quelque chose de bien. Il est en effet question de relation filiale entre un père et ses filles, celui-ci a toujours été quelqu'une de plutôt original mais depuis quelques temps les choses semblent avoir empirées, en effet celui-ci a carrément failli mettre le feu à sa maison.

Des éléments déjà vu et revu la maladie, un road trip pour que Jean réalise son rêve au côté de Julianne, malheureusement cela n'a pas fonctionné avec moi. Je pense que comme pour Agnès Ledig je ne lirai plus cet auteur car ce sont toujours les mêmes recettes d'écriture qui sont appliquées et cela devient plus que redondant à mes yeux.

J'ai l'impression que Virginie Grimaldi rempli une to do list dans son écriture et cela perd en fraicheur et spontanéité à mes yeux, cela se lit rapidement en 2 petits jours cela est fait mais je n'en garderai aucun souvenir d'ici une semaine. Des personnages clichés et stéréotypés au possible, rien ne fonctionne dans ce récit.

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Virginie Grimaldi a le talent de nous de raconter les petites choses de la vie que nous vivons au quotidien comme personne mais cet opus est loin d'être le meilleur. Je me suis même ennuyée ce qui est rare quand je lis du Grimaldi. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnes . le sujet de la maladie d'Alzeimer est tellement délicat que de le survoler de la sorte est vraiment dommage
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Malheureusement, ce n'est pas un Grimaldi qui restera ancré en moi. Cette histoire ne m'a rien évoqué et ne m'a donc pas touchée comme l'ont fait les précédents romans. Bien sûre, quelques passages poussent à sourire....j'ai toujours aimé l'humour de Virginie Grimaldi dans ses romans. L'histoire est touchante dans les différents thèmes abordés (la dégénérescence cognitive, la dysphasie). Comme d'habitude, le roman de lit très vite.....trop vite !
Mais voilà, il ne fait pas parti de mes coups de coeur. Pas grave .....le prochain peut-être ?!
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Quand il déboule brusquement dans sa vie rangée et millimétrée, Julianne mère de famille sait qu'elle va devoir composer et réapprendre à vivre avec son père, un homme fantasque. Mais sa folie, naguère si légère et insouciante et qui la faisait tellement rire, ne semble plus vraiment la même. Elle comprend assez vite que son père est malade. Et c'est grave. Alors, elle décide de rattraper le temps perdu.
Un livre de Grimaldi recèle toujours une palette d'émotions. Elle manie les mots avec dextérité et joue avec les sentiments avec virtuosité. L'ensemble reste toujours agréable à lire, c'est pétillant et cocasse, tendre et émouvant. Mais, je reste gênée par quelques scènes naïves, des dialogues un peu simplistes, sans réellement de profondeur compte tenu de la gravité du sujet, une ambiance générale de déjà vu, un style un peu copier-collé sur les précédents. L'auteure prend le parti de la légèreté où la bienveillance et l'empathie prédominent. Mais cela finit par sonner faux et devenir caricatural. L'agréable surprise des premières lectures laisse maintenant place à un sentiment de déception frisant l'agacement.

En bref

Genre : Roman feel good

Nombre de pages : 360 pages

Temps de lecture : 5 heures

Parution :Fayard - Mai 2021

Plaisir de lire : 6 / 10
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Les possibles c'est l'histoire de Jean qui vieillit, de Jean qui rit, de Jean qui pleure, et de Microbe sa fille qui part à la rencontre de ce père qu'elle avait un peu délaissé.

Jean subit les affres des années et du temps, et à la suite de l'incendie de sa maison, il est accueilli à bras ouverts par sa fille aînée.

Mais voilà ce n'est pas qu'un simple accident domestique qui est à l'origine du feu, non c'est la preuve du début du déclin de son père, des oublis, des absences, des répétitions.

Virginie Grimaldi est une auteure que j'affectionne particulièrement parce qu'elle a le talent de mettre de l'universel dans l'individuel.

Mais voilà cette fois-ci la chantilly n'a pas pris chez moi, je n'ai pas été emportée et émue par l'histoire et les personnages.

Pourtant il y a tout ce qui me plaît en général, une belle histoire de famille, des moments drôles, un road-trip mythique, et surtout une playlist de qualité.

Mais malgré tout, je n'ai pas été emportée par ma lecture même si j'ai passé un moment de lecture agréable.

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