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Les possibles 🌸
Ouvrir ce roman de
Virginie Grimaldi, c'est comme monter dans un manège.
Au début, on s'asseoit et on fait connaissance avec Julianne, son mari Gaëtan et leur fils Charlie. Leur vie est faite de bonheur simple, ils ne veulent pas être remarqués, ne pas déranger.
Le train démarre. Un incendie rend la maison de son père invivable, Julianne doit alors héberger Jean. Ils ne se sont pas vus durant 6 mois. Jean vient chambouler son quotidien.
Commencent quelques virages. Jean a toujours été original mais cela semble exacerbé à présent. Est-ce de l'humour, est-il sérieux ? On s'accroche aux tournants.
On prend de la vitesse. On prend la main de Julianne, des petits moments de frayeurs, on entrevoit l'énorme looping à venir dans sa vie, dans celle de Jean. On veut avoir un mot sur les maux. Comment faire face ?
Et puis on y est. On affronte cet énorme looping. Il fait peur. Julianne cherche la meilleure manière de l'affronter. Pendant qu'elle met une tête dans le nouveau monde de son père, on se colle à elle, on lui serre la main, prêt pour la descente à venir. Ce lien transmet toutes les émotions. Tristesse. Peur. Nostalgie. Culpabilité. Résilience. Joie. Rire. Fierté. Amour.
Alors, ensemble, on effectue la descente. Et on veut la faire en beauté, les bras levés. Car le tour de manège n'est pas terminé. Les nouveaux souvenirs se créent, l'amour est partout et chaque moment gagné est un cadeau.
"Tant que la partie n'est pas finie, il est encore l'heure de tous
les possibles".
La vitesse nous décoiffe et fait pleurer nos yeux. On embrasse les moments de bonheur, on chérit les différences, on retrouve notre innocence et on garde tout cela tout près de notre coeur.
J'ai aimé ce tour de manège qui a commencé doucement pour finir en beauté avec un tourbillon d'émotions. Alors... on y retourne ?